
À l’approche du second tour de la présidentielle roumaine, prévu le 18 mai 2025, l’Union européenne tremble. Le candidat nationaliste George Simion, leader de l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), a dominé le premier tour, avec 40,5 % des voix, porté par une vague de rejet des élites pro-européennes. Inquiète d’un tel score, l’eurodéputée française Valérie Hayer, présidente du groupe Renew, a jeté de l’huile sur le feu en assumant une campagne active pour soutenir le centriste Nicușor Dan, perçu comme le garant des valeurs européennes.