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  • L’industrie française au régime grec

    Les chiffres sont cruels, l’activité des entreprises n’est guère brillante dans le monde, mais c’est en Europe et en France que l’on touche le fond. Eurostat a confirmé ses estimations: au premier trimestre, le PIB de la zone a encore reculé, de 0,2%, et celui de la France a suivi exactement le même chemin. Et les chiffres du deuxième trimestre s’annoncent encore médiocre, si l’on en croit les réponses faites par les entreprises aux enquêtes de conjoncture.

    Les économistes de la société d’investissement Aurel BGC ont eu l’idée de de rassembler les différentes enquêtes PMI (pour Purchasing Managers Index, indices des directeurs des achats) réalisées dans l’industrie de 28 pays au mois de mai. Cette rapide étude comporte deux enseignements majeurs: une confirmation et une information particulièrement désagréable pour nous.

    La confirmation, c’est que l’économie mondiale est en petite forme. Dans ces enquêtes menées par différents organismes (ISM pour les États-Unis, Markit pour l’Europe, etc.), les différentes informations recueillies sur la production, l’emploi, les carnets de commandes et les prix sont synthétisées par un indicateur unique selon la même méthodologie: à 50, l’indicateur signale une stabilité de l’activité, au-dessus de 50 une activité en expansion et en dessous de 50 une activité en repli.

    Pour ces 28 pays, on constate au mois de mai un indice global de 50,6, ce qui indique une expansion très modérée. Les grands pays émergents ne tirent pas beaucoup la croissance mondiale: 51 pour l’Inde, 50,8 pour la Chine, 50,4 pour le Brésil et la Russie. Ce mois de mai a apporté de surcroît une petite déception, avec le recul de l’indice ISM manufacturier aux États-Unis à seulement 49.

    Et l’Europe ?

    L’information désagréable, c’est ce qui se passe en Europe. Prenons le classement par ordre de performance décroissant: l’Allemagne est en tête à 49,4 (ce qui n’est pas merveilleux, même si c’est mieux qu’aux États-Unis), suivie par les Pays-Bas à 48,7, l’Autriche à 48,2, l’Espagne à 48,1 et l’Italie à 47,3. Où est à la France? Elle arrive ensuite à 46,4, malgré un net rebond par rapport à avril, juste devant la Grèce, à 45,3 selon Markit (et non 43,1 comme indiqué sur le graphique).

    Laissons à Chris Williamson, chef économiste à Markit, le soin de commenter ces chiffres, avec une petite note d’espoir et une autre plus inquiétante:

    «Bien que l’industrie manufacturière de l’eurozone continue de se détériorer, l’ampleur du ralentissement de la contraction constaté en mai est de nature à rassurer. (…) Les regards restent tournés vers la France où, depuis le début de l’année, la contraction est plus rapide qu’en Italie ou en Espagne.»

    Ceux qui manifestent publiquement leur inquiétude concernant l’industrie française n’ont malheureusement pas tort.

    Slate  http://fortune.fdesouche.com

  • Une baignade dans le marais

    Selon un sondage de l’institut Vtsiom, 88 % des Russes soutiennent l’interdiction de la propagande homosexuelle. Aussi,  clin d’œil de l’histoire,  c’est au moment ou, dans l’ex Mecque du communisme international, à Moscou,  436 députés de la Douma,  tous partis confondus (une seule  abstention, un seul vote contre)   ont approuvé  en seconde lecture une loi sanctionnant toute propagande homosexuelle en direction des mineurs,  mais aussi une autre punissant les  offenses aux sentiments religieux , que le président du groupe PC-Front de Gauche au Conseil  de Paris , Ian Brossat, annonçait hier son  mariage avec son « compagnon ». L’union sera célébrée par Bertrand Delanoë qui a vu déjà son adjoint Christophe Girard faire de même. Libéraux-libertaires de tous les pays unissez vous : à défaut de briller par la qualité de son travail et   l’intelligence de ses saillies, M Brossat sait  est il est vrai retenir  l’attention du microcosme médiatique par une  défense farouche du lobby LGBT que ne renierait pas Nathalie Kosciuzko-Morizet.  Soit le nouveau cheval de bataille de la galaxie des petits partis communistes et socialo-trotskystes du  Front de Gauche  qui ont  abandonné  la défense des travailleurs français contre celle   de tous les communautarismes.

    Certes,  cela éclaire d’un jour particulier l’énergie dépensée par  ce   bon ami de Jean-Luc Mélenchon qui hurlait en janvier dernier contre « la croisade » des établissements catholiques contre le mariage pour tous.  Ou encore sa réaction hystérique en octobre dernier contre le maire UMP du VIIIè arrondissement, François Lebel,  qui avait attaqué en des termes très durs la loi Taubira dans son bulletin municipal,   qualifié par lui de « torchon d’extrême droite » (sic). Toujours le sens de la mesure au Front de Gauche!

    Cette question est aussi d’actualité à Rome. Selon la  synthèse d’un  échange entre des  responsables de la Confédération latino-américaine et des Caraïbes des religieux et religieuses (CLAR) et  le Pape François le 6 juin dernier,    rapportée mardi  par le site catholique progressiste Reflexión y Liberación et dévoilée mardi,  le Saint-Père aurait déclaré : «Dans la Curie, il y a des gens saints, vraiment, mais il y a aussi un courant de corruption». «On parle de lobby gay, et c’est vrai, il existe. Il faut voir ce que nous pouvons faire».

    Lobby, rappelons le encore,  que nous ne confondons pas en France  avec  l’immense majorité des homosexuels qui aspire au droit à l’indifférence, mais  qui s’affiche de manière provocatrice à l’occasion de la promotion du film  L’inconnu du lac  d’Alain Guiraudie. Une œuvre   récompensée par le prix de la mise en scène dans la section Un certain regard au 66e festival de Cannes, et par la «Queer Palm»,  qui distingue un film des sélections du festival pour son traitement des questions homosexuelles. La commission d’avance sur recettes a fait comme d’habitude du « bon travail »…

    Interdits aux moins de 16 ans, ce film raconte «  l’histoire de Franck, un jeune homosexuel qui vient draguer au bord d’un lac et tombe amoureux de Michel, un homme beau mais dangereux, avec lequel il vit une passion torride et violente. » Le site  Rue 89 indique que «  Pour filmer cette histoire de désirs furieux entre hommes, le cinéaste, d’un strict point de vue narratif, privilégie l’ellipse et le hors-champ. Rayon agitation sexuelle, par contre, il ne cache rien de l’intimité, au repos ou en action, de ses protagonistes. Un choix radical qui donne lieu à des scènes  hot  avec, en gros plans, érections, fellations, éjaculations. »

    Certes, il est bien évidemment de la liberté de chacun de payer son billet pour consommer ce film dans une salle obscure mais certainement pas affirme Bruno Gollnisch , et notamment pour les plus jeunes,  de subir l’affiche de cet opus qui orne 350 panneaux publicitaires, et  sur laquelle on aperçoit   deux hommes en train de s’embrasser et  à l’arrière plan,  une fellation.

     A cette aune,  la décision des maires des réputées conservatrices villes de Versailles et de Saint-Cloud, alertés par des habitants choqués, de retirer ce visuel   se comprend aisément. La  mairie (UMP) de Saint-Cloud, Eric Berdoati,   a expliqué à Rue89 avoir retiré les affiches en raison  de plaintes d’habitants. L’AFP rapporte que  le cabinet du maire (DVD) de Versailles, François de Mazières, a assuré pour sa part que le publicitaire JCDecaux était à l’origine des mesures de retrait.Selon une porte-parole du groupe, celui-ci dément affirmant  avoir enlevé les affiches «à la demande des mairies»…

    Il n’en fallait pas plus pour que le lobby LGBT donne de la  voix et hurle au fascisme, en appelant  ses sympathisants à venir s’embrasser  sur la voie publique (kiss-in) ce mercredi soir  devant l’hôtel de ville de Saint-Cloud. Une  initiative soutenue par Pascale Ourbih, présidente du festival de cinéma gay Chéries-Chéris, qui rendra hommage à Alain Guiraudie  en octobre prochain, mais aussi par le gouvernement Ayrault, via  le  ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti.

     Celle-ci a  a estimé mardi que ces retraits d’affiches constituaient «un acte de censure qui porte atteinte à la liberté de communication et d’expression». L’affiche «ne présente pas les risques pour l’ordre public qui pourraient justifier des mesures de restrictions par les autorités compétentes», au motif ajoute-t-elle qu’elle «a été reproduite dans la plupart des médias alors que le film était dans sa phase promotionnelle» avant sa présentation au festival de Cannes.C’est la  seconde fois en quelques semaines constate Bruno Gollnisch,  que Mme Filipetti se signale à l’attention des familles  par un « laxisme » qui se dissimule derrière une défense bien  galvaudée de la « liberté ».

    Ainsi,  même Ségolène Royal  a accusé le  ministre de la Culture  d’avoir fait déclasser le film Only God Forgives, réalisé par Nicolas Winding Refn  en le faisant passer d’une interdiction aux moins de seize ans aux moins de douze ans. Selon la présidente du Conseil régional de Poitou-charentes,   Aurélie Filipetti  aurait  cédé à la « pression des producteurs ». Sur  France 5, le  2 juin , dans l’émission C politique, Mme Royal a relevé que  « Si les producteurs veulent des films toutes familles, qu’ils fassent des films visibles par toutes les familles . « On ne peut pas à la fois faire les bénéfices liés à des films familiaux et en même temps polluer les jeunes avec des scènes d’extrême violence (…) On n’a pas le droit de faire des choses pareilles et maintenant, c’est interdit aux moins de 12 ans ! ».  Une remarque  de bon sens.

    En guise de conclusion, notons encore que  Régine Vial, responsable du distributeur du long métrage, Les films du Losange,  a également  manifesté sa  «surprise» et sa  «déçeption » à l’annonce  à Saint-Cloud et Versailles du visuel de L’inconnu du lac. « L’affiche est très travaillée, très belle (…), elle se trouve sur 350 autres panneaux publicitaires et ça ne pose pas de problème », a-t-elle estimé. Dans le marais peut être, mais  dans les  « banlieues », même (surtout ?)  pas très catholiques, cela se discute, à  moins  que cette affiche litigieuse  ne soit apposée stratégiquement que  dans certaines communes et pas dans d’autres. Autre question taboue ?

    http://www.gollnisch.com

  • Le devoir d'inventaire (3) Les termites

    Je poursuis dans le cadre de cet article, ce que j'ai nommé l'inventaire, c'est à dire l'état des lieux. Il s'agit donc dans le cas présent d'étudier la notion de «Système » dont j'estime qu'elle est très majoritairement mécomprise.

    Le système n'est nullement limité à ce que l'on a coutume d'appeler l'umps. Ce n'est pas que je veuille préciser par là que ce système ne s'étend pas que sur le segment politique dont les bornes sont l'ump et le parti socialiste, englobant toutes les structures entre les deux, même si cela me semble vrai. C'est que le Système est bien autre et cela est beaucoup plus grave, qu'une simple adhésion à un modèle politico-économique donné.

    Opposant radical, au même titre que le fut en son temps le baron, je n'hésite pas à prôner l'alliance objective avec des forces qui, à l'évidence, ne partage pas ma doxa. Si l'on croit par exemple que plus on va vers la gauche ou à droite, plus ce qu'on y trouve est mauvais, on accepte alors la structuration générale politique – son référentiel - du Système. C'est en effet lui qui pose que le monde politique est un segment, donc linéaire, l'extrême droite au sens topologique du terme étant la plus éloignée de l'extrême gauche topologique. Après tout, pourquoi avoir dans sa forme, attendu l'élection de François Hollande pour proclamer le slogan « Ce n'est pas mon président ? » Faisons donc plutôt nôtre la représentation de Jean-Pierre Faye (1) qui est celle du fer à cheval. Imaginons donc plutôt l'idée du cercle. Dans une telle représentation, en posant que la structure actuelle s'établit entre 0 degré et Pi, c'est à dire la demie partie supérieure du disque, fatalement les opposants les plus radicaux se situent à l'angle 3 Pi sur 2, l'extrême droite par valeur inférieure, l'extrême gauche supérieure, mais l'une et l'autre très proche.

    Cette opposition radicale - s'il y a le baron, il y a aussi Franco Freda – me conduit encore à avoir des contacts, presque toujours téléphoniques, avec des militants de l'extrême gauche topologique. C'est ainsi que ces derniers mois, j'ai eu deux contacts avec deux militantes d'extrême gauche. Dans les deux cas, j'eus le même constat désespérant. Tant que la conversation était d'ordre politique, j'avais droit au même son de cloche. Anticapitalisme bon teint. Dès lors où la conversation portait sur un autre sujet, c'était avec des libérales que je conversais, imprégnées qu'elles étaient du Système. Attention, ces militantes sont cartées à l'extrême gauche, sont sincères dans leur engagement, votent à l'extrême gauche, distribuent des tracts et collent des affiches d'extrême gauche. Pourtant, elles n'en sont pas moins du Système, imprégnées qu'elles en sont. L'erreur bien sur serait de considérer que l'extrême gauche soit une émanation du Système (en quoi Action directe est du Système ?). Erreur que commet aussi la doxa communiste en postulant que toujours, l'extrême droite n'est que la partie la plus en pointe du Système, c'est à dire pour eux du Capital. Rappelons que pour invalider une proposition, il suffit de trouver un contre-exemple. Je l'ai et vous le donne. Drieu, dans la lettre explicitant son suicide, souhaitant bonne chance et succès à Staline. A moins de considérer que Staline est un représentant du Capital – il y en a et la pudeur nous invite à ne pas les juger – force est de constater que Drieu ne peut être assimilé à un agent du Capital. Simplement, parce que opposant radical, Drieu est plus proche de Staline, que de n'importe quel homme politique du monde demo-libéral.

    La notion de « Système » ne doit pas être limité au Système ou à ses opposants. Par exemple, on sait que les catholiques en France votent à hauteur de 80% à droite. On sait aussi que pour beaucoup d'entre eux, ils apprécient Nicolas Sarkozy et par exemple, sa dénonciation de 68, et particulièrement du «jouir sans entraves». On sait aussi que les sociologues des religions considèrent, études à l'appui, que seulement 3% des catholiques sont … catholiques. Les catholiques, à commencer par ceux qui vont à la messe tous les dimanches, ne se confessent plus, malgré les appels répétés du Vatican. Bien sur, la confession n'est pas drôle et ce n'est pas jouissant. C'est donc jouir que de ne pas aller se confesser. On sait aussi l'opposition du Vatican aux pratiques de contraception. Très jouissif que d'utiliser ces moyens. Et on sait très bien que la majorité des catholiques les utilisent: là encore, jouir. En revanche, dans les familles authentiquement catholiques, il y a six, huit, dix enfants. Même constat au sujet des exigences du Carême, seule période – courte – où l'on doit se contenir – c'est à dire ne pas jouir – en s'imposant des contraintes alimentaires. A l'évidence, c'est à dire à la lecture des analyses chiffrées, la quasi des catholiques, préfèrent à l'évidence, jouir. Pourtant ces catholiques jouisseurs se réclament du Catholicisme et de la condamnation du « jouir sans entraves ». Et en plus, ils sont sincères...

    Ces catholiques, que l'on pourrait croire épargnés parce que catholiques, le Système étant dans son fondement majeur, viscéralement anticatholique, sont eux aussi atteints par le Système. Pas différemment des deux militantes d'extrême gauche qui sont représentatives de l'ensemble. A l'image de la demeure rongée par les termites, si l'ensemble de prime abord semble préservé, tout l'intérieur est atteint. Et bien évidemment, ce n'est pas l'apparence saine qu'il faut retenir, mais bien l'intérieur contaminé. D'où la tragédie que connaît le Vatican: se trouver à la tête de catholiques européens non catholiques, se réclamant, et de bonne foi, du Catholicisme. Voilà qui explique que l'Eglise ait fait une croix sur l'Europe. Voilà aussi le pourquoi des tentatives multiples de Benoît XVI pour ramener dans l'Eglise, traditionalistes et intégristes qui, s'ils sont certes des enfants terribles, n'en sont pas moins eux, authentiquement catholiques.

    On comprend dès lors qu'il ne s'agit pas tant de politique lorsqu'on évoque la notion de Système, que d'une mue psychologique qui touche les Français en particulier et les Européens plus généralement. Et c'est beaucoup plus grave et bien sur pernicieux. Après tout, n'était-ce pas jouir, Monsieur Nicolas Sarkozy, que de s'augmenter de 140%, ce à peine avoir été élu ? Le dénonciateur du « jouir sans entraves » est un … jouisseur. N'allez pas croire que l'ancien président ait menti sur le sujet: il est totalement convaincu, sincère qu'il est, d'être totalement opposé à la pensée de 1968. Et bien sur, il se trompe. Etre sincère ne signifie pas nécessairement être dans le vrai.

    Ce que je viens de faire pour les militants d'extrême gauche - pas tous, Dieu merci ! - pour les catholiques - pas tous, Dieu merci ! - peut être extrapolé à la plupart des autres catégories, à commencer par celles dont on pourrait croire qu'elles sont d'opposition au Système. A titre d'exemple, quel est le pourcentage d'écologistes authentiques ? Infinitésimal. S'il faut être courageux pour porter un gros badge représentant une croix gammée lorsqu'on est dans la rue – imaginez la haine dont on est alors l'objet – je sais très bien par expérience que la majorité d'entre eux sont eux aussi termités. Là encore, ils sont, tout comme les catholiques, tout comme les militants d'extrême gauche, sincères et croient être véritablement nationaux-socialistes.

    N'ont survécu au Système, que ceux que le baron qualifiée de « personnalité différenciée ». Ainsi par exemple pour évoquer la littérature et le théâtre, le personnage principal du « meilleur de mondes » ou de « Rhinocéros ».

    Serons étudiés dans l'article suivant qui poursuivra la série «devoir d'inventaire», le fait que Marx soit passé à côté de l'essentiel (on verra que vivant à son époque, il ne pouvait savoir. Il n'a donc pas compris le capitalisme.) et le pourquoi de la réussite du Système, sa clef de voûte n'ayant pas encore été nommée et analysée. Cette clef sera communiquée.

    Alain Rebours http://www.voxnr.com/

  • Anthonin Lamoureux Je connais Esteban, c'est un garçon correct, tout le contraire d'une brute

    Je connais Esteban, c'est un garçon correct, tout le contraire d'une brute J'ai eu l'occasion de rencontrer au Local le jeune Esteban lors des conférences organisées dans cet unique lieu d'échanges parisien. A l'époque, il venait de décrocher un emploi d'agent de sécurité et il était extrêmement fier de devenir ainsi autonome. Estéban était (et l'est toujours) un jeune sympa aimant rigoler et jamais je n'ai senti d'agressivité en lui. Il n'est pas non plus un baraqué comme l'a prétendu le procureur mais un jeune de 1,80 mètre pour 66 kilos. Il venait au Local autant pour rencontrer des gens que pour s'instruire, voulant comprendre les enjeux de la mondialisation ainsi que la lutte des prolétaires dans un monde sans repères.

    C'est ainsi qu'Esteban avait découvert la lutte contre la violence faite aux animaux et avait participé à des évènements avec certaines associations. Il vendait également la revue Salut public dans la rue. Revue dans laquelle j'écris et où j'avais fait une interview exclusive d'Aldo Sterone, cet Algérien très connu du net qui n'accepte pas la déchéance de la France et de ses Lumières. Ce n'était donc pas une revue xénophobe ou raciste.

    Bref, Esteban était un joyeux jeune homme d'origine immigrée, né à Cadix en Espagne, qui travaillait dans des conditions difficiles. Rien à voir donc avec un dangereux fasciste sanguinaire.

    J'ai été terriblement surpris d'apprendre qu'il avait été impliqué dans la mort de ce jeune antifa. Puis au fur et à mesure, les informations ont précisé le contexte.

    Un groupe d'antifa s'est rendu « fortuitement » (dixit le procureur) à une vente privée de vêtements prisée par les nationalistes. Ce groupe d'antifa a insulté, selon plusieurs témoins, les skins qui, de leur côté, cherchaient à temporiser. Les skins, disciplinés et habitués aux provocations, ont alerté la sécurité car ils savent que les antifa sont des groupes violents (cf les Black Blocks à Strasbourg ou encore les coups de couteaux portés à un des leurs il y a quelques semaines). Un agent de sécurité a confirmé cette version et les skins ont patienté 30 mn avant de partir.

    Katia, la compagne d'Esteban, a appelé à l'aide son chéri lorsqu'elle a vu les antifa les attendre dehors. Estéban avait à peu près le même gabarit que Clément Méric (60 kg) et a défendu sa compagne sans utiliser de poing américain (dixit le médecin légiste).

    Faut-il rappeler que c'est Aurélien Boudon, antifa expérimenté de 4 ans l'ainé de Méric, qui a poussé son compère à la bagarre alors même que ce dernier sortait d'une leucémie. Il appartient au légiste d'expliquer pourquoi Clément Méric est mort des coups d'un jeune de même gabarit inexpérimenté dans le combat. Car Estéban n'était pas un bagarreur et il n'avait pas de fichier à ce sujet.

    La France est triste car elle a perdu deux de ses fils, l'un est mort pour avoir été formaté à chercher à se battre (« Ce sont des gens qui ne devraient même pas être vivants. ») pour défendre sa vision du monde et un autre, ainsi que ses parents et ses proches, doit être ravagé pour avoir retiré involontairement sa vie à un ancien leucémique afin de défendre sa compagne.

    Quant à savoir quel mouvement devrait être dissout, la question ne devrait même pas se poser et j'espère que la justice sanctionnera lourdement les antifa qui instrumentalisent un jeune majeur afin de défendre la mondialisation. Car deux visions de la France se sont affrontées : celle d'un adolescent issu de la Bretagne qui a lutté pour que Starbucks puisse s'implanter à Montmartre contre celle d'un jeune né en Espagne mais qui remercie la France pour avoir donné un emploi à son père.

    http://www.voxnr.com/

  • Les racailles qui ont attaqué le RER D à Grigny condamnées à des peines dérisoires

    Le tribunal pour enfants d’Évry a prononcé mardi soir des peines dérisoires contre les voyous africains qui avaient participé à une série d’attaques du RER D en gare de Grigny dans l’Essonne.

    Cinq jeunes racailles ont été condamnées à des peines de prison avec sursis dont trois à 10 mois, les autres ont reçu de la part du tribunal des avertissements solennels (attention!), une mesure de protection judiciaire ou 70 heures de travaux d’intérêt général. Un prévenu a même été relaxé.

    Mieux vaut donc dévaliser un train et agresser ses voyageurs que manifester pacifiquement contre les parodies de mariage entre invertis, les risques judiciaires sont bien moindres…

    Ci-dessous un reportage sur le bonheur du « vivre ensemble » dans le RER D :

    http://www.contre-info.com/

  • JUSTICE pour les Hommen !

    Février 2013 : Des Femen profanent Notre Dame de Paris, le torse couvert d’injures, elles détériorent volontairement une des nouvelles cloches exposées dans la nef. Refusant de sortir, elles font preuve de violences sans état d’âme.

    Elles sont relâchées par les forces de police, sans garde à vue, après un simple contrôle d’identité.

    Juin 2013 : Des Homen « profanent » Roland Garros. Pacifiques, ils se laissent interpeller par les équipes de sécurité.

    Après 48 h de garde à vue, ils sont déférés au Palais de Justice et doivent être jugés en comparution immédiate aujourd’hui à 9 h sous le motif fallacieux de violence volontaire aggravée.

    Ainsi il est plus grave de perturber un match de tennis, rendez-vous de la jet set internationale que de souiller la cathédrale de Paris, mémoire millénaire des peuples de France.

    Jusqu’à quand , les Français supporteront-ils de tels dénis de justice ? Jusqu’à quand la police de la pensée dira-t-elle sa loi ?

    Le jeune homme en rouge de Roland Garros, fait écho à la jeune femme en rouge de la place Taksim. Ils sont tous deux symboles de liberté face à l’oppression. Les gouvernements légaux de Turquie et de France se ressemblent. Ils perdent leur légitimité car ils violent la conscience des peuples.

    Peuple de Paris, peuples de France, levez-vous ! Soutenez ces jeunes gens qui eux réclamaient justice pour vos enfants ! Venez devant le Palais de justice à Paris, comme ils viennent place Taksim à Istanbul. A Bordeaux, Grenoble, Lyon ou Marseille, retrouvez-vous devant les tribunaux ! Demandez justice !

    Hildegarde http://www.actionfrancaise.net

     
  • [Vidéo] L’accord de libre échange entre l’UE et l’Amérique du Nord

    Le 23 mai 2013, les députés européens ont adopté une résolution demandant à ce que le Parlement européen soit pleinement associé aux négociations à venir sur l’accord de libre-échange avec les États-Unis. Hervé Juvin nous en développe les tenants et les aboutissants.


    Traité de libre échange entre l'UE et l... par realpolitiktv

  • Il serait plus courageux de dissoudre l’Union Racaille

    Entretien sur Boulevard Voltaire avec Renaud Camus

    Comment avez-vous perçu les réactions de la classe politique et des médias à l’annonce de la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric ?

    Comme de la farce greffée sur de la tragédie, ce qui doit être la définition du mélo, non ? Mélenchon est notre Robert Macaire, il ressuscite le boulevard du Crime.

    Évidemment, par curiosité, on aurait aimé voir ce qui se serait passé si, trente secondes plus tôt ou trente secondes plus tard, un poing « antifa » avait renversé et tué malencontreusement un pauvre jeune « fa ». En tout cas, c’est bien la première fois que les belles âmes de gauche, et celles de la droite remplaciste, daignent verser des larmes sur la mort d’un p’tit gars bien de chez nous, tué par un immigré. N’était le chagrin qu’on éprouve de cette mort idiote, on se réjouirait presque de voir ça…

    Le look, la fréquentation des mêmes lieux, une violence à fleur de peau : skinhead et antifa se ressemblent comme deux gouttes d’eau…[...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Vendredi 14 juin : Opération “Pour la fête des pères, les papas parlent aux papas”

    Vendredi 14 juin : Opération “Pour la fête des pères, les papas parlent aux papas”

    Ce dimanche 16 juin 2013 est certainement  la dernière fête des pères. Désormais, pour empêcher toute discrimination envers les enfants de familles dont les parents 1 et 2 sont des lesbiennes, la fête des pères doit être retirée des calendriers. Ainsi, on évitera que des enfants ne puissent, ce dimanche là, offrir un cadeau à un papa… qui n’a pas d’existence. Et puis désormais le mot père est banni de l’état civil. Il en est de même concernant la fête des mères.

    En attendant, on va expliquer aux enfants qu’au nom de la théorie du « gender », de toute manière tout cela n’a pas de sens puisque « papa porte une robe ». C’est en effet le titre d’un album que l’éducation nationale de Vincent Peillon fait entrer dans le programme des CP-CE1. Pour « arracher les enfants à leurs stéréotypes familiaux » (sic).
    Si le port de la robe par les hommes n’était qu’une mode, cela ne nous dérangerait pas : après tout, les Ecossais portent le kilt, les Latins portaient la tunique, et dans de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Afrique les hommes portent des robes… sans parler des prêtres catholiques avec leurs soutanes !
    Sauf qu’ici, il ne s’agit pas de mode : le « papa » que Vincent Peillon propose à nos enfants ne se contente pas de porter une robe, il se maquille comme une femme, et peut-être s’épile-t-il comme elle ; passons sur le reste. L’objectif est donc bien l’indifférenciation des genres : avec le « gender », papa porte les attributs de maman, papa est une femme comme les autres.

    On se demande pourquoi Vincent Peillon n’est pas venu présenter sa réforme en robe ? Peur du ridicule ? Serait-il aussi sclérosé que la société dont il condamne les modèles ?

    Alors, nous, PAPAS EN COLERE, nous proposons de faire cela à sa place et d’aller présenter en robe le programme que Vincent Peillon destine à nos enfants, pour que les gens sachent de quoi il nous parle réellement, ce que nous propose en vérité le gouvernement.

    Nous vous proposons donc de participer à l’opération :« Pour la fête des pères, les papas parlent aux papas »

    Vendredi 14 juin, à la sortie de l’école primaire de votre quartier ou de votre village, 16h30 (sortie de classes), venez tracter contre « le gender à l’école » habillés en robe (nos épouses arriverons à coup sûr à trouver quelque chose qui nous ira !) : la robe est le point essentiel car c’est ce qui pour nous, papas, sera un attifement qui donnera son retentissement à l’opération : nous démontrerons ainsi que la question des rôles respectifs de la femme et de l’homme n’est pas une question de préjugés mais que l’apparence vestimentaire est la clef de l’identification visuelle de nos égales, inimitables et naturelles respectives dignités.

    Il n’y a pas besoin de déclaration préalable à faire aux autorités publiques pour un tractage : on y va, on le fait, on explique aux parents d’élèves, aux enfants, c’est tout.

    Auparavant, imprimez les tracts joints à ce message et photocopiez-les : deux tracts format B5 sur une même feuille A4 que vous coupez en deux permettra des économies de papier (pauvres arbres…), et limitez le nombre de tracts au nombre d’élèves de l’école. La BD en partie gauche est destinée aux enfants, la partie droite aux parents.

    Soyez au minimum deux pour un tractage : il n’est pas donné à tout le monde d’affronter, isolé, les sarcasmes inévitables ; on tient parce qu’on se soutient.

    Ne forcez pas les gens à prendre vos tracts s’ils n’en veulent pas : votre présence est en soit un témoignage et nos actions sont aussi pacifiques que transgressives.

    N’en rajoutez pas sur le ridicule : il ne s’agit pas d’une gay-pride à l’envers mais d’une opération d’information des familles de vos écoles sur les dangers de l’idéologie du gender que Vincent Peillon veut introduire dans les programmes scolaires. Maquillages outranciers et autres strings doivent rester l’apanage des provocations du lobby gay. Comme toujours nous saurons agir avec la plus grande dignité.

    Avant de quitter les lieux, ramassez les tracts que des gens auraient jetés par terre.

    L’avant-veille ou la veille, prévenez la presse locale pour que l’opération ait du retentissement.
    Pour récupérer le tract en format PDF, un modèle de communiqué de presse et un argumentaire, écrivez-nous à : papasencolere@gmail.fr

    Nous voulons notre fête des pères : ni le gouvernement, ni le lobby gay ne pourront nous en priver.

    Faites passer largement.

    Bon courage à tous les participants et en avant les PAPAS EN COLERE contre le « gender ».

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  • Clément Méric : les Japonais de la rue Saint-Guillaume

    Clément Méric : les Japonais de la rue Saint-Guillaume

    Les antifas cagoulés et armés dont faisait partie Clément Méric. Crédit photo : DR

    PARIS (via Polémia) - Une mort inutile. En 1974 le monde découvrait l’odyssée d’Hiro Onoda, ce soldat japonais caché dans la jungle de l’île de Lubang et qui continuait la guerre du Pacifique tout seul, ne sachant pas que le Japon avait capitulé en 1945. En juin 2013, à l’occasion de l’émotion causée par la mort de Clément Méric, on découvre qu’il existe encore des « militants antifascistes », 68 ans après la disparition du fascisme en 1945. Là s’arrête la similitude, hélas.

    L’un savait, l’autre ne savait pas
    H. Onoda était un soldat et il avait l’excuse de son devoir d’obéissance militaire et de son isolement. Il n’a d’ailleurs accepté de se rendre qu’en présence de son ancien supérieur qui seul put le persuader que la guerre était vraiment terminée.

    C. Méric était un étudiant de 19 ans en sciences politiques qui de ce fait ne pouvait ignorer que le fascisme avait été rayé de la carte de l’Europe en 1945 : à la fois politiquement, militairement et moralement.

    Ou alors il faut s’inquiéter sérieusement de la nature de l’enseignement qui est dispensé dans la célèbre école de la rue Saint-Guillaume à Paris.

    L’antifascisme : un combat sans risque
    H. Onoda continuait sa guerre dans des conditions matérielles et morales extrêmement difficiles : c’est pourquoi à son retour au Japon, il fut salué comme un héros.

    Les «militants antifascistes » français du XXIème siècle, eux, vivent confortablement installés dans le Système. Ils ont pignon sur rue et disposent de la bienveillance médiatique, de celle du corps enseignant, des ligues de vertu et donc des institutions. A la différence de leurs grands-parents qui ont vraiment combattu ou subi le fascisme dans la première moitié du XXème siècle, ils ne risquent rien de grave.

    Se tromper d’époque
    H. Onoda vivait dans la peur d’être découvert et fait prisonnier car il se croyait toujours en guerre.

    Les « militants antifascistes » du XXIème siècle, eux, se trompent à la fois d’époque et de combat.

    On leur fait croire qu’il faut lutter contre le fascisme immonde et toujours renaissant, mais on leur fait en réalité jouer le rôle d’idiots utiles du néo-capitalisme : car on leur fait s’attaquer non aux « fascistes » mais à tous ceux qui résistent à la transformation de notre société voulue par l’oligarchie financière et qui se trouvent disqualifiés par le Système sous le vocable « extrême droite ».

    Les antifascistes de gauche sincères sont de malheureux schizophrènes pour cette raison.

    Mort inutile
    H. Onoda n’est pas mort dans la jungle. Il a rempli le premier devoir du soldat : survivre pour mener sa mission jusqu’à ce qu’on le relève. Son action avait donc un sens. C’est pourquoi H. Onoda fut salué à son retour, non comme un soldat perdu mais comme l’incarnation vivante du code de l’honneur militaire nippon.

    C. Méric, lui, est mort pour rien : en militant d’une cause morte et en victime accidentelle de la violence qui ronge notre société. C’est-à-dire en victime des effets de l’idéologie pour laquelle il militait.

    Michel Geoffroy http://fr.novopress.info