En complément de cette professionnalisation des chefs de file des musulmans, d’autres mesures ont été évoquées lors de cette conférence de presse. L’une d’entre elles concerne les cimetières. Le ministre de l’Intérieur s’est engagé à ce que les musulmans ne rencontrent plus de complications au moment de recevoir une sépulture - certains maires refusaient un carré réservé aux musulmans au sein duquel les tombes doivent être tournées vers La Mecque dans les cimetières de leur commune. La dernière mesure est une mesure financière. Le budget alloué à la sécurité des lieux de culte musulmans a en effet été doublé, selon les dires de Gérald Darmanin, atteignant à présent la somme d’un million d’euros.
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Darmanin, premier imam de France ?
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« La police était terrorisée à l’idée d’être qualifiée de raciste » : des dizaines de viols pédophiles passés sous silence en Angleterre pour ne pas stigmatiser la communauté pakistanaise
Entre 2004 et 2013, des dizaines de jeunes filles ont été victimes de violences et d’abus sexuels dans la région de Rochdale, au nord-ouest de l’Angleterre. Un rapport de 173 pages vient d’être publié sur ce scandale de pédophilie. Une ex-inspectrice de police nous révèle les graves lacunes de l’enquête et estime que les mêmes erreurs se répètent.
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Inversion accusatoire
Le Monde se surpasse encore avec un article à charge contre les parents qui s’interrogent pourtant à juste titre sur le contenu de certains programmes scolaires.
Dans un monument d’objectivité (euphémisme), l’article dénonce la pression mise sur les établissements. Mais la pression est ailleurs :
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Scandale du château de Grignon : des meubles d’exception vendus pour une bouchée de pain par l’état (MàJ : le château réquisitionné pour les migrants africains en provenance de Mayotte)
04/01/2023
« Je reconnais qu’il y a eu une erreur. On n’aurait jamais dû vendre certains meubles. » Alain Caumeil, à la tête de la Direction nationale d’interventions domaniales (DNID), ne le nie pas. Le mobilier du château de Grignon dans les Yvelines, berceau de l’agronomie française depuis Charles X (1826) et classé monument historique depuis 1941, n’aurait pas dû quitter ses murs dans ces circonstances.
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Crise agricole : quand les écolos noyautent l’administration et la présidence
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13 heures de Macron… Un culte de la personnalité ?
La France n’est pas la Corée du Nord, pas encore.
Evidemment, jamais en Corée le grand leader Kim n’aurait pu tolérer se faire siffler ou huer et n’aurait été obligé de composer avec sa population à ce point.
Pour autant, pour retrouver le calme nécessaire à la propagande présidentielle et aux plans de communication des services du Palais, il aura fallu environ 1 000 CRS, empêcher les gens de rentrer dans le pavillon N°4; et 35 gardes du corps.
La France n’est pas la Corée du Nord, pas encore, mais nous sommes déjà un peu Cuba.
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Crise agricole : le jeu de dupes de la FNSEA
A propos de la crise agricole, Yann de Kérimel a été interrogé dans L’Homme nouveau. Extrait :
[…] Quand on veut bien y passer du temps, on se rend compte que le syndicat majoritaire, la Fédération nationale des Syndicats d’Exploitants agricoles (FNSEA), n’est pas dirigé par les revendications de ses membres de la base. Il a monté un système de cogestion avec le ministère de l’Agriculture, l’agroindustrie, les coopératives, Groupama (société d’assurance mutuelle française née dans le monde rural, NDLR), la Sociétés d’Aménagement foncier et d’établissement rural (Safer), le Crédit agricole, la Mutualité sociale agricole (MSA)… Le groupe Avril (groupe agro-industriel français, NDLR) est lié à la FNSEA et détient des parts dans bon nombre d’agro-industries d’autres pays mais est aussi responsable de l’importation d’huile de palme, des silos par lesquels passent les importations et exportations, etc.
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D’extrême droite, le journal d’extrême gauche La Marseillaise : rien ne les arrête !
On aura beau dire, malgré toutes les choses qui ne vont pas, et malgré la haine pré-révolutionnaire qui entourait Emmanuel Macron lors de son arrivée au Salon de l’agriculture, il y aura toujours, grâce aux macronistes, des occasions de rigoler. Cette semaine, c’est Nadia Hai qui s’y colle. Vous ne la connaissez pas ? C’est bien dommage, car son parcours est en quelque sorte exemplaire. Originaire de Trappes, conseillère en patrimoine, elle s’est lancée en politique en 2017 en créant le mouvement « Femmes en marche avec Macron ». Élue députée dans la foulée, elle a été nommée ministre délégué sous Jean Castex. Précisons qu’elle avait été obligée de démissionner de son mandat en 2019 - et donc de provoquer une élection partielle -, car son suppléant avait été mis en examen pour trafic de stupéfiants, afin que ce dernier ne siège pas à l'Assemblée.
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La rédaction de France Inter s’intéresse à Nicolas Battini, nouveau leader identitaire corse, l’accusant de “remettre en cause les fondamentaux d’accueil et d’intégration corse”
Alors que les négociations sur l’autonomie sont en phase finale, l’arrivée sur l’échiquier d’un nouveau leader identitaire et ultra-conservateur, Nicolas Battini, bouscule l’île. Cet ex-indépendantiste remet en cause les fondamentaux d’accueil et d’intégration corse. Il crée aujourd’hui son parti.
Dans le vaste palais des congrès d’Ajaccio, la journée est dediée au repérage avant le premier meeting de “Mossa Palatina”. Vidéos, agents d’accueil, et 200 à 400 personnes attendues : Nicolas Battini et ses proches assument de voir grand. “On y va !” martèle le leader, qui veut prouver à cette occasion l’assise populaire de Palatinu, son association créée il y a plusieurs mois, et qui débouche aujourd’hui sur un parti politique.
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Crise agricole… les masques tombent, le roi est nu.
Bernard Germain
Hier j’avais terminé mon article peu avant 12 H 30, alors que Macron discutait à l’étage avec quelques dizaines de représentants des différentes structures agricoles tout en m’interrogeant sur le fait de savoir si Macron allait « déambuler » ou pas dans le salon. Sachant que dans le contexte du moment, « déambuler » aurait constitué une énorme provocation vis à vis des agriculteurs.
Le suspense n’a pas duré longtemps. Macron, le président à l’égo surdimensionné est allé « déambuler » comme si de rien n’était, mais nous allons y revenir. Pour l’instant, reprenons le déroulement de cette matinée.
Avant ce débat avec quelques dizaines d’agriculteurs choisis par les organisations professionnelles, il y en avait eu un autre moment des plus instructifs, à propos du « grand débat » qui a fait pschittt. Une question revenait en boucle : « Macron et ses services ont-ils invité ou pas les « soulèvements de la terre », cette organisation « éco-terroriste » dont le gouvernement a demandé la dissolution, refusée finalement par le Conseil d’État ? »