Lancé à la suite de l’affaire Cahuzac pour traquer la corruption, le Parquet National Financier (PNF) s’est intéressé de trop près aux hommes politiques. Quitte à devenir un acteur politique au comportement trouble.
Nous sommes en janvier 2017 à peine le Canard Enchaîné a-t-il commencé le feuilletonnage des turpitudes du candidat Fillon que le Parquet national financier (PNF) ouvre une enquête préliminaire. La suite, on la connaît : le candidat de la droite, donné favori pour la présidentielle, n'est pas qualifié pour le second tour. C'est la première fois que la justice intervient en pleine élection présidentielle. Le dossier sur Fillon était-il vraiment à charge justifiant une action si prompte ? En tout cas, le 10 juin 2020, devant les députés, celle qui était alors procureur du PNF Éliane Houlette, dit avoir reçu des pressions multiples et détaillées de sa hiérarchie judiciaire. Notamment de la part de Catherine Champrenault, procureur de Paris nommée par Taubira. Curieusement, en juin 2019, Houlette disait n'avoir reçu aucune pression...






