Ardent amoureux du patrimoine auquel le gouvernement a confié la mission d’en prendre la défense, Stéphane Bern s’est insurgé : « On me demande, avec une mission présidentielle depuis six ans, de sauver le patrimoine en péril, alors ce n’est pas pour le voir être massacré visuellement par un parc éolien », a-t-il dit, à France Bleu Touraine.
Car, précision utile à l’attention des forcenés de l’énergie verte, le Val de Loire, depuis Sully-sur-Loire (45) jusqu’à Chalonnes-sur-Loire (49), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le 30 novembre 2000, cela, en tant que « paysage culturel exceptionnel le long d'un fleuve », très exactement dans la classification « monument de nature et de culture ». Et par sa position sur l’éperon rocheux qui domine le fleuve, ce joyau de la Renaissance occupe une place prépondérante dans ce paysage exceptionnel.
Très énervé, Stéphane Bern en appelle à la responsabilité du préfet : « Il serait temps que le préfet d’Indre-et-Loire se souvienne que dans ce cône de visibilité, le château d’Amboise et le château de Chaumont-sur-Loire sont des joyaux du Val de Loire, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO », écrit-il sur X, dénonçant également un « déni de démocratie ».