Elles sont trente-cinq à avoir signé une « charte de la diversité », dernier avatar de la préférence étrangère. Trente-cinq entreprises qui devancent la folle inquisition lancée par jean-Louis Borloo pour imposer par « la voie législative » la discrimination positive.
PSA Peugeot Citroën, Adecco, France Télévision, Casino, Axa, Canal Plus, Carrefour, Pinault-Printemps-Redoute... pour ne citer que les plus connues. Il n'aura pas fallu de longues objurgations ministérielles pour que ces entreprises signent des deux mains la « charte de la diversité » proposée par l'institut Montaigne et son très cosmopolite président Claude Bébéar.
Partant une fois encore d'un sophisme récurrent (les discriminations à l'embauche dont seraient victimes les jeunes des banlieues), le ministre des Affaires sociales, le socialisant Jean-Louis Borloo, enjoint les entreprises à recruter des diplômés issus des zones sensibles, des cadres et ingénieurs non français, à favoriser l'embauche de personnes issues de l'immigration. Dans une République qui ne reconnaît pas les spécificités ethniques, ce communautarisme à peine voilé dérange et brise l'illusoire principe d'égalité.
Dans la France chiraquienne, les derniers arrivés doivent être les premiers servis.
Plus qu'un objectif, cette préférence étrangère deviendra un dogme, inscrit dans la loi si les entreprises traînent les pieds. « Si besoin est dans six mois, on choisira la voie législative » (le même Borloo).
Folle inquisition
Dans cette folle inquisition où l'on ne recule devant rien pour plaire aux pythies du politiquement correct, la majorité présidentielle se lance dans une course éperdue à la conquête du Graal cosmopolite. Laissant la gauche bouche bée. La tentative surréaliste d'instituer le cv anonyme, ne comportant ni le nom, le sexe, l'âge, la nationalité ou la photographie du demandeur d'emploi, a été finalement abandonnée. Ses prosélytes ne venaient pas des rangs du PC ou du PS, mais appartiennent au clan chiraquien pour la première (Françoise de Panafieu) et au cercle des Bayroutistes pour le second (Francis Vercarmer). Les deux élus avaient le soutien d'un Borloo dont l'unique préoccupation ministérielle se résume à l'apologie de la préférence étrangère (mais n'est-ce pas pour ce penchant immigrationniste prononcé que Chirac en a fait son protégé ?). Si la majorité a provisoirement reculé, le gouvernement n'entend pas en rester là. Le ministre des Affaires sociales a proposé à l'ancien ministre... socialiste (!) Roger Fauroux et ancien président du Haut Conseil à l'Intégration « de présider une commission technique sur ce sujet avec l'ANPE, les organismes de placement, les chasseurs de tête, le patronat et les partenaires sociaux ».
Histoire de ne pas lâcher si vite le morceau et de passer en force au cas où les derniers députés de droite perdus dans le magma UMP trouveraient cette offensive immigrationniste quelque peu gênante dans un pays où des millions de Français de souche sont sans emploi...
Le scandaleux rapport Bébéar
• Fanatique du libéralisme qui lançait en 2002 « un appel à plus d'immigration contrôlée », Claude Bébéar est un apôtre de la discrimination positive. Son rapport truffé de clichés remis au Premier ministre est un long catalogue de mesures toutes aussi dangereuses les unes que les autres (comme celle visant à faire croire que les jeunes des quartiers sont au chômage parce qu'ils sont victimes de discrimination et non parce qu'ils sont rétifs pour une bonne partie à l'idée de discipline, d'efforts et d'apprentissage). Du fichage des entreprises, où les salariés seront invités à déclarer leur appartenance à une minorité visible, aux « audits diversité », sorte de palmarès des entreprises les plus cosmopolites, le président du Conseil de surveillance d'Axa ne recule devant rien pour donner corps au fantasme d'une France pour tous. Une obsession poussée à son paroxysme qui ne cache même plus ses relents de racisme anti-français. Au nom du dogme de la diversité ethnique, on cherche à implanter dans le monde économique, des « entreprises aux couleurs de la France » qui ne tiennent compte ni des réalités, ni des exigences de la compétitivité.
Insensé mais ô combien révélateur de la pensée d'un homme, subjugué par le « melting-pot avec les jeunes issus de l'immigration africaine et nord-africaine » et qui plaide ouvertement pour une « intégration par le mélange des populations ».
Français d'Abord! janvier 2005
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L'ALLEMAGNE APRÈS LA RÉUNIFICATION
Vingt ans après la réunification allemande on peut à nouveau réfléchir sur ce pays, symbole de l'homme blanc, qui ne pourra jamais laisser indifférents les Français.
L'Allemagne des rêveurs, « l'Allemagne, notre mère à tous » (Gérard de Nerval) celle de nos fantasmes comme dans Koenigsmark de Pierre Benoît ou celle des admirateurs lucides (Madame de Staël). Au cours de notre histoire elle a suscité les passions les plus contradictoires. Exemple : la Droite française successivement germanophobe (Maurras, Barrès), puis germanophile ou inversement. Maurras opposait la France gréco-latine à la barbarie germanique. Comportement révélateur d'une relation amour-haine.
Le reproche le plus fréquent est l'accusation de bellicisme, inhérent, parait-il, au peuple allemand. A-t-on oublié que du temps de Louis XIV, des guerres révolutionnaires et napoléoniennes, c'était la France qui semait la guerre et la mort en Europe, avant qu'elle ne s'occupe de ses conquêtes coloniales ?
Serge-Christophe Kolm dans un article qualifiait la culture allemande de somptueuse. Et comment ! Puisque pratiquement toute la pensée moderne du XIXème siècle s'est faite dans le cadre de la culture allemande. Énumérons : en physique la mécanique quantique avec Planck, Heisenberg, Schrôdinger (Autriche). La physique statistique avec, comme père fondateur Boltzmann, fut une révolution intellectuelle puisqu'elle s'opposait au déterminisme de la physique classique. La relativité, œuvre d'Einstein (Juif allemand). En sciences humaines, Vienne a brillé sans égal : psychanalyse, psychologie... En Allemagne même, Max Weber peut être considéré comme le plus grand sociologue. En philosophie avec Hegel est née la philosophie moderne qui s'est prolongée jusqu'à la phénoménologie (Husserl Heidegger). Nous ne pouvons passer sous silence le marxisme, la pensée de Nietzsche, les travaux sur la logique de Frege et le néopositivisme du «Wienerkreis», cercle de Vienne : courants très différents.
Il s'est passé dans un espace géographique et culturel restreint la plus grande révolution intellectuelle de l'humanité. On peut au passage souligner comme un hommage paradoxal à cette culture le fait que l'élite des Juifs ait été de culture allemande (Einstein, Hussert, Hilbert, Freud, Popper... ), nourrie dans ce terreau.
La France, quant à elle, a été la première dans la production des mathématiques pures et fondamentales, la littérature psychologique (à opposer à une littérature plus philosophique outre-Rhin) et la peinture moderne.
Avec les mathématiques (plus un langage qu'une pensée) nous pouvons dire que la pensée pure et la musique, où l'immense apport des compositeurs allemands ou autrichiens n'est même pas à démontrer, constituent les productions les plus hautes de l'esprit humain.
L'Allemagne, après la période sombre, est redevenue une superpuissance économique. L'équilibre européen savamment construit après la seconde guerre mondiale s'écroule, puisque celui qui possède la superpuissance économique possède à moyen ou long terme le reste (le politique, le culturel, le militaire ... ).
L'Allemagne peut, comme le Japon, devenir à elle seule une superpuissance. Si elle accepte le jeu de l'Europe, ce sera alors pour la dominer.
Le domaine sportif reste pour l'homme de la rue le plus symbolique. Des jeux olympiques de Berlin en 1936 l'histoire officielle (celle des vainqueurs) cite toujours l'exemple de Jesse avens qui a gagné le 100 m et le saut en longueur. Ce qui est moins dit, pour ne pas dire pas du tout, fut que l'Allemagne avait fait une véritable razzia de médailles d'or et avait largement dominé les autres pays. Quant à Jesse avens, pour ceux qui connaissent la question, il fut surtout le symbole de la première utilisation des dopants par les athlètes américains. Cette suprématie dans le sport va sans doute se reproduire avec la réunification. L'Allemagne ne vient-elle pas déjà de gagner l'EURO 96 de foot ? Peut-on reprocher à un peuple d'être le meilleur dans des domaines pacifiques ?
La France, prisonnière de son passé colonial, évolue vers un pays multi-communautaire et multi-confessionnel qui, face aux Allemands peuple toujours homogène, prend le risque de s'affaiblir et imploser dans ses contradictions et ses forces centrifuges. En 1989, dix-neuf turcs ont été naturalisés allemands, chiffre qu'il faut comparer aux dizaines de milliers d'Africains qui, chaque année sont naturalisés en France. En effet, l'Allemagne pratique le «jus sanguini», droit du sang, et non le «jus soli», droit du sol qui est celui de notre pays.
La France, plus vieil État-Nation d'Europe, constituée jusqu'à maintenant de Gaulois (donc des Celtes), d'ailleurs un peu mâtinés de Germains avec les invasions du IIIème au Vlllème siècle, va-t-elle retrouver le sursaut qui en fera de nouveau une puissance capable de rivaliser avec l'Allemagne pour continuer à former ces deux vieux peuples européens complémentaires qui ont le plus contribué au rayonnement de l'Europe et des Européens ?
par Patrice GROS-SUAUDEAU 1996 -
10 juillet 1943 Les Anglo-Saxons débarquent en Sicile
Le 10 juillet 1943, les Anglo-Saxons débarquent en Sicile. C'est l'opération «Husky». Les troupes italiennes et allemandes sont prises au dépourvu et en cinq semaines, les Alliés s'emparent de l'île. À Rome, le gouvernement est pris de panique...
Christophe Burgeon et Nicolas ContorUne action périphérique décisive
Le 13 mai 1943, les Alliés ont définitivement défait l'Afrikakorps du maréchal Rommel et repris l'Afrique du Nord. Le Premier ministre britannique Winston Churchill, adepte des attaques à la périphérie (1915 : Dardanelles, 1940 : Narvik) préconise cette fois comme prochaine étape un débarquement en Europe du Sud.
C'est la Sicile qui est choisie. Le débarquement dans cette île occupée par les troupes italiennes et allemandes, préférée finalement à la Sardaigne, doit assurer le contrôle de la majeure partie de la Méditerranée et de tous les atouts stratégiques s'y rapportant, telles que les communications maritimes, provoquer l'ouverture d'un «second front», tant désiré par Staline qui voulait «soulager» ses armées, durement attaquées à Koursk, et surtout déboucher sur l'invasion de l'Italie par le Sud et provoquer indubitablement la chute du meilleur allié de Hitler : Mussolini.
Au début du mois de mai, Eisenhower, général en chef des armées alliées, approuve les plans définitifs du débarquement : cent soixante mille soldats, quatorze mille véhicules, quatre mille avions, deux mille cinq cents navires, mille huit cents canons et six cents chars sous le commandement du général Alexander, adjoint d'«Ike».
Trois mouvements principaux sont programmés :
-un débarquement amphibie de la VIIe armée américaine sous le commandement du général Patton au Sud-Sud-Ouest de l'île (Licata, Scoglitti et surtout Gela),
- un débarquement amphibie de la VIIIe armée britannique sous les ordres du général Montgomery dans la presqu'île de Pachino et dans le golfe de Noto au Sud-Est de la Sicile comportant des troupes canadiennes, dirigées par la major-général Crerar,
-deux groupes navals doivent soutenir la percée des Alliés vers l'intérieur de l'île.Face à ces forces, l'on dénombre quatre divisions italiennes et six autres divisions côtières statiques, mal équipées et peu motivées, soit environ deux cent mille hommes. Le général Guzzoni, qui est à leur tête, ne se fait pas beaucoup d'illusions sur leur degré de combativité. La XVe division de «Panzergrenadiere» et la brillante division «Hermann Goering», envoyée en Sicile fin juin, composée de cinquante mille Allemands, sont venues en renfort mais malgré cela, la supériorité des troupes alliées est incontestable.
Débandade italienne
Après avoir pilonné les plages siciliennes le 9 juillet 1943, le débarquement s'opère dans la nuit du 9 au 10 juillet. À leur entrée dans Gela, les Américains se heurtent à une contre-offensive allemande impressionnante, contrairement aux Britanniques qui, de leur côté, progressent rapidement le long de la côte est en direction de Syracuse et de Catane. La jonction des deux alliés doit se faire à Messine.
Après seulement quelques jours, il apparaît que les 90.000 Allemands qui étaient postés à l'ouest de la Sicile se sont repliés vers Enna - carrefour routier stratégique - dans l'unique but de retarder un temps soit peu l'invasion de la péninsule italienne qui apparaît, déjà à ce moment-là, comme inévitable. Les Italiens, eux, ont très vite baissé les bras ; la plupart d'entre eux sont des Siciliens qui ne voient pas l'utilité de se battre pour un dirigeant infâme.
Montgomery ordonne alors aux Ière et IIe Brigades canadiennes de couper la route aux Allemands en se dirigeant immédiatement au centre de l'île et de mettre à mal la fuite de l'ennemi qui, sur leurs passages, détruisent nombre de ponts et de routes pour retarder les unités mécanisées de leurs adversaires.
Les Américains, motivés par leur chef qui exige d'arriver à Messine avant les Anglais, entreprennent une guerre moderne de mouvement qui les conduit à la prise de Palerme le 22 juillet - date où la moitié de la Sicile appartient alors aux Alliés ; tandis que les Britanniques ont dû freiner leur avance à la mi-juillet dans la plaine de Catane. À cette période, alors que les Italiens ne combattent presque plus, les Allemands ont quatre divisions sur l'île. Le 8 août la 3e division américaine prend Sant'Agata. Le même jour, la 78e division britannique s'empare de Bronte. Messine, ville symbolisant le couronnement des Alliés en Sicile, tombe le 17 août 1943.
La Sicile est désormais aux mains des Anglo-Saxons et ceux-ci, sans attendre, prennent pied sur la péninsule. Pendant ce temps, à Rome, c'est la panique. Le 25 juillet 1943, les membres du Grand Conseil fasciste et le roi ont anticipé la défaite en renversant sans état d'âme l'idole qu'ils avaient adoré, le Duce Benito Mussolini.
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En France, on peut entraver la liberté d'expression des défenseurs de la famille mais pas celle des blasphémateurs
Revenons sur quelques faits des dernières semaines. Un jeune garçon, Nicolas, étudiant bien noté, casier judiciaire vierge, a été condamné à quatre mois de prison dont deux fermes et jeté en cellule à Fleury-Mérogis pour avoir manifesté contre la loi Taubira lors de l'intervention télévisée de François Hollande sur M6.
Trente-deux personnes, bons Français sans histoire, ont été condamnés à des amendes, parfois lourdes (jusque 2.000 euros), pour avoir simplement exprimé leur indignation durant des représentations d'un spectacle subventionné au cours duquel on déversait un liquide symbolisant les excréments sur le portrait du Christ, odeur artificielle à l'appui. Leur "délit" relève de "l'entrave à la liberté d'expression".
Le Dr Xavier Dor a été envoyé devant les Tribunaux et un magistrat a évoqué la nécessité pour l'inculpé de se faire soigner psychiatriquement, au motif qu'il avait offert une paire de chaussons à une femme enceinte entrant dans un centre de planning familial.
Des "veilleurs debout" ont été arrêtés par la police pour être restés immobiles et silencieux, chacun tel un reproche vivant, devant l'Elysée.
Giorgi, un Rom arrêté à Arles pour avoir agressé une dame de 85 ans, a obtenu la relaxe devant le tribunal de grande instance de Tarascon.
En France, on peut insulter Dieu mais on ne peut pas critiquer la loi Taubira ni chahuter un ministre.
En France, on peut entraver la liberté d'expression des défenseurs de la famille mais pas celle des blasphémateurs.
En France, mieux vaut voler, piller, agresser, incendier des voitures, que défendre le Christ ou la Famille.
Pendant ce temps, les parlementaires continuent durant cet été d'échafauder leurs mauvais coups : proposition de loi autorisant la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, travaux préparant les offensives en faveur de l'euthanasie, de l'idéologie du genre,...
Marseille, capitale estivale des invertis
Et la dissolution des moeurs s'installe à l'aide de l'argent du contribuable.
Comme à Marseille qui s'apprête à accueillir du 10 au 20 juillet "l'EuroPride", grand rassemblement LGBTQI (pour... LesBiGayTransQueerIntersexe). Marseille dont le sénateur-maire Jean-Claude Gaudin, est chef de groupe UMP au Sénat. De quoi se souvenir de la façon dont les élus UMP, après avoir paradé à la Manif Pour Tous, avaient pratiqué l'entente cordiale avec la gauche lors du vote de la loi Taubira.
Mais revenons à Marseille et l'EuroPride. L'Office de Tourisme de Marseille publie sur son site : "L'événement EuroPride Marseille Méditerranée 2013, fortement soutenu par les collectivités locales et territoriales, est labellisé Marseille-Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture". Voilà une petite phrase qui retient doublement notre attention.
1° D'abord au sujet du fort soutien des collectivités locales et territoriales. Traduisez : l'argent du contribuable subventionne cette méga-sauterie homosexuelle. Des subventions de plusieurs centaines de milliers d'euros accordées via l'entremise de la Ville de Marseille, du Conseil Régional PACA et du Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Et ce alors que cette fiesta LBGTQI peut aussi compter sur de nombreux et importants sponsors et partenaires (Crédit Mutuel, Air France, Kronenbourg, Ricard, NRJ,...).
2° Mais à quoi va servir tout cet argent ? Au programme de l'EuroPride : village associatif, plage privatisée, conférences, festival cinématographique, expositions, défilé dans les rues de Marseille et beaucoup de soirées "électro sexe" avec "Pornos Stars" à l'affiche.
Et c'est ce genre d'événement qui mérite un label Marseille-Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture !!!
Notons que les organisateurs avaient initialement annoncé que cette EuroPride serait l'occasion de 2013 "mariages" d'homosexuels français et de l'étranger. La provocation de trop ? Une mise au point précise : "Dans un but de rassemblement de toutes les dynamiques, en concertation avec les principaux protagonistes, la célébration des 2013 mariages sera remplacée par un acte fort" dont la teneur n'est pas encore rendue publique.
Signalons encore que les organisateurs ont voulu mettre "en avant la multiculturalité de Marseille" et donner à leur sauterie une dimension "Euro-Méditerranéenne", invitant pour l'occasion des homosexuels du Liban, de Palestine, du Maroc, de Tunisie, d'Algérie, d'Egypte, etc. Il est notamment prévu d'évoquer le 17 juillet les "dynamiques LGBT dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord". Qu'en pensent les musulmans installés dans la cité phocéenne ?
Mais on ne lâche rien !
Quelles que soient les tentatives d'intimidation du régime et malgré toute la puissance du rouleau compresseur totalitaire auquel il faut faire face, la résistance des défenseurs de la Famille ne faiblit pas, multiforme, imaginative et dynamique.
C'est à ce titre que j'insiste sur la nécessité de profiter de cet été pour saisir les opportunités de se former et d'oeuvrer à la mise en place des nouvelles ripostes de la rentrée. Des combats essentiels s'annoncent, notamment contre l'idéologie du genre. Ne manquez pas de vous inscrire au plus vite à la session d'été que Civitas organise à ce sujet, du 26 au 29 juillet à Unieux. Toutes les informations sont ici..
Alain Escada,
président de CIVITAS -
Une Europe sans ambitions (arch 2011)
Les événements tumultueux d'Afrique du Nord permettent de tirer une conclusion remarquable : il est désormais incontestable que l’Union Européenne a perdu toute son importance en tant que force politique sur l’échiquier international.
Cela n’a rien de sensationnel. Contrairement aux déclarations répétitives de l’Europe unifiée, selon lesquelles elle se serait transformée en un acteur mondial, au cours de la dernière décennie elle est surtout restée confinée à ses problèmes internes. Le dernier projet d’envergure planétaire, dont l’Union Européenne a tenté d’assumer le leadership, a consisté en la lutte contre le changement climatique, mais même dans ce domaine, les efforts européens n’ont pas été couronnés de succès. Les États-Unis et les grands pays émergents se sont arrogé le premier rôle. Personne ne s’attend donc à ce que l’Europe exerce une grande influence sur les événements dans le monde.
Toutefois, pour l’Union Européenne, l’Afrique du Nord n’est pas une notion abstraite dans le lexique de la terminologie internationale. Cette région est un voisin immédiat de l’Europe auquel cette dernière est liée par des liens historiques, culturels, économiques, énergétiques, politiques et humains très étroits. La France, qui a toujours donné le ton des ambitions de l’Union Européenne dans l’arène internationale, a traditionnellement l’impression de parrainer le Maghreb, surtout sa partie francophone. Pour la Grande-Bretagne, le Proche-Orient en général, et l’Afrique du Nord en particulier, est le rappel d’un passé impérial relativement récent et un objet d’intérêt particulier. Ce n’est pas par hasard que l’ancien premier ministre britannique, Tony Blair, a cherché coûte que coûte à se faire nommer représentant permanent du "quatuor" pour le Proche-Orient. La situation dans la région préoccupe au plus haut point l’Espagne qui n’est séparée du Maroc que par un détroit large de quelques kilomètres. Il en est de même pour le Portugal, l’Italie et la Grèce qui sont des centres d’attraction pour des émigrés clandestins en provenance des pays nord-africains. Des communautés nombreuses de ressortissants de ces pays sont présentes dans la majorité des pays européens. Sans parler de Chypre et de Malte, membres de l’Union Européenne qui se trouvent, en fait, au sein de cette région.
Il est donc parfaitement logique que l’Union Européenne ait toujours attaché une importance particulière au renforcement de son influence en Méditerranée et en Afrique du Nord. Dans les années 1990, dans le cadre de l'intégration croissante au sein de l’Union Européenne, la question d’une politique internationale commune s’est posée et, en premier lieu, des outils de travail avec les territoires adjacents ont été créés sous la forme du Partenariat euro-méditerranéen, du "Nouveau voisinage" et de la "Grande Europe." Enfin, la Politique européenne de voisinage a été formulée qui englobait les pays allant du Maroc et de la Mauritanie à la Moldavie et à la Géorgie. Il est rapidement devenu clair qu’il était inefficace de réunir des Etats aussi disparates, et deux projets ont été formulés, à savoir "Le partenariat oriental" pour les anciennes républiques soviétiques et l’Union méditerranéenne. Cette dernière a été particulièrement préconisée par le président français, Nicolas Sarkozy, qui cherchait à renforcer de cette manière la prééminence de son pays dans la région et d’étayer par la même occasion le rôle de l’Union Européenne dans son ensemble. Il est vrai que le président français avait espéré un soutien financier généreux de la part de l’Allemagne, mais la chancelière allemande, Angela Merkel, l’a rapidement ramené sur terre.
Toujours est-il, si la panoplie de l’Union Européenne en matière de politique internationale paraissait peu efficace dans les autres régions du monde, l’Europe croyait ne pas devoir redouter la concurrence le long de ses propres frontières.
Il y a une semaine, Ahmad Khalaf Masa'deh, diplomate jordanien et secrétaire général de l’Union méditerranéenne, a donné sa démission. Il s’est abstenu de faire des déclarations retentissantes, mais personne n’a douté que son départ était dû à l’inertie et à l’impuissance de son organisation créée pour contribuer à "la stabilité et la prospérité" de la région. Au cours des semaines pendant lesquelles la tension n’a pas cessé de croître en Tunisie d’abord et en Egypte ensuite, l’Union Européenne et ses membres clés n’ont formulé aucune réaction cohérente. Il s’est surtout avéré que personne ne s’était attendu à ce que la situation prenne une telle tournure. Et cela même après que tout le monde s’était mis à évoquer l’"étincelle" tunisienne et le danger de l’"effet domino." Aucun plan n’avait été élaboré en prévision d’un tel cas de figure. Quant à expédier enfin une mission de crise en Tunisie ou en Égypte, ces initiatives s’enlisent dans l’incapacité de l’Union Européenne de déterminer le format de la mission, son mandat, son niveau et les autres détails procéduraux. De nombreuses déclarations faites par des politiciens européens à tous les niveaux, y compris par le chef la diplomatie européenne, la baronne Catherine Ashton, n’ont aucun effet sur l’évolution de la situation, car tout le monde voit clairement que l’Europe n'a pas de position commune, voire de vision claire de ses propres intérêts et des scénarios souhaitables.
La confusion actuelle ne marque pas seulement le début de graves problèmes. Il est très probable que la région entière subira un "remodelage" général, et toutes les grandes puissances souhaitant y exercer leur influence devront rapidement mettre au point de nouvelles stratégies. Quels que soient les successeurs des politiciens âgés sortants, les principaux pays devront établir des relations avec les nouveaux dirigeants des États ayant une importance stratégique, c’est-à-dire avec pratiquement tous les pays de la région. Les nouveaux acteurs, surtout l’Iran et la Turquie, y intensifieront également leur présence.
Les événements qui se déroulent au sud du continent européen revêtent la plus grande importance pour les pays clés de l’Union Européenne, notamment pour la France, l’Espagne, l’Italie et la Grande-Bretagne, en raison des liens multiples mentionnés ci-dessus (surtout dans le domaine démographique et énergétique). L’expérience montre que l’Union Européenne est peu apte à formuler une politique commune, les membres de l’Union chercheront donc sans doute à faire respecter leurs intérêts en agissant séparément, chacun fera ce qu’il pourra. (À titre d’exemple, il suffit de se rappeler le "pardon" de la Lybie par les Etats-Unis il y a quelques années. Juste après cela, les chefs des Etats clés de l’Union Européenne se sont empressés, à qui mieux mieux, à se lier d’amitié avec Mouammar Kadhafi considéré juste avant comme étant "infréquentable"). Ces efforts disparates saperont encore davantage les bases de l’unité politique de l’Union Européenne, déjà fortement branlantes. Or, aucun pays européen, pris séparément, n’est comparable aux Etats-Unis ou à la Chine. Quant au levier traditionnel de ‘Union Européenne, à savoir l’aide économique, sa portée est également limitée car, en raison de la crise, la zone euro ne dispose pas des ressources financières qu’elle pourrait allouer à cet effet.
Heureusement, l’Union Européenne est tout de même en mesure de faire preuve d’unité en s’opposant au régime dictatorial haï de Minsk. Toutefois, contrairement aux Etats-Unis, qui ont adopté des sanctions économiques réelles contre la Biélorussie, le Vieux Continent se limite à des déclarations belliqueuses et à des gestes symboliques, car en réduisant les échanges économiques avec la Biélorussie, l’Europe lèserait aussi ses propres intérêts. Or, ces derniers priment sur les principes inviolables.
Fedor Loukianov
notes :
Fedor Loukianov est rédacteur en chef du magazine Russia in Global Affairs.
source : RIA Novosti -
Aux sources du négationnisme : le FBI ?
Certains présentent Maurice Bardèche comme le vrai père du négationnisme et le professeur Faurisson comme son messie auto-proclamé. Pourtant, il se pourrait que les premiers documents pouvant être considérés comme négationnistes aujourd’hui ne soient pas l’œuvre de goyim « antisémites », mais celle du FBI rapportant des échanges lors de conférences d’organisations juives sionistes américaines !
En effet, selon des rapports officiels du FBI datant des années 1940-50 et déclassifiés en 1985, le rabbin Jamus G. Holler aurait déclaré lors d’une réunion, organisée par la Zionist Organisation of America (ZOA) au Jewish Community Center Auditorium de San Francisco le 18 novembre 1943 devant environ 1 000 personnes, que le nombre de juifs vivant en Europe occupée ne dépassait pas les 2 millions d’âmes [1].
Voici un extrait des rapports officiels :
« Le docteur Heller a estimé le nombre de juifs dans l’Europe occupée à 2 millions. Il a craint néanmoins que ce nombre puisse être réduit d’une façon significative si les nazis demeuraient en contrôle une année supplémentaire. »
Ce rapport va même plus loin puisqu’il mentionne aussi les intentions des organisations sionistes quand au « retour » vers le « foyer juif » :
« Le docteur Heller a re-mentionné le programme sioniste favorisant l’immigration juive vers la Palestine et un régime démocratique dans ce pays une fois que les juifs auraient acquis une majorité. »
Tout porte à croire que les organisations juives sionistes américaines étaient au courant que leurs homologues européens évacuaient les juifs. Est-ce la preuve que le FBI et la ZOA connaissaient l’existence du fameux Transfer Agreement (le contrat qui aurait été signé le 7 août 1933 entre le IIIème Reich et les sionistes allemands), permettant aux juifs qui le souhaitaient de quitter le Reich et l’Europe pour s’installer en Palestine avec tous leurs biens matériels ainsi que leurs capitaux financiers ?
Compte tenu des récentes prises de positions de Zonathan Ayoun (UEJF) envers le géant américain Twitter [2], du CRIF condamnant le business de l’antisémitisme [3] et de la LICRA poursuivant la maison d’édition Kontre Kulture pour des livres dont certains passages « incitent à l’antisémitisme et au négationnisme » et « causent à l’ordre public un trouble manifestement illicite » [4], il serait intéressant de savoir ce que pensent ces associations, elles aussi sionistes, de ce rapport finalement pas très éloigné des théories négationnistes qu’elles combattent aujourd’hui ?
Gageons que le FBI était, durant cette période sombre, infiltré par des espions nazis en mission !
http://www.egaliteetreconciliation.fr
Notes
[1] Tous les documents du FBI déclassifiés concernant les rapports sur l’activité de la ZOA sur le site du FBI (10 documents PDF en tout) :
http://vault.fbi.gov/Zionist%20Organization%20of%20America/
Le document où sont précisément mentionné les 2 millions de juifs en Europe est le document N°1 (PDF 1 sur 10), page 7 du PDF, paragraphe n°3.
[2] http://uejf.org/blog/2013/04/11/%EF%BB%BFcommunique-de-presse-de-luejf-et-jaccuse-aipj-nouvelle-plainte-contre-twitter/
[3] http://www.crif.org/fr/tribune/soral-dieudonn%C3%A9-et-le-business-de-l%E2%80%99antis%C3%A9mitisme/36605
[4] http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-LICRA-veut-faire-interdire-cinq-ouvrages-Kontre-Kulture-18849.html
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Une préférence étrangère
Après DSK affirmant il y a quelques jours sur une chaîne américaine qu’il n’a pas de problème avec les femmes, c’est au tour de François Fillon de nous dire que lui en a un avec les hommes. En l’occurrence ceux qui soutiennent Nicolas Sarkozy au sein de l’UMP et avec l’ex chef de l’Etat qui a précipité son retour depuis la décision du conseil constitutionnel d’invalider ses comptes de campagne. Un Sarkozy « qui en cinq ans, de 2007 à 2012, a perdu toutes les élections intermédiaires » mais « qui a été fêté comme une rock star par la centaine de militants ameutée à cet effet devant le siège de l’UMP » lundi rappelait Michèle Cotta dans Le Point . Ce qui a contraint «François Fillon a contre-attaqué jeudi : Pas d’accaparement de l’UMP par un homme providentiel, pas de recours ou de retour automatique, pas de piédestal, pas de traitement de faveur… » a-t-il déclaré à l’adresse de son rival. Traitement de faveur que la droite et la gauche aux affaires réservent en général aux étrangers au détriment des Français.
Le Maine Libre indiquait cette semaine le cas de cette « mère de sept enfants d’origine Tchadienne (qui) a fraudé 35 831 euros à la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). La femme de 39 ans était retournée à deux reprises avec ses enfants au Tchad pendant plusieurs mois, en omettant de prévenir les services sociaux. Elle a donc continué à percevoir les aides, sans en avoir le droit (…) Elle a reconnu les faits et a avoué un oubli de sa part ». Bien sûr cette somme ne sera jamais remboursée et ce comportement de prédation ne suscite pas l’indignation de la gauche morale qui préfère se mobiliser pour faire barrage au FN.
Les Français-vaches-à lait sont invités à financer encore et toujours l’immigration de peuplement des duos Fillon-Sarkozy et Ayrault-Hollande. A titre indicatif, la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) affirme d’ailleurs que grâce à une amélioration des méthodes de contrôle, les fraudes détectées ont augmenté de 20% en 2012 , soit 110 millions d’euros, tandis que 18.000 personnes ont dans ce cadre fait l’objet d’un redressement de la Sécurité sociale.
Si la proportion des fraudeurs allogènes n’est pas communiquée, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) s’est livré à une étude relayée il y a peu dans Le Figaro sur « la part des étrangers dans les «multimises en cause pour crimes et délits» à l’aide du « fichier des antécédents judiciaires (STIC) du ministère de l’Intérieur».
A été ainsi scruté et analysé « un large échantillon d’environ 1500 personnes mises en cause pour cinq infractions ou plus ayant eu lieu en 2009 et 2010 à Paris ou dans sa proche couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne. »
Est-ce une surprise, et ce taux grimperait encore si l’on y incluait les Français originaires des pays maghrébins et africains, « On y découvre qu’ils (les étrangers, NDLR) pèsent un tiers des multimis en cause dans l’agglomération parisienne. Et encore ces chiffres ne sont-ils pas rapportés à ce que représente dans la population globale du Grand Paris chaque communauté, Français, d’un côté, forcément les plus nombreux, et étrangers, de l’autre. »
L’auteur principal de cette étude scrupuleuse, Étienne Perron-Bailly, constate que «les étrangers multimis en cause présentent une part d’atteintes aux biens supérieure à celle des Français (76,4%, à comparer à 58,6%)».
Alors qu’au 1er janvier 2014 les Roms pourront venir s’installer sans plus aucune entrave chez eux chez nous, il est indiqué que « Chez les étrangers mis en cause au moins cinq fois par les agents (450), ceux de nationalité roumaine représentent plus de la moitié de l’effectif (231). Parmi ces derniers, 89,6% sont mineurs: 37,7% de garçons et 51,9% de filles (…) ».
« Quel que soit l’âge des étrangers plusieurs fois mis en cause, sur les 450 cas isolés par les statisticiens comme représentatifs, selon eux, après les Roumains et les ressortissants des Balkans viennent les étrangers du Maghreb (105 cas), d’Afrique (63 cas) et de Chine (12 cas). Les autres nationalités représentent 39 cas (…) ».
L’ONDRP précise encore que « les hommes mineurs d’Afrique hors Maghreb sont assez souvent mis en cause pour atteintes volontaires à l’intégrité physique, c’est-à-dire de faits de violence. »
Toutes choses qui préoccupent infiniment plus nos compatriotes affirme Bruno Gollnisch, que la guéguerre Fillon-Sarkozy, a fortiori au regard du calamiteux bilan qui est le leur dans le domaine de l’insécurité et de l’immigration entre 2007 et 2012.
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Cécile Kyenge veut plus d’Africains en Italie et en Europe
ROME (NOVOpress) – La ministre italienne au sang congolais, Cécile Kyenge (photo), enfonce le clou : elle souhaite accélérer l’immigration de remplacement en Europe. Pour elle, il est temps que les Européens commencent « à raisonner ensemble pour se donner des règles communes » en matière d’immigration. Dans un entretien au journal Il Messaggero, elle fait référence au modèle français : « Si une personne prend, par exemple, la nationalité française, elle devient, par voie de conséquence, citoyenne européenne ». Traduction : Cécile Kyenge, qui compte 37 frères et sœurs au Congo, milite pour une propagation de l’immigration extra-européenne à l’échelle du Vieux continent.
La dirigeante africaine, incorporée au gouvernement de coalition formé par le démocrate Enrico Letta depuis avril dernier, axe son action politique en faveur de l’octroi de la nationalité italienne aux enfants nés dans la Péninsule de parents étrangers. Dans son viseur : la loi sur la citoyenneté italienne, basée sur le seul droit du sang, à la différence de la France (droit du sol). Cécile Kyenge veut remettre en cause aussi le délit d’immigration clandestine, rendre le marché du travail plus accessible aux étrangers et, dans une langue de bois très politiquement correcte, « lutter contre la violence sexiste, raciste et de toute autre nature ». Une sorte de Taubira transalpine, adversaire acharnée de l’identité italienne et européenne.
Crédit photo : European University Institute via Flicr (cc). http://fr.novopress.info/
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Faire peur
Si les opposants à la loi instituant un mariage homosexuel continuent de subir une répression démesurée, d’autres personnes souffrent également des ordres à caractère politique donnés à la police. Quand l’exécutif joue avec le feu...
Dimanche 23 juin : à l’issue d’une manifestation devant la préfecture de police de Paris pour protester contre l’incarcération de Nicolas Bernard-Buss (dont la peine a été muée le 9 juillet à 3000 euros d’amende, après trois semaines de prison...), la foule se dispersait vers le quartier Saint-Michel. Deux jeunes filles du mouvement des ’Salopards’ (qui effectuent des actions habillés en salopette rose) rentraient chez elles. Une discussion s’engageait, durant laquelle elles expliquaient qu’un policier en civil était venu les voir sur le lieu du rassemblement, leur demandant ce qu’elles faisaient là, cherchant à savoir si elles avaient préparé un « flash-mob » (une action de rue dansante). Puis il était reparti comme il était venu... « On se fait souvent contrôler », ajoutaient-elles. Du simple contrôle d’identité à la garde à vue, certains des opposants les plus actifs à la loi Taubira ont subi plus de trente interpellations en quelques mois.
Une crainte savamment distillée [...]
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En un an, les 500 premières fortunes françaises ont grossi de 25%
Les 500 premières fortunes de France représentent 330 milliards d’euros. La richesse est de plus en plus concentrée, et un dixième de la richesse française est détenu par un cent-millième de la population.
Les 500 premières fortunes de France ne connaissent pas la crise et ont même vu leur richesse globale augmenter de près d’un quart en un an, rapporte l’hebdomadaire Challenges à paraître jeudi 11 juillet.
Leur richesse cumulée s’établit désormais à 330 milliards d’euros et n’a jamais été aussi élevée depuis 1996, année où Challenges a lancé le classement des «500». Elle a quadruplé en une décennie et représente 16% du produit intérieur brut du pays. Elle compte aussi pour 10% du patrimoine financier des Français, «soit un dixième de la richesse entre les mains d’un cent-millième de la population», affirme Challenges.
Ce groupe de 500 compte 55 milliardaires, soit dix de plus que l’année dernière, précise l’hebdomadaire. Le plus petit des 445 millionnaires affiche, pour sa part, quelque 64 millions d’euros de patrimoine.
Et la tendance ne semble pas faiblir. Les dix premiers du classement ont vu leur fortune croître de 30 milliards en douze mois, à 135 milliards (40% du total). Une embellie qui permet même aux riches français de s’inscrire dans le nouveau palmarès des 100 premières fortunes européennes, publié par le magazine suisse Bilan.
LVMH, L’Oréal, Auchan, Hermès, Dassault…
En tête de liste, Bernard Arnault, PDG de LVMH, affiche une fortune de 24,3 milliards d’euros, en hausse de 3,1 milliards. Il est suivi de l’héritière de L’Oréal, Liliane Bettencourt, avec une fortune de 23,2 milliards, qui a fait un bond de 7,9 milliards d’euros. Gérard Mulliez, du groupe de distribution Auchan, arrive non loin derrière, avec 19 milliards (+1 milliard), suivi de Bertrand Puech (Hermès), dont la richesse s’est maintenue à 17,4 milliards.
Les suivants sont Serge Dassault, du groupe industriel Marcel Dassault (12,8 milliards d’euros), François Pinault (Kering, 11 milliards), Vincent Bolloré (Bolloré, 8 milliards), le «roi de la bière et du vin», Pierre Castel (7 milliards), qui fait cette année son entrée dans le Top 10, Alain Wertheimer, de Chanel (7 milliards), est lui aussi un nouveau membre du club des dix.
Enfin, le dernier du Top 10 est le fondateur de l’opérateur Free, Xavier Niel, entré dans le classement des 500 plus grandes fortunes de France en 2003 avec 80 millions d’euros et qui pèse actuellement plus de 70 fois plus (5,9 milliards).
Parmi les baisses, la famille Peugeot
L’année n’a cependant pas été aussi profitable à tous les riches de France. C’est le cas de Jacques Servier, qui a pâti des suites de l’affaire du Mediator, qui ont réduit de 15% la valorisation du groupe pharmaceutique. Le financier, actionnaire d’Eramet et étranglé par ses dettes Romain Zaleski a subi une baisse de 40% de sa fortune, et doit vendre peu à peu ses autres participations.
Le secteur automobile est également particulièrement touché. La famille Peugeot, ancien membre du Top 10, a ainsi vu sa fortune baisser en deux ans de 70%.