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  • Robert Ménard à Béziers pour mettre fin à un système

    De Christian Vanneste :

    "La candidature de Robert Ménard pour les municipales de Béziers peut revêtir l’ampleur d’un séisme. La forte personnalité de l’homme, son courage, son combat incessant en faveur de la Liberté de la Presse et donc de la liberté d’expression en font un personnage hors du commun. [...] Ce qu’on attend de lui à Béziers, c’est de faire souffler un vent de liberté, non pas de proposer une alternance classique et superficielle, mais de réussir une alternative au système paralysant qui limite l’offre politique à l’ump et au ps. La France est bloquée depuis 1981 entre de réformes idéologiques de gauche et la peur de la droite de les remettre en cause. Au niveau local, le passage d’un camp à l’autre ne se traduit pas par un changement politique : le socialisme municipal, des dépenses excessives pour soutenir une démagogie catégorielle, perdurent au-delà des alternances partisanes.  [...]

    La candidature de Robert Ménard à la mairie de Béziers, ce sera l’affrontement dérangeant entre un paradoxe et une imposture. Ménard est, en effet, un candidat qui a une stature nationale, et même internationale en raison de son activité de journaliste et de Secrétaire Général de Reporters Sans Frontières, et cependant, il va être Maire à plein temps d’une ville dans laquelle il a vécu auprès de ses parents, lorsque ceux-ci on quitté l’Algérie Française en 1962, pour s’installer dans le quartier populaire de la Devèse à Béziers. Il aura à affronter une quadruple imposture : comme l’a indiqué sans vergogne la responsable ump de la circonscription, un « chabada politique » va tenter de contrer l’offensive de Robert Ménard. Dans la mesure où la gauche est divisée à Bèziers, la « droite » va essayer de se maintenir en douceur en soutenant les maires en place dans quatre ou cinq communes des environs, notamment Sauvian. A l’évidence, il ne s’agit pas d’un accord de bonnes volontés en vue du Bien Commun mais simplement d’une entente de connivence afin de préserver un pouvoir. Contrairement à ce qu’avait annoncé le député récemment réélu, le cumul des mandats nationaux et locaux se perpétuera en cas de maintien de l’équipe en place : un député-maire et un sénateur et président de l’agglomération. Cette situation fera, comme l’a dit sans ambages le maire sortant du député-maire un maire annexe, député voué localement au quotidien tandis que le président d’agglomération se réservera les projets. Enfin, on voit dans le double discours de l’ump une quatrième imposture. Les affiches parlent de reconquête comme si les municipales s’inscrivaient dans une sorte de guerre civile où chacun des camps devait planter son drapeau sur des fiefs. Et on se rend compte à travers cet exemple que les élus sont prêts à toutes les compromissions avec l’adversaire pour se maintenir au pouvoir.

    Robert Ménard lance aujourd’hui une opération pilote. Soutenu par de nombreux Biterrois, rejoint par Debout la République, par le RPF et par le FN, il casse un système qui consistait à faire monter les voix du FN, tout en maintenant les votes de 20% des Français dans une zone d’exclusion. En réunissant tous les Français, Robert Ménard bouscule le système et se dote d’une force de frappe électorale capable de réveiller la Belle Endormie qu’est Béziers, et de choisir entre les folies dépensières de Frèche à Montpellier et l’immobilisme de Couderc à Béziers, une troisième voie, celle d’un dynamisme réaliste et responsable."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Sur la défaite de Platon

     

    Depuis une ancienne tradition médiévale, des courants philosophiques présentent le divin Platon comme un rêveur, un pur, et un homme dépourvu de bon sens – un théologien. Un nietzschéisme mal digéré peut renouveler ce refrain ignorant, et donc tenace : Platon est la forme subtile, hellène, du christianisme ; il valorise des arrières mondes imaginaires, le monde des idées, et dévalorise le monde de la vie, le monde concret. Il fabriquerait des êtres sensibles et mélancoliques. Il serait contraire à tout savoir du monde.
     
    Mais ces thèses ne sont que les filles de l'ignorance de Platon.
     
    Platon, puritain sans subtilité ? Un des derniers grands platoniciens de ce temps fut Oscar Wilde. Son maître fut le platonicien Walter Pater, vérifiez. Sa conception de la métaphysique – la vérité des masques - ou ses propos sur la profondeur des surfaces sont clairement platoniciens. Platon, contraire à la science et à la raison ? Toutes les victoires étranges des physiques mathématiques depuis Galilée sont les victoires de mathématiciens travaillant dans un monde platonicien, un monde fait d'harmonies de nombres – que ce soient Newton ou Einstein.
     
    Platon lui-même, comme son maître Socrate, ne furent pas des êtres détachés du réel politique. Socrate fut un Hoplite courageux et redoutable, un homme laid comme un bouc et séducteur de jeunes hommes. Platon a participé aux guerres de son temps et revendiqué l'amour des athlètes. L'amour platonicien ne fut jamais l'amour platonique des modernes. Il est un amour violent, sexuel, orgiaque, entre hommes, ou un amour absolu unissant les deux sexes devant l'éternité – un amour de chair solaire.
     
    Ni Socrate, ni Platon ne furent des hommes de ressentiment. Platon est un aristocrate hostile, radicalement hostile, à la forme démocratique du gouvernement d'Athènes. Il n'a rien du précurseur d'un christianisme doloriste. Il n'appartient pas à la généalogie du puritanisme hypersocialisé moderne et de sa forme laïcisée dans les Gender Studies.
     
    Platon est un homme sage pour les hommes d'action – un homme issu des anciennes races de loups et de chasseurs.
     
    Dans le monde vécu, le matériau sensible en général est l'objet d'interprétation. Nous sommes un lieu de projections géométriques multiples. Le matériau sensible est indéfiniment interprété, et interprété par les signes du langage. De manière générale l'être humain, et plus encore l'être humain parlant, n'est pas sur la peau du monde, il en est éloigné, et fait des déductions sur des apparences, sur des impressions. Un maître de sagesse, et une démarche dialectique sur ces impressions et sur les paroles prononcées peut permettre de remonter lentement vers l'être – de devenir ce que l'on est, un miroir de l'être placé au soleil.
     
    Pour Platon, l'homme est fait pour la vérité, mais il l'a perdue. Il est fait pour le soleil des dieux, mais vit dans les ténèbres : il est un nostalgique de l'âge d'or.
     
    Dans les ténèbres de la caverne, la lumière apparaît comme ombre, et la ténèbre est un reflet du soleil invaincu. C'est l'ombre des mondes qui les fait voir à l’œil, organe le plus proche du soleil. Cette vision traditionnelle des ruses des contraires n'est pas dualiste, mais comme toute les traditions légitime, intégration des contraires dans l'Un.
     
    Lors de la projection des ombres, un cercle peut être l'image d'un cercle, d'un cône, d'un cylindre. Une ligne peut être la projection d'une surface. Un point peut être l'image d'un immense axe vertical, l'axe du monde. L’ignorant qui l'oublie passe sur le point sans même ressentir la puissance des mondes assise en ce lieu. Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre : s'il ne connaît les règles infinies de transformation, de ruse des formes.
     
    L'erreur ne vient pas des formes, mais des illusions de la vision de l'homme, de ses erreurs sur la nature des choses. Et la puissance qui protège de l'erreur – qui protège de l'arrêt de l'interprétation sur l'apparent immédiat, comme dit Héraclite, cet apparent qui fait voir le soleil de la largeur d'un pied d'homme – est l'imagination. Par l'imagination, la production des formes dans les ténèbres de l'âme, je peux deviner les formes réelles qui font apparaître des formes sur les murs de la cavernes – je peux comprendre que ce cercle est un cylindre ou un cône, que ce point infime est le point d'insertion des dieux dans le monde. Je peux calculer la taille réelle de la terre ou de la lune à partir des apparences – je peux régner sur le monde au lieu de sombrer, impuissant, dans l'illusion. Les idées, comme les nombres pythagoriciens, ne sont pas des apparences, mais des structures stables du monde fluent, insaisissable des apparences. De même que le soleil apparaît par son ombre, de même l'éternité apparaît par le Temps ; les cycles du Ciel, le mouvement des étoiles, sont des rotations, c'est à dire des figures qui font éternellement retour.
     
    Ainsi le spectacle du Ciel étoilé est comme le spectacle de la caverne, l'objet d'une sagesse et d'une dialectique.
     
    Ce qui apparaît est toujours partiel, déformé, et donc à interpréter, signe. Ce qui apparaît n'est pas le tout – le vrai est le tout. Le regard platonicien sur le monde est un regard de contemplation mais aussi de ruse : le monde joue des apparences, et se manifeste comme illusions et tromperies. Un loup regarde ainsi la forêt – telle masse sombre peut être un arbre, une proie, un ennemi – tout pour le chasseur est signe.
     
    L'imagination platonicienne n'est pas une fuite dans un arrière monde, dans l’acceptation passive de la tromperie idéaliste. L'imagination platonicienne est une puissance, une force de l'âme, et une puissance de vérité. Dans le banquet, c'est le comique Aristophane qui raconte la parabole de l'homme originaire sphérique, hermaphrodite. Ce nom crée une distance, une autorisation à la fantaisie qui permet de revenir vers la vérité puissante de l'amour : l'art est ainsi une voie de la vérité. L'art parle sous contrôle de la vie.
     
    L'histoire réelle des sciences ne peut ignorer la force de l'imagination scientifique, et c'est cette imagination qui est l’imagination platonicienne.
     
    Enfin, il reste la politique de Platon - la lutte de Platon contre le Sophisme. Le Sophisme est lié à la forme démocratique du gouvernement. Celui qui parle à un autre homme – celui qui lui donne des signes pour interpréter le monde à nouveau – peut lui dire la vérité, ou lui dire ce qu'il pense devoir lui dire pour le faire agir à sa guise. Bref : la parole jetée dans l'arène politique peut être instrument d'asservissement et d'illusion. Sun Tsu dit : tout l'art de la guerre est fondé sur la duperie.
     
    Si ce que je dis peut être l'origine de mon règne et que je choisis le règne devant les hommes face à – et plutôt que - la vérité, alors ma parole perd sa puissance de vérité – tout le langage de la Cité est dégradé, et les hommes s'éloignent des dieux et des poètes. Le Sophisme est bien le précurseur du Spectacle, second monde construit pour former les hommes soumis à l'ordre qui produit le Spectacle – soumission qui prendra dans ce monde illusoire la forme illusoire de la liberté. Forme illusoire de la liberté, parce qu'elle ne s'exerce – même si elle s'exerce réellement parfois, et cette part de réalité est un moment de la puissance de l'illusion globale – dans un monde qui, pris en totalité, est fondamentalement illusoire et construit pour manipuler.
     
    Comme dit Debord, le Spectacle est un rapport de classe médiatisé par des images – c'est à dire, un dispositif global de domination dans le cadre du développement du Capitalisme. Ce dispositif global est aussi le produit du système capitaliste, c'est à dire d'un système social dépassant la domination pour aller vers l'exploitation massive des hommes. En soi, un dispositif global de domination n'est ni bon ni mauvais : il n'est pas une civilisation qui n'en aie développé – c'est l'objet de l'histoire. L'organisation des hommes, la langue, la civilisation en sont indissociables. Les conditions qui permettent d'articuler dans une langue et de diffuser des propositions condamnant toute hiérarchie organisant un groupe comprennent l'existence préalable d'une société hiérarchisée. Cette remarque est suffisante pour laisser de côté ce genre de discours, comme étant des produits de la déréalisation sophistique.
     
    La particularité du Spectacle est d'être un dispositif de domination qui est parti historiquement du principe de la négation publique de la domination en général, c'est à dire d'un principe contradictoire avec la réalité d'un dispositif de domination quel qu'il soit, et donc en particulier avec le dispositif de domination mis en place « au nom des idéaux universels de liberté et d'égalité ». Ces Noms ont permis la mise en place d'un asservissement généralisé, et d'un projet impérialiste sans précédent. C'est dans cette énorme contradiction symbolique que réside la puissance qui met en œuvre les illusions du Spectacle – la plaie béante du règne doit être sans cesse recouverte de mystères et d'images.
     
    Plus un secret est dangereux pour l'ordre, plus les mécanismes de déni doivent être puissants, et en puissance de violence. Cette remarque est valable de la psychologie individuelle aux groupes les plus étendus, en passant par les familles. La violence de répression dont sont capables les ordres libéraux est visible individuellement dans les hurlements et la haine individuelles qui apparaissent chez les militants de la tolérance quand un point du développement libéral rencontre un obstacle.
     
    La légitimité juridique de la domination bourgeoise est basée sur « la liberté » et « la démocratie », et ainsi le capitalisme moderne est sans cesse dans l'étau de la double contrainte entre la soif indéfinie d'exploitation des hommes qui est l'essence même du capitalisme, et les besoins de la légitimation politique « démocratique ». Le système déploie alors une violence à la fois réelle, économique, en sortant du salariat des millions d'hommes pour les abandonner comme inutiles, et symbolique, en intensifiant jusqu'à la rupture la violence symbolique qui permet de construire une réalité seconde progressiste, quand la réalité première est la mise au pas générale des hommes à l'ordre du capital.
     
    L'exemple chinois montre un capitalisme se développant dans le cadre d'une légitimation communiste. Je ne veux rien dire de plus en passant que la forme « démocratique » de légitimation du Capitalisme n'est pas essentielle à la forme capitaliste de l'exploitation – les principes démocratiques ne sont rien de plus qu'un instrument du développement économique – ils sont une écume de cette histoire. Les vérités du Spectacle ne sont rien de plus que les moments du faux général, des moments de l'histoire de l’exploitation. Les leurres nous invitent sans cesse à lâcher la proie pour l'ombre, et le moins que l'on puisse dire c'est que les leurres fonctionnent massivement, permettant aux masses urbaines déracinées de se redonner une identité dans le cadre du Récit progressiste, où ces individus retrouvent une existence en oubliant sa mise en scène. La mise en scène est comme la structure qui gonfle le vide, et qui donc doit être rendue invisible. Ainsi une actrice qui joue des rôles positifs au cinéma peut continuer à les jouer en dehors de ses films, et devenir chargée de mission de l'ONU dans le monde que le Spectacle présente comme réel, et qui apparaît comme une dépendance du monde que le Spectacle présente comme irréel. Ainsi le Système peut produire le réel, puisque le réel n'est plus rien d'autre que ce qui n'est pas issu des mondes virtuels.
     
    Les salariés arrachés à toute réalité vivante par le morcellement du travail et l'imprégnation spectaculaire se croient parés de grandes vertus, ce qui est bon pour leur ego, à tel point que peu d'hommes les refuseraient dans leurs miroirs trompeurs. Et dans le Récit, par leur générosité et leur ténacité face à des méchants, ils accordent des droits supplémentaires à des catégories opprimées, solidairement avec les maîtres. Ces mêmes maîtres qui organisent pourtant l'exploitation globale, et donc l'exploitation de ces mêmes individus, dans une réalité qu'ils préfèrent ne pas voir – et qui est invisible sur les écrans de contrôle du Système.
     
    Le capitalisme réel est producteur d'exploitation et donc d'exploités. Sans cesse, les hommes de l'idéologie rencontrent des exceptions à leur principe de non-domination globale ; et à chaque fois, le choix se situe entre l'abandon du principe d'irréalité et le renouvellement de constructions symboliques construisant le déni de la situation de domination réelle. Et le choix est toujours l'aggravation du déni, une lente dérive loin du monde immédiat, une intensification de la scission spectaculaire. Les hommes du Spectacle de cessent d'utiliser la force pour interdire l'usage de la force – ils ne cessent de créer de nouvelles interdictions pour assurer la liberté.
     
    Dans le Spectacle, tout ce qui immédiatement disponible est une médiation trompeuse – toute l'information qui me parvient comme une évidence par les médias, cette construction fluente d'un monde fluent, d'un Récit fondamental fait de progrès constants, avec ses problèmes bien identifiés, incontestables – est une tromperie globale, une chimère faite de fragments désarticulés de vérités. Et c'est d'abord en admettant la chimère globale, et en partant des problèmes bien identifiés à l'avance, que je peux revendiquer une liberté ; c'est en me soumettant à ces cadres à partir desquels - et seulement à partir desquels - il est permis de s'exprimer.

    La liberté d'expression que l'on nous vend est un jeu dont les règles nous échappent, sans cependant échapper à tous les hommes. C'est pourquoi cette liberté est une fiction dans le cadre général d'un dispositif de domination qui vise l'invisibilité.
     
    Loin de la liberté du Citoyen, le Spectacle est la construction du monde qui fait de la liberté une illusion vécue – une caverne. La dialectique n'est pas négation, mais intégration du monde : le spectacle fait partie de notre monde, et nous avons à vivre avec. Négatif n'est pas mépris : l'ombre manifeste la lumière à qui sait voir. Au fond, Nietzsche fut un grand platonicien – et il l'a compris au fil de sa vie.
     
    Platon est là pour dire à chaque fois, en clignant des yeux : tu laisses la proie pour l'ombre.
     
    C'est uniquement en ce sens que l'on peut dire que le monde moderne est une défaite de Platon. Mais nous, nous pouvons plus que jamais être platoniciens. C'est ainsi que nous pouvons avoir la puissance d'imagination des sorties des labyrinthes faux et menteurs du Spectacle. C'est ainsi que l'errance des souterrains peut devenir une marche sur un rayon de lune.
     
    Les vérités de la métaphysique sont la vérité des masques.
  • Belgique, où es-tu ?

     

    Carrefour séculaire, la Belgique est devenue ce trou noir occidental, un trou noir plutôt rose, rose étasunien, rose comme ses ballets, rose comme la "gôche", le "pink-state" ex-gaulois s'est déguisé en folle et nous casse les biscottes.

    Trou noir, parce que Bruxelles avale tout, elle avale toute la propagande accentuée "patate-dans-la-bouche" des aristocrates "Tex-mex", rêve de chapeau de cow-boy, d'ailleurs, dans le Hainaut (Wallonie), et plus particulièrement dans le "Borinage" (Mons), la culture résistante des charbonnages est assaillie d'Églises protestantes, de clubs de danse "Country", d'exhibitions de "Monster Trucks" et de galas de "Catch", non, ça n'est pas une mauvaise blague belge, c'est le quotidien bariolé de votre serviteur, 40 ans de PS et de "Culture jamming" , ça se paie en culture du nivellement par le bas Monsieur !

    Bref, la Belgique, en tant que laboratoire du "Fétichisme de la marchandise" devrait produire son lot de "dissidence", mais cet équilibre nécessaire, ne nous leurrons pas, au bon fonctionnement de la matrice n'est même pas respecté au pays de Tintin, le logiciel est vicié, aucun nuage dans cette horizon bleu Magritte pour les dirigeants belges du "Vanillia sky" et les affairistes mondialistes de l' "Américan psycho" de passage dans les hôtels bruxellois... Pour un pays où la pluie est une coutume, c'est là encore un surréalisme belge. Ici devrait s'exprimer un orage de radicalité. Milou devrait se transformer en loup. Mais les revenus alcooliques aidant à l'asociabilité empêchent sans doute la révolte des Hobbits, devenus des golems individualistes... Finalement, la question de, explosion ou implosion de l'illusion ?, importe peu, car nous, nous percevons des failles dans le rideau du spectacle de la marchandise et nous y voyons la Nuit...

    La dissidence du plat pays se limite aux discours de l'honorable universitaire Jean Bricmont et aux indignations du notable stalinien Michel Collon. Ni négligeables, ni méprisables, mais qui restent sur le terrain du "Que Faire ?" dans le cadre uniformisant de La disputation interne sur la gestion du Libéralisme triomphant entre progressistes, exit la radicalité et la Tradition.

    Dissident, où es-tu ?

    En attendant la formation effective et opérative d'un Mouvement Eurasiste Belge - et plus largement francophone et européen -, j'exhorte et me permets de conseillers à mes compatriotes de se rapprocher - de préférence - de "La Dissidence Française" - "les résistants à l'empire" - où une antenne "Belgique" peut être fondée, l'antenne Nord-Pas-De-Calais pouvant être une option pour les frontaliers.

    Nos camarades du "M.A.S" - qui "s’affirme comme un centre de radicalité dynamique composé d’hommes et de femmes libres, fiers de leurs racines, amoureux de leur terre et au service de leur peuple" - sont également actifs pour le Hainaut côté France.

    Nous savons qu'une antenne d' "Égalité et Réconciliation" - "gauche du travail, droite des valeurs" - existe aussi pour le Nord-Pas-De-Calais.

    Il ne vous est pas demandé de vous "encarter" mais de vous intéresser, de dialoguer avec ces mouvements, où un de ces mouvements selon vos sensibilités, et éventuellement de participer à leurs événements, leurs conférences; ainsi qu'il est possible de nous contacter pour nous aider à développer "L'Heure Asie"...

    L' Eurasisme - ou De la construction philosophique d'une théorie politique autre que le communisme et le fascisme pour regarder le "Libéralisme triomphant" dans les yeux -, sujet d' "avant-garde" dans la dissidence elle-même, qui participe à la réflexion sur ce fameux "Que faire ?", n'interfère pas avec l'idée de dissidence mais l'enrichit, elle est une étape sans doute supérieure dans cette réflexion. Il s'agit donc de ne pas mettre la charia avant l'hébreu et de remplir des objectifs simples, modestes, mais respectables et abordables, et surtout, sur le terrain du réel...

    Nous, Hobbits, avons un rôle à jouer puisque le grand œil sovietoïde de l'UE est sur notre terre, saurons-nous nous redresser, délaisser la bière et l' herbe-à-pipe un moment pour affronter notre destin ?

    "La seule chose que l'on puisse décider est quoi faire du temps qui nous est imparti." JRR Tolkien - extrait du "Seigneur des anneaux"

    Source: L'Heure Asie

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Une protestation bien maladroite

     

    130709Ce 9 juillet à Tallinn on prenait connaissance d'une protestation officielle de l'ambassadeur russe. Celui-ci n'accepte pas en effet que le ministre estonien de la défense mette sur le même pied les deux gouvernements totalitaires qui, après s'être alliés de 1939 à 1941, se sont partagé l'Est européen, l'Estonie étant occupée et annexée par l'URSS. Ils ne se sont trouvés en guerre qu'à partir du 22 juin 1941, date à partir de laquelle les communistes de toute l'Europe se sont ralliés à la résistance. Mais jusqu'à l'attaque hitlérienne, à laquelle il ne s'attendait pas et n'a aucunement préparé son pays, Staline s'est comporté en allié très loyal.

    Les adeptes de la petite histoire retiendront peut-être que la date du 22 juin est chère à ce ministre Urmas Reinsalu puisqu'elle correspond à son propre anniversaire. On pourrait souligner aussi que, né à Tallinn en 1975, il était âgé de 15 ans quand les pays baltes ont arraché leur indépendance à l'empire soviétique. Ancien conseiller du chef de l'État il préside actuellement le parti ProPatria Respublica affilié aux conservateurs du parti populaire européen. On observera au besoin que la présidence tournante de l'Union européenne est assumée depuis le 1er juillet par les amis lituaniens.

    Il apparaît que les cercles dirigeants et historiens officiels moscovites ne comprennent toujours pas que les Baltes, et quelques autres, sans s'attarder sur la "comparaison philosophique" entre les deux régimes totalitaires, ont considéré et considèrent encore que l'Union soviétique, qui les incorpora de force dans sa période d'alliance avec le Reich, n'était pas autre chose qu'un occupant.

    Couv-ashIl est pour le moins troublant que ces cercles se montrent aussi sourcilleux pour défendre le passé le moins avouable de l'Union soviétique. Par comparaison, observons qu'on n'a jamais vu les porte-parole officiels allemands chercher à minimiser les crimes du gouvernement de Berlin des années 1933-1945. Or, lorsque j'ai publié les documents, les cartes, les faits relatifs à l'alliance Staline-Hitler (1)⇓ j'ai remarqué une hostilité absolue, et même une consigne de silence, de tous ceux pour qui, finalement, le "génial Staline" demeure une référence, ainsi que de la part de leurs divers obligés.

    Mon livre met pourtant en évidence tout ce que ce régime et, en particulier, cette alliance a engendré de souffrances pour les peuples de l'Est européen, à commencer par les Russes. Ils voudraient nous convaincre que, dans certaines sphères, rien n'a changé, qu'ils ne s'y prendraient pas différemment.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. cf. "L'Alliance Staline Hitler (1939-1941)" comprenant l'intégralité des accords germano-soviétiques.
  • Immigration, changements de société et mutations de civilisation

    Les migrations sont aussi vieilles que l’homme.
    Ce dernier, en quête de ressources, partage, en effet, avec la plupart des espèces animales, la capacité de coloniser sans répit de nouveaux territoires accessibles.
    Sans cela, l’homme n’aurait évidemment pas colonisé la planète entière dès les temps les plus reculés.
    1° Mais le terme migration recouvre en réalité des choses bien différentes.
    En premier lieu, il y a la colonisation de territoires vierges de toute présence humaine. En second lieu, il y a l’entrée, paisible ou violente, acceptée ou forcée, de territoires déjà occupés. C’est le second terme qui nous préoccupe ici.
    2° Le XXIe siècle va être dominé par l’extraordinaire poussée démographique de l’homme, et notamment par l‘explosion démographique de l’Afrique. Selon les prévisions de l’ONU, les populations de ce continent pourraient atteindre 3,4 milliards d’individus à la fin de ce siècle. Dès lors un homme sur trois serait originaire d’Afrique. Un phénomène d’une telle ampleur ne peut qu’entraîner des conséquences difficilement imaginables, notamment en termes de flux migratoires.
    3° L’immigration est, par  définition, destructrice du tissu social, à des degrés divers selon l’intensité des flux migratoires. Comme le disait Paracelse, « c’est dans la dose qu’est le poison » .
    Certes, l’immigration est, en soi et en principe, un élément de dynamisme économique, ne serait-ce que du fait de la stimulation de la demande globale de consommation (*). En revanche, elle nécrose le tissu social dans lequel elle s’implante.
    En d’autres termes, l’immigration massive fortifie le corps mais altère ou, au pire, porte atteinte à l’identité à l’âme des populations d’accueil.
    Au delà d’un certain degré, en effet, d’une part, elle dissout les liens de solidarité et les références identitaires existant entre les différents groupes sociaux (sentiment  d’appartenance à une classe sociale, valeurs nationales, références religieuses, traditions, héritage culturel, modes de comportement etc.) et génère des tensions entre les différentes composantes de la population en quête de reconnaissance sociale et d’accès aux biens de consommation.
    4° Le XXIe siècle verra l’opposition entre les nations à forte intensité migratoire – Etats-Unis, Europe à faible homogénéité sociale –  et les nations à faible intensité migratoire mais à forte homogénéité sociale : Chine, Inde, Japon, Russie, Afrique, Amérique latine, Moyen-Orient.
    Quelles seront celles, des sociétés composites et des sociétés homogènes, qui  l’emporteront dans le combat pour les ressources et la domination géopolitique  régionale ou mondiale ?
    5° Car les sociétés composites souffrent d’un mal originel, à savoir la difficulté, ou l’incapacité, de dégager un consensus global sur les objectifs politiques et sociétaux à atteindre. La volonté collective se disperse et se dissout entre une multitude d’individus sans liens relationnels forts entre eux, si ce n’est la satisfaction des besoins de consommation.
    À cet égard, il est prévisible que les Etats-Unis, de plus en plus dominés par des minorités avides de pouvoir d’achat et de consommation de biens matériels, auront de plus en plus de difficulté à définir et à mettre en œuvre une politique étrangère au service d’une vision stratégique d’ensemble du destin américain.
    Qui va survivre ou dominer le monde de demain ?
    Yves-Marie Laulan, 2/07/2013 http://www.polemia.com/

    Note :
    (*) En fait, ce postulat, cher à Alfred Sauvy, le grand démographe, ne se vérifie pas toujours. La preuve en est la France, et l’Europe, terres d’immigration, mais frappées  néanmoins par la stagnation chronique.

  • 2014: dis moi qui sont tes soutiens, je te dirai qui tu es

     Le Front National leur fait peur…et c’est plutôt une bon signe ! Après les déclarations de MM. Fillon, Copé, Juppé appelant à faire barrage au Mouvement de Marine Le Pen, l’ex (calamiteux) ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire,  lors d’une récente visite à Berlin et en réponse à une  question d’Ursula von Der Leyen,  ministre du Travail et des Affaires sociales allemand , a affirmé qu’il jugeait  comme « une possibilité»   que le FN devienne le premier parti de France lors des prochaines élections européennes. Un objectif assumé par les dirigeants frontistes.

    Une possibilité qui effraye M. Le Maire qui avait eu il y a tout  juste un an, les honneurs de la une du magazine Les Inrocks (en compagnie de NKM et de François Baroin). Et cela pour lui décerner un brevet d’honorabilité bobo,  en tant que figure de l’opposition au sein de l’UMP à la ligne « maurrassienne » du conseiller  Patrick Buisson, chargé de fournir à M. Sarkozy les éléments  de langage pour attirer dans ses  filets l’électeur droitier et patriote.

    Un scénario d’une UMP payant comptant ses fractures internes et ses grands écarts idéologiques  qui n’est pas écarté dans le cadre des municipales  par le maire de Marseille et candidat à sa propre succession Jean-Claude Gaudin.  Malgré ses déclarations  bravaches, ses 32% d’intentions de vote au premier tour selon un sondage commandé à l’Ifop par l’UMP et publié mercredi dans Le Figaro, les 25% dont est crédité le frontiste Stéphane Ravier (devant le candidat du PS à 23 %) complique sérieusement la tâche de l’UMP.

    Dans ce cas de figure, la triangulaire du second tour avec une UMP et un PS annoncés  à égalité avec  39% des voix ne milite pas pour une victoire facile de M. Gaudin.  A fortiori quand celui-ci annonce d’ores et déjà «exclure un accord quel qu’il soit avec le FN» et affiche son « mépris pour les électeurs du FN » comme l’a souligné Stéphane Ravier.

    Une UMP qui à Marseille pourra compter sur le soutien du repris de justice Bernard Tapie qui grâce à la « droite » au pouvoir a obtenu le dédommagement colossal que l’on sait  dans l’affaire Adidas-Crédit Lyonnais aujourd’hui remis en cause après les décisions des  juges Serge Tournaire et Guillaume Daïeff.

    Ces derniers ont délivré une série d’ordonnances de saisies pénales, au motif, que « Bernard Tapie apparaît comme le principal bénéficiaire des sommes versées par le CDR (chargé de solder le passif du Crédit lyonnais, NDLR)  au terme d’une escroquerie (en bande organisée)  dont il apparaît comme l’un des organisateurs ».

    « J’ai toujours dit que je ne me présenterai plus aux élections », a affirmé mercredi l’homme « d’affaires » radical et soutien de Nicolas Sarkozy   sur I-télé et Europe 1,  lequel  avait annoncé fin 2012   le rachat d’une partie du quotidien  La Provence pour en faire un outil renforcé de propagande contre le FN.

    « Un sondage indique que le Front National à Marseille, qui est la ville de mon coeur, celle que je préfère au monde, est numéro 2 à plus de 25% ou 27% ou 28% ». « Si la situation perdure dans ce sens-là, je ferai les marchés, je ferai les écoles, je ferai des réunions publiques pour le faire reculer là où il doit être ».« Si vraiment il y a un danger à ce que partout dans les grandes villes ou ailleurs, le Front puisse jouer les arbitres, il faut de toute nos forces l’empêcher », a ajouté M. Tapie.

    Si l’UMP  a les soutiens qu’il mérite, dans la campagne pour la mairie de Béziers, le journaliste indépendant   Robert Ménard continue d’engranger les appuis. Après le FN il y a quelques mois, c’est au tour de deux petits partis de la galaxie souverainiste d’appeler à voter Ménard, soit Debout La République (DLR)  de  Nicolas Dupont-Aignan et le Rassemblement pour la France (RPF) actuellement présidé par  Christian Vanneste. «J’apprécie l’homme (R. Ménard, NDLR)  et ses qualités a expliqué M Vanneste lundi lors d’une conférence de presse tenue en commun avec le journaliste-candidat,   notamment son courage et son combat pour la liberté d’expression ».

    « L’UMP appelle à la reconquête… Mais c’est une imposture. Qu’est-ce qu’on a fait pendant dix ans ? Pas une réforme structurelle. Rien n’a changé », a souligné le président du RPF qui a  rappelé également que sa formation «  (a)  avec le FN, des valeurs de droite communes. Je mettrai juste une réserve sur la dose d’étatisme que prône le Front. »

    M. Vanneste qui avait  accepté de participer à la  convention  des Identitaires  à Orange (Vaucluse) en novembre dernier en présence du  député-maire  Jacques Bompard, avait été exclu de l’UMP au terme d’un procés en sorcellerie digne de la grand époque  soviétique, pour la plus grande joie  des  amis des Inrocks cités plus haut.

    Le midi libre  rapporte que «l’ancien député UMP avait perdu son investiture après des propos polémiques sur la déportation des homosexuels pendant la Seconde guerre mondiale»

    En vérité et cela en dit long sur la décrépitude de l’UMP et sur sa soumission au  lobby LGBT constate Bruno Gollnisch,  le journaliste Ivan Roufiol avait lui aussi  noté à l’époque que M. Vanneste avait  été cloué au pilori  pour avoir énoncé,  une « vérité historique », validée par l’icône  Serge Klarsfeld lui-même et de très nombreux historiens (Michel Celse, Pierre Zaoui…) , ou encore par l’ouvrage collectif de Mickaël Bertrand, Arnaud Boulligny, Marc Boninchi et Florence Tamagne paru en janvier 2011 et dont le magazine L’express fit alors une recension élogieuse …

    A savoir qu’en France sous l’occupation (et plus largement en Europe),  les homosexuels n’ont pas été déportés en raison de leur sexualité, que « les homosexuels non-allemands ne furent expressément visés par la répression nazie qu’en cas de relations impliquant un ou des partenaires allemands. »M. Vanneste a même gonflé paraît-il le nombre d’Allemands déportés du fait de leur homosexualité indiquait M. Rioufol qui s’étonnait donc que pour avoir dit une vérité et dissipé une légende, cet élu soit lâché par ses « amis », y compris les plus droitiers au sein de l’UMP, ceux de la Droite populaire »

    Gageons que Christian  Vanneste sait maintenant à quoi s’en tenir sur la vraie nature des Copé, Fillon et consorts, si tant est qu’il ait été jamais  dupe…

    http://www.gollnisch.com

  • « L’Europe ne veut plus de ses jeunes »

    “Je n’ai plus d’espoir”. Qu’ils s’appellent Javier, Vasilis ou Sarah, qu’ils soient espagnols, grecs ou allemands, le sentiment de résignation est partout le même. Alors que le taux de chômage des jeunes Européens varie de 8,1 % en Allemagne à 59,2 % en Grèce, installant une moyenne de 22,6 % dans l’Union européenne, ce sont les mêmes mots qui reviennent.

    “Le futur n’attend que toi : il est brillant, il t’appartient. Tu as un diplôme ! Tu auras un bon travail, une vie agréable, ironise le Grec Argyro Paraskeva, 29 ans, dans un appel à témoignages publié par le Guardian et relayé par Le Monde. Et puis là, tu te rends compte que ce n’est pas vrai.

    Multiples diplômes, chômage long et pas de première expérience

    Argyro dénonce une situation désespérée : titulaire d’un master en biologie moléculaire, il n’a pas trouvé d’emploi fixe cinq ans après l’obtention de son diplôme. Sans expérience, il ne bénéficie pas des aides de l’État et dépend ainsi des 30 euros que lui donnent ses parents chaque semaine. Et le cercle vicieux ne s’arrête pas là : sans premier emploi, au chômage de longue date, il lui est quasi impossible de trouver un travail dans le domaine qui l’intéresse. “J’accepterai n’importe quel travail maintenant, je n’ai plus le choix”, dit-il.

    >> Lire : Les jeunes, victimes surexposées du chômage

    Même constat pour Javier, 28 ans, et Nerea, 21 ans, tous deux espagnols, qui dénoncent les attentes surréalistes des employeurs. Javier, bardé de deux masters et d’un doctorat spécialisé dans l’agriculture de précision, est trop diplômé pour travailler comme vendeur. Nerea manque d’expérience pour être embauchée comme infirmière.

    “Créer des quotas de diplômés”

    Alors, comme l’Italienne Gaia, 29 ans, au chômage depuis trois ans, ou le Français de 21 ans, Ed, au chômage depuis deux ans, ils enchaînent les stages non ou peu rémunérés et les jobs étudiants, dépendant encore largement de la solidarité familiale.

    >> Lire : “Le dilemme cornélien des petits boulots”

    Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé ailleurs : Ed au Royaume-Uni, Gaia un peu partout dans l’UE. La seule chose qui retient encore Jesus, 26 ans, en Espagne, “c’est l’orgueil”. “L’Europe ne veut pas de ses jeunes”, lâche Gaia.

    >> Lire : “Chômage des jeunes dans l’UE : diplômés du Sud cherchent emploi au Nord

    Il n’y a pas que la jeunesse méditerranéenne qui est pessimiste. “Chercher un travail en Allemagne est extrêmement frustrant parce que les médias n’arrêtent pas de dire à quel point notre économie est en bonne santé, raconte un jeune anonyme de 26 ans. Mais, en réalité, aucun de mes amis diplômés ne trouve de travail décent ni même de travail simplement rémunéré.” Rare témoignage positif, celui de la Danoise Jenny, 24 ans, qui espère que “quelque chose finira bien par arriver”.

    Big Browser  http://fortune.fdesouche.com

  • La reconnaissance de cette caricature ouvre la porte à toutes les unions possibles

    Lu dans Politique Magazine à propos de la dénaturation du mariage:

    0"Quoi qu'on pense de sa forme juridique, son imitation du mariage hétérosexuel n'appartient pas au mode de la reproduction, mais au mode de la simulation. Pour une raison qui est plus biologique que sémantique : il est impossible que deux personnes de même sexe parviennent à reproduire un être humain. À défaut de réussir cette reproduction réelle, elles en sont réduites à une simulation virtuelle. De ce fait, le « mariage homosexuel », cet étrange oxymore, reste sous la dépendance du mariage hétérosexuel, ce curieux pléonasme. Loin d'assurer leur liberté aux couples homosexuels, qui ont déjà la possibilité de vivre ensemble et de s'aimer, la juridicisation de leur lien affectif sous la forme d'un mariage les soumet au modèle dominant du mariage hétérosexuel. À la différence des personnages de contes de fée qui, après bien des vicissitudes, se marient à la fin du récit et ont beaucoup d'enfants, les homosexuels qui, après bien des efforts, obtiendront le mariage gay n'auront connu qu'un simulacre d'union civile puisqu'ils ne pourront pas avoir d'enfants.

    On pervertit à la fois la nature, la logique et le droit en admettant un « mariage pour tous » qui est en réalité une « parenté pour personne ». Un homosexuel ne peut être un véritable « parent » puisque le terme de « parent », issu du verbe latin parere, désigne celui ou celle qui « enfante ». Aussi les partisans du mariage généralisé substituent-ils au terme de « parenté » le nouveau terme de « parentalité ». Mais le changement de mot ne fait rien à l'affaire. La parenté restera l'affaire des hétérosexuels qui peuvent engendrer, et la prétendue « parentalité » ne sera que l'imitation stérile de la véritable « parenté ». Le droit de se marier ne sera suivi du droit d'élever des enfants qu'à la condition qu'une union hétérosexuelle étrangère au couple homosexuel intervienne. Où se situe alors la différence sexuelle recherchée par les partisans du « mariage pour tous » sinon dans la différence sexuée que ne peuvent assumer les homosexuels ? 

    La reconnaissance de cette caricature de mariage ouvre la porte à toutes les unions civiles possibles. Pourquoi ne pas légaliser la polygamie et l'inceste ? N'importe quel homme et n'importe quelle femme auraient le droit de se marier avec n'importe qui en bouleversant toutes les filiations. Ce mariage nouveau conviendrait à tous les êtres vivants ou non. Internet indiquait récemment qu'un Australien catholique, Joseph Guizo, s'était marié avec son labrador, Honey. Émily Mabou, au Ghana, s'était déjà mariée avec son chien de 18 mois en présence d'un prêtre en juillet 2009. Quant à Hermione Wayle, une Anglaise de 24 ans, elle a tenté sans succès de se marier, le 31 janvier 2010, avec son ordinateur MacBook nommé Alex.

    Si la réalité est source de droits, la virtualité ne l'est pas puisqu'elle emprunte les droits qu'elle réclame à la réalité. Les homosexuels mariés civilement ne pourront fonder une famille qu'en faisant usage de la Procréation médicalement assistée et de la Gestation pour autrui, à un père géniteur et à une mère porteuse. Mais ils ne pourront se passer d'une reproduction biologique pour compenser leur simulation juridique. Loin de donner des droits réels aux couples homosexuels par la simulation d'un mariage et d'une famille virtuels, le mariage entre deux personnes de même sexe les mettra sous la dépendance de personnes de sexes différents. On a beau jouer, enfant, au papa et à la maman, on n'échappe pas, adulte, à la nécessité de reproduire réellement une humanité qui ne sera pas virtuelle."

    Vous trouverez dans ce numéro un entretien avec sur blog préféré.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Valls contre l’asile politique d’Edward Snowden en France car les Etats-Unis sont nos amis

    Alors que la France accorde le statut de réfugié politique à une Femen, poursuivie pour avoir vandalisé un cimetière en Ukraine; le très sioniste Manuel Valls nous fait part de son opposition à ce que la France, pays dont il n’est même originaire, accorde l’asile politique à Edward Snoden.

    Il faut admettre que si l’on est poursuivi pour avoir vandalisé un cimetière (un cimetière goy, ça va de soi), on est poursuivi pour ses opinions politiques, et on mérite l’asile en France, enfin d’après Valls. Par contre si l’on dénonce les crimes commis par les Etats-Unis contre la France, on ne le mérite pas, toujours d’après Valls.

    Valls nous rappelle que les Etats-Unis sont une nation amie (d’Israël, seul pays à ne pas être touché par le scandale des écoutes, pas de la France; mais ça il oublie de le spécifier), que les États-Unis sont un pays démocratique avec une justice indépendante. Les martyrs de Guantanamo doivent aprécier son jugement.


    Ni Français par ses origines, ni par son allégeance, mais Français de papier, même si il faut reconnaitre qu’il maitrise fort bien notre langue; il n’est pas vraiment Espagnole non plus. Par contre son attachement à Israël ne laisse planer aucun doute.

    http://fr.altermedia.info/

  • Comment boucher les trous du budget de l’Etat ?

    Alors que tous les Chefs d’Etat, politiciens de gauche et de droite, ainsi que l’ensemble des médias nous répètent depuis des mois et des mois que «la Crise est derrière nous ! »

    Dans tous les pays d’Europe, la préparation d’un budget et le respect des dépenses autorisées procurent de nombreux soucis aux Ministres des Finances, alors que beaucoup de pays sont en récession et que des réformes structurelles doivent être imposées, sans doute impopulaires mais indispensables au redressement économique.
    Ce qui est développé ci-dessous concerne le plat pays, mais certains points pourraient s’exporter en France ou ailleurs….

    Après plusieurs mois de palabres, les califes qui gouvernent la Belgique n’ont évoqué que des « mesurettes » concernant les dépenses et les recettes de l’Etat. RIEN de sérieux…
    Pas un mot sur les déficits budgétaires qui s’annoncent, ni sur le gouffre de la dette publique de 380 milliards d’Euros -soit 33.000 € par habitant- qui augmente de plus de
    1 milliard tous les mois … alors que la pression fiscale belge atteint 44% du PIB en 2012, la 3ème plus élevée dans l’Europe des 27  ! ! !

    Pourtant, des mesures drastiques s’imposent, des décisions d’économies structurelles se font urgentes et une gestion journalière en « bon père de famille » doit primer sur la démagogie, le gaspillage des deniers publics et les privilèges octroyés à bon nombre de catégories de salariés du secteur public.
    Pour ne pas rejoindre la Grèce, l’Italie, le Portugal, Chypre, Malte ou l’Espagne sur le banc des cancres de l’Union Européenne, il serait utile d’examiner les propositions suivantes :

    1) Revenir à l’horaire des 40 heures/semaine, sans hausse de salaire. Ceci permettrait une meilleure compétitivité de nos entreprises face à nos concurrents européens. Plus de 80% de nos échanges commerciaux se font avec l’Allemagne, la Hollande, la France, l’Italie et l’Espagne. Dans le passé, les baisses d’horaire ont bien eu lieu SANS baisse des salaires…

    2) En Belgique, quand un jour férié tombe un week-end il est obligatoirement chômé et payé un jour ouvrable précédent ou suivant ! Dans la période calamiteuse que vit notre économie, il faut supprimer cette aberration. Cela ne représente que 2 ou 3 jours selon les années.

    3) Rapatrier, avec des mesures coercitives si nécessaires, les capitaux placés par les belges à l’étranger et non déclarés, (en Suisse, au Luxembourg, au Lichtenstein, à Jersey, en Autriche, en Andorre, aux îles Turcs et Caicos, aux Seychelles, etc.…) qui sont estimés à 150 milliards d’Euros.

    4) Que le gouvernement belge, et plus précisément les ministres de la Justice, de l’Intérieur et des Finances, se préoccupe du fléau du « travail au noir », des fausses factures et des revenus non déclarés.
    Selon 5 études réalisées en 20 ans par des universitaires et des parlementaires, l’économie souterraine représente plus de 70 milliards d’Euros TOUS LES ANS ! Ces fraudeurs volent leurs concitoyens de plus de 30 milliards € en taxes et impôts annuels, alors que par ailleurs ils bénéficient quand même de nos hôpitaux,

    des écoles pour leurs enfants, d’un système social très élaboré, de la Poste, de la Police ou des Pompiers, qu’ils ne refusent pas quand ils en ont besoin !

    5) Il faut en terminer avec le chômage « ad vitam aeternam » qui a institué le chômeur professionnel et le type de famille « chomdu » où les grands-parents, les parents, les fils et petites-filles n’ont jamais connu le travail, alors que TOUS bénéficient d’allocations et aides diverses, sans avoir versé aucune cotisation. Il est courant de constater qu’une forte proportion de « chômeurs », en bonne santé, travaillent « au noir ». C’est scandaleux, incivique et intolérable.

    6) Revoir les conditions d’octroi des aides distribuées par les Centre Publics d’Aides Sociales, en fonction des revenus réels des individus, de leur train de vie, de la durée de leurs cotisations et de la légalité de leur séjour sur le territoire.

    7) Réexaminer les critères de distribution des deniers publics dont bénéficient les Asbl, associations de fait, groupements, fédérations, sociétés, parlementaires, mandataires publics, administrateurs d’organismes publics et autres fromages parapublics.

    8) Stopper tous les versements à des pays (ou organisations à l’étranger) provenant de l’argent des contribuables et cesser les dépenses incongrues, aussi longtemps que l’Etat ne respectera pas les critères de Maastricht.

    Mais QUI donc pourrait avoir la volonté politique de faire adopter ces mesures de bon sens ? En effet la « solidarité » dont se gargarise la mafia socialaud-libéro-écolo-démagogique, ne devrait pas signifier que les travailleurs «fourmis» soient rackettés au bénéfice d’une multitude d’assistés «parasites».

    OUI, les pourriticards de la gauche caviar, de la droite cosmopolite et du centre progressiste sont des nullités dont la suffisance le dispute à l’incompétence, uniquement préoccupés par leur cote de popularité et leur obsession d’être en place éligible lors des prochaines élections. Minables !

    Pieter KERSTENS. http://fr.altermedia.info/