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Une méta-étude chinoise confirme le lien avortement-cancer du sein
La publication d'une nouvelle étude chinoise sur le lien entre l'avortement provoqué et le cancer du sein va changer la donne dans un monde où l'on a préféré jusqu'ici le passer sous silence : méta-analyse d'autant plus intéressante qu'elle montre un accroissement du risque selon le nombre d'avortements subis.Le Dr Joel Brind, professeur d'endocrinologie au Baruch College de l'Université de New York, l'a déclaré à LifeSite en soulignant que les partisans de l'avortement devraient se montrer très inquiets des résultats de l'étude puisque des « millions et des millions de femmes en Asie » ont été ainsi affectées par une opération supposée « sans danger » pour elles, tout en notant que chaque constat des effets dangereux de l'avortement est systématiquement minimisée ou discréditée.Dans ce cas précis, ce sera difficile. C'est dans la revue scientifique Cancer Causes and Control que les résultats de la méta-étude ont été publiés d'après des recherches de Yubei Huang et autrres du département d'épidémiologie et de biostatistiques de l'hôpital universitaire d'oncologie de Tianjin. Les chercheurs se sont lancés dans leur enquête après avoir noté que le taux de cancers du sein, traditionnellement plus bas chez les femmes chinoises que chez les femmes occidentales, s'est accru « de manière alarmante » depuis deux décennies, au même rythme que le resserrement de la politique de l'enfant unique imposée par les autorités.Cette politique entraîne de nombreux avortements, y compris des avortements forcés : depuis les années 1980, plus de 336 millions d'enfants à naître ont été avortés en Chine.Les chercheurs ont analysé 36 études du lien entre avortement et cancer du sein. Chez les femmes ayant eu un avortement, le risque de développer une telle tumeur était 44 % plus important que chez celles n'ayant jamais avorté. Pour deux avortements, le risque s'accroissait de 76 %, pour trois avortements, il atteignait 89 %.Une étude réalisée en 1996 par Joel Brind avait évalué l'accroissement du risque lié à l'avortement à 30 %, avec certes moins de recul.Lien permanent Catégories : actualité, avortement et euthanasie, lobby, santé et médecine 0 commentaire -
L’Histoire de France à la poubelle
Les Soviétiques n’avaient pas fait pire que ce qu’a entrepris depuis des décennies ce qu’il est convenu de nommer l’Éducation nationale de France : dilapider l’héritage de ‘’notre’’ histoire, la découper en tranche et rejeter ce qui ne correspond pas à la vision idéologique qu’elle cherche à imposer à la jeunesse française, tout autre chose que la simple vérité.
Car l’histoire de la France, notre patrie, ne lui appartient pas : elle ‘’nous’’ appartient’’, elle est l’âme de ce peuple que nous sommes, comme l’est également sa langue. Notre droit à notre histoire est absolu et la ‘’massacrer’’ – comme l’écrit Fabrice Madouas dans Valeurs actuelles de cette semaine – est à la fois un viol et une sorte de génocide culturel. (La nullité de l’enseignement général comme de la langue française en particulier participe au même crime dont l’État français est responsable ‘’et’’ coupable.) [...]
Dominique Daguet - La suite sur France Catholique
http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-Histoire-de-France-a-la-poubelle
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Instinct de mort : Hollande prépare la légalisation de l' euthanasie
La « conférence citoyenne » sur la fin de vie fait polémique
La « conférence citoyenne », organisée par le comité d’éthique, donnera lieu à un avis publié lundi prochain, sur fond de controverse quant à la méthode. Ces travaux doivent éclairer la réflexion avant la présentation d’un projet de loi, sans doute mi-2014.
C’est une nouvelle étape dans le débat sur la fin de vie. Lundi 16 décembre, la « conférence citoyenne » organisée cet automne par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) prendra fin, avec la publication d’un avis, ou plutôt d’une synthèse des travaux menés dans ce cadre. Durant quatre week-ends, 20 citoyens tirés au sort par l’Ifop selon des critères de diversité se sont réunis à huis clos pour réfléchir ensemble, avec l’aide d’experts, aux grands enjeux de la fin de vie. On connaîtra donc dans quelques jours le fruit de leur réflexion.
CRITIQUE DE LA MÉTHODE
Certains ont critiqué la méthode. Dans son blog régulier publié sur la-croix.com, Bertrand Galichon, président du CCMF (Centre catholique des médecins français), déplore « une conférence citoyenne limitée à quelques “happy few” », du « vite fait, bien fait ! Et après quid ? Quelle confiscation de la parole citoyenne a été prévue ? », interroge-t-il, provocateur. De son côté, le député UMP Jean Leonetti considère que le temps imparti était trop limité et regrette qu’il n’y ait eu qu’un seul panel citoyen, et non plusieurs, comme lors des états généraux de 2009 sur la bioéthique. [...]
La suite sur La Croix
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Instinct-de-mort-Hollande-prepare
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Elections européennes 2014: Les eurosceptiques comptent créer en 2014 une puissante fraction commune au Parlement européen.
Les partis européens d’extrême-droite attirent de plus en plus de partisans et comptent créer une puissante fraction anti-UE au Parlement européen, écrit vendredi 6 décembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
En 2014, un député européen sur quatre pourrait avoir comme objectif de détruire la zone euro et de renforcer la politique d’immigration des pays occidentaux, craignent les sociologues de la fondation Konrad Adenauer. Les résultats de leurs dernières recherches ont été récemment publiés dans la presse allemande.
Au vu des récentes élections qui se sont déroulées dans les pays membres de l’UE, les partis eurosceptiques ne sont plus considérés comme marginaux depuis longtemps. Ils sont même soutenus par un grand nombre d’électeurs. Le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni, dirigé par Nigel Farage, a obtenu aux élections régionales de mai 2013 26% des voix et 147 sièges au sein des conseils municipaux. Ce résultat a été reconnu comme sensationnel étant donné que l’année précédente les eurosceptiques n’avaient obtenu que huit places.
En France, le candidat du Front national a remporté la victoire aux élections cantonales de Brignoles avec 53,9% des voix (au second tour il était opposé à Catherine Delzers, soutenue par 20,8% des électeurs au premier tour, le candidat socialiste avait été éliminé avec 14,6% des voix).
Le parti d’extrême-droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) a été fondé le 6 février 2013. Il est présidé par Bernd Lucke, professeur à l’université de Hambourg. Sept mois après sa création, 14 000 personnes adhéraient déjà au parti. Aux législatives de septembre en Allemagne ce parti anti-euro a obtenu 4,7% des voix, manquant de peu de passer la barrière des 5%. Les experts estiment que l’équipe du professeur Lucke a de grandes chances de faire partie du parlement européen, où la barrière est de seulement 3%.
Pourquoi cette hausse de popularité des partis nationalistes en Europe ? Les sociologues allemands mettent en évidence plusieurs facteurs : la présence d’un grand groupe d’électeurs déçus par la politique de leur gouvernement, le système électoral qui n’empêche pas l’évolution de nouveaux partis, les débats permanents sur les problèmes d’immigration et la crise de la zone euro.
Au Royaume-Uni le Parti de l’indépendance peut se vanter d’avoir un sponsor influent : le millionnaire Paul Sykes, qui fait partie des personnes les plus riches du pays, a récemment promis dans une émission de la BBC d’investir une grande somme d’argent dans la campagne électorale des eurosceptiques britanniques pour augmenter leurs chances de victoire aux législatives européennes.
Geert Wilders, chef du Parti de la liberté néerlandais, est considéré comme l’un des leaders
d’extrême-droite les plus charismatiques d’Europe. Lorsqu’en 2010 Wilders a été convoqué au tribunal pour avoir qualifié le Coran de source du terrorisme islamique, le procès s’était transformé en action politique de droite.Les eurosceptiques comptent créer en 2014 une puissante fraction commune au Parlement européen. Geert Wilders et la Française Marine Le Pen se sont sérieusement penchés sur la formation d’un bloc
anti-européen lors d’un entretien à La Haye en novembre, qui s’est conclu par une grande conférence de presse.Mais les populistes de droite pourraient rencontrer certains problèmes, en dépit de leurs positions similaires sur l’islam et l’euro. Les opinions antisémites de Marine Le Pen ne coïncident pas avec la position de Geert Wilders, qui a longtemps vécu en Israël et considère les Juifs comme des compagnons d’armes qui combattent les musulmans. Le leader néerlandais soutient la communauté gay, tandis que Marine Le Pen s’oppose formellement au mariage entre couples de même sexe. Les eurosceptiques britanniques et allemands ont déclaré, sans entrer dans les détails, qu’ils ne voulaient pas avoir affaire à Geert Wilders.
RIA Novosti via http://francelibre.tumblr.com/
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Les clandestins pourront prétendre au droit au logement
Alors que le Gouvernement, reconnaissant lui-même une carence de logements pour les actuels ayant-droit, a lancé une utopique et coûteuse politique du logement, un amendement veut élargir ce droit au logement aux futurs clandestins...
"C’est le député UMP du Loiret Claude de Ganay qui a levé le lièvre : le projet de loi de Cécile Duflot pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) permettra aux immigrés clandestins non européens d’obtenir une attestation d’élection de domicile permettant de faire valoir le droit opposable au logement. À l’origine de ce qui constitue, selon le député, « une bombe économique et sociale » aux« conséquences dramatiques sur l’engorgement des demandes de logements sociaux », un amendement « adopté en catimini », le 14 octobre, au Sénat, sur proposition de l’écologiste Aline Archimbaud, élargissant les possibilités de domiciliation aux droits civils (dont le droit au logement), alors que le texte de Cécile Duflot prévoyait de le limiter aux droits communs (aide juridictionnelle, etc.)".
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Affaire « Minute » : quand l'idéologie remplace la politique
Parfois les médias s'embrasent dans une furie unanime, écrasant tout sur leur passage, exigeant de prendre parti immédiatement - en direct, entraînant le show-biz et jusqu'aux hommes politiques. Qui gagne, qui perd, qui commande à ce jeu de dupes grandeur nature ? L'hystérie s'est calmée... jusqu'à la prochaine.
Personne n'aura été épargné : lorsque « la démocratie est en danger », tout le monde le sait. Radios, télés, journaux, Internet : comme un seul homme, tous se lèvent, tous se mobilisent, tous informent. La surenchère d'adjectifs est lancée et chacun rivalise d'émotions. Très vite pourtant, une impression de rabâchage, de déjà dit et déjà vu s'impose. On dirait que la machine s'essouffle. Pensez donc !
Depuis les années 1980 que ça dure ! Lorsqu'Harlem délire, les nigauds prennent de la voix. Combien de fois, en trente ans, a-t-il ressorti les mêmes phrases, les mêmes imprécations, les mêmes avertissements à la France de droite toujours sur le fil du rasoir, toujours encline à dévoiler son vrai visage : le fascisme. Aussi pourrait-on croire que ces clowneries éculées n'amusent que le petit gotha parisien. Pourtant l'aventure récente d'Abdelhakim Dekhar prouve le contraire. En parfait disciple d'Harlem Désir, qui appelait à une « révolte des républicains [face à cette] banalisation de la haine », le « tueur fou » vient rappeler que les mots engagent et qu'ils sont aussi des actes. La révolte désirée passe aux actes : la plaisanterie a une face sombre et dangereuse. Oui, en France, une minorité avale ces fadaises avec tout l'aveuglement de papillons devant la lueur de l'écran, puis dansent. Ils dansent aux sons des tubes cathodiques, jusqu'à l'épuisement, jusqu'au plein défoulement. Ce sont « les 2 minutes de la haine » pour les crétins enrégimentés du roman d'anticipation de George Orwell, 1984. Oui des générations d'ultra gauche, gavées « des côtés obscurs de l'histoire de France », toujours prompts à répondre à l'appel de l'antifasciste, font résonner nos rues de cris de haine sous prétexte de tolérance, collent des affiches d'appels au meurtre sur nos murs en toute impunité : « un bon fasciste est un fasciste mort ».
Il fallait voir ce déferlement de haine, d'appels au meurtre à l'occasion de l'enterrement de Clément Méric, jeune antifa - chasseur de skins plus précisément (1) -, persuadé que le sort de la civilisation se jouait sur le crâne brillant de ces quelques rares skinshead existant encore. Ces bœufs gavés d'anticonformisme et de subversion s'affirme en définitive comme les « idiots utiles » du capitalisme pour reprendre les mots de Lénine. « Affranchi de la tradition et de la transcendance, l'homme démocratique pense comme tout le monde en croyant penser par lui-même. Il ne se contente pas d'adhérer au jugement du public, il l'épouse jusqu'à ne plus pouvoir le discerner du sien propre » (Alain Finkielkraut, L'identité malheureuse).
Le nouvel emballement médiatique
En l'occurrence, en voulant dénoncer la stratégie médiatique de Christiane Taubira, « l'hebdomadaire d'extrême droite » - dénomination consacrée par le système - Minute osait ces quelques mots : « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ». Au sens strict, rien d'insultant. Au figuré non plus d'ailleurs. « Malin comme un singe » est une expression positive dans la langue française et « Taubira retrouve la banane » venait souligner que, grâce à l'idiotie de ces enfants à Angers avec leurs peaux de bananes à la main, Christiane Taubira avait réussi à faire l'union sacrée autour d'elle. La stratégie de la persécution fonctionnait à merveille. En déficit de notoriété, voilà l'occasion qu'il fallait ne pas manquer d'exploiter. En outre, Minute offrait une deuxième occasion d'en remettre une nouvelle couche. La gauche exsangue, sans idée, sans direction, n'a plus d'autre artifice que l'épouvantait à moustache. Le fascisme qui vient ! « Au loup, au loup! » La gauche sert les rangs derrière son leader charismatique à 15 %. L'occasion était trop belle : une nouvelle preuve de cette France profonde, « blafarde », « moisie », « d'en bas », en résumé raciste, venait d'être mise à jour. Comprenez : Minute et la Manif pour tous, c'est un iceberg : les morceaux qui cachent l'océan de l'armée des ombres aux bruits de bottes. Pendant que les entreprises continuent de délocaliser, que les agriculteurs continuent d'empoisonner nos sols, que les prisons sont surchargées, que certains quartiers vivent sous la coupe réglée de mafias criminelles, la France socialiste s'inquiète... du fascisme : le premier ministre, écumant aux micros de l'Assemblée nationale, son éminence Manuel Valls, tout le gotha en goguette se précipite au devant des micros, tweete, s'indigne. « J'ai mal à la France », « Honte ». Minute « viole les principes fondamentaux de la République », assène Montebourg sans rire. Toute la classe politique - jusqu'à... l'ONU ! - est venue rendre hommage à la vierge immaculée, bafouée : Christiane Taubira. Elle pavane désormais faisant croire que « ces propos dénient mon appartenance à l'espèce humaine ». Pfuit : la baudruche se rempli d'éloquence et de mots graves. Vous verrez qu'elle donnera son visage à la Marianne de l'an prochain.
Ainsi, au pouvoir, des apprentis sorciers choisissent de ne pas voir, de ne rien entendre, préférant interdire le port du bonnet rouge après ce lui du maillot rose, parce qu'ils persistent à vouloir cacher leurs félonies derrière le mur de fumée de l'antifascisme. Des générations de gamins se sont succédé sur les bancs des écoles, élevées dans la honte et la haine de soi : les Français, blancs et catholiques sont des salauds. Peillon surenchérissait récemment sans honte : « On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique » (2). Et nous verrons des gens de droite se faire lyncher avec l'approbation silencieuse de la presse, qui expliquera qu'ils l'ont bien cherché, que ce sont eux qui ont instillé la haine. La chasse aux sorcières que vient de subir Minute n'est que l'avertissement des désordres à venir de la part d'un pouvoir qui prend peur et ne peut tolérer la contestation.
David Sellos monde & vie 3 décembre 2013
1) . Aucun journal ne se scandalise de cette dénomination : « chasseurs de skins ».
2) . www.youtube.com/watch ?v=Rj N 3XQZYNQ -
Radioactivité : la France n’a rien à envier au Japon…
Depuis des années, sans qu’un mois soit épargné, des accidents à caractère radioactif se produisent sur le territoire français.
Le 31 octobre dernier – et sans que la presse du Système ne s’en émeuve particulièrement – a eu lieu un des plus graves accidents « nucléaire » : une fuite de 30kg d’oxyde d’uranium radioactifs sur le site de Tricastin, géré par Areva.
En effet, une rupture de confinement de tuyauterie qui entraîne la dispersion de près de 30 kilos d’oxyde d’uranium entre deux ateliers, provoquant la fermeture des installations, le confinement des employés, et à la tentative d’assainissement du périmètre.
Évidemment, tout va bien dans le meilleur des mondes, et l’incident ne présente ni danger pour les employés, ni risque de contamination des environs…
Il est de notoriété publique que les sites « nucléaires » français sont vétustes, sous-entretenus, hors de leur durée de vie définie lors de leur construction, mais maintenus en fonction car il est plus simple de réparer avec des moyens insuffisants que de les remplacer…
Jusqu’à quand laisserons-nous les multinationales jouer avec l’environnement, notre santé et le futur de nos terres pour leurs profits ?
Sources :
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Le géopolitologue Aymeric Chauprade sur la situation en Ukraine
Entretien du géopolitologue Aymeric Chauprade sue la situation en Ukraine paru sur le site Nouvel Arbitre le 6 décembre 2013.
Que pensez vous des événements qui se déroulent actuellement en Ukraine ?
Les événements en Ukraine sont une réplique de la tentative de révolution colorée de 2004. À l’époque, déjà, les forces euro-atlantistes avaient tenté de détacher l’Ukraine de son partenariat avec la Russie. C’était au moment de la succession de Leonid Koutchma lequel avait accepté un an avant, en 2003, un partenariat étroit avec Moscou. Les Américains, en utilisant des officines comme Freedom House ou les subsides de Georges Soros, en s’appuyant sur les méthodes de « révolution pacifique » mises au point par Gene Sharp (qui faisait des stages de formation pour les étudiants serbes, géorgiens, ukrainiens aux États-Unis au début des années 2000), tentaient de tourner l’Ukraine vers l’OTAN et l’Union européenne, les deux processus d’intégration allant de paire. En 2010 la parenthèse otanienne s’était achevée par un retour vers la Russie avec l’élection de Vicktor Ianoukovitch. Nous sommes donc dans une nouvelle tentative aujourd’hui. Les force euro-atlantiques constatent que Poutine parvient à reconstruire la zone d’influence russe grâce à l’Union douanière qu’il propose et que l’Arménie vient d’accepter. Il faut dire que les arguments russes sont concrets : une énergie à prix préférentiel, un commerce bilatéral réel et qui représente plus du tiers du commerce ukrainien aujourd’hui. En face, il n’y a que mirage et illusion. Pour l’Ukraine intégrer l’Union européenne cela reviendrait à choisir l’Union soviétique en 1989 ! L’Union européenne est en crise, peut-être en train de disparaître. Qu’a-t-elle à proposer à l’Ukraine, un pays de 45 millions d’habitants ? C’est la perspective d’un effondrement mutuel accéléré, sans doute souhaitée par Washington.
Comment interprétez vous la résistance des institutions ukrainiennes aux forces de l’unipolarité ?
Le président ukrainien, soutenu par le parti des régions pro-russe, qui peut s’appuyer au moins sur une Ukraine orientale qui représente les 2/3 du PIB du pays n’est certainement pas une marionnette de la Russie comme veulent le faire croire nos médias. Sinon pourquoi aurait-il eu des relations tendues avec Moscou à plusieurs reprises, à propos du gaz notamment ? Ce président a essayé de défendre l’intérêt ukrainien à plusieurs reprises dans le dossier énergétique et cherchait à trouver un équilibre entre l’Union européenne et la Russie. Son approche n’était pas dogmatique mais réaliste. Seulement il s’est rendu compte que les Européens, inféodés aux États-Unis n’avaient qu’un seul objectif obsessionnel: couper Kiev de Moscou et créer une fracture entre les deux pays. Il a pesé le pour et le contre et s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas prendre le risque d’une sécession de l’Est qui aurait résulté d’un retournement unilatéral vers l’Union européenne.
Comment jugez vous la retranscription médiatique de ces événements ?
Aussi caricaturale qu’elle le fut en 2004 ! On présente les gentils Ukrainiens pro-Europe que l’on oppose aux méchants pro-russes. Comme d’habitude c’est de la propagande du Financial Times recopiée mot à mot dans les journaux français. C’est désolant. On ne voit par, par exemple, les médias s’intéresser aux mouvements d’extrême-droite qui constituent, dans des proportions au moins aussi fortes que les islamistes radicaux dans l’opposition syrienne, une large part des manifestants. Dans ce cas là, il y a tout à coup la « bonne extrême-droite », celle qui est rendue invisible aux yeux du grand public français. Le traitement de cette crise révèle une fois de plus la pauvreté du journalisme français, sa misère intellectuelle et sa soumission aux schémas transatlantiques. Moi qui lit beaucoup la presse anglo-saxonne, je suis atterré d’y trouver davantage d’esprit critique que dans nos propres médias.
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Vendredi 6 décembre, les Sentinelles veillaient
D'une sentinelle :
"France 2 est passé prendre quelques images et quelques interview. C'était pour l'émission "Complément d'enquête" sur le sujet de l'humour subversif. De leur propre aveux ils espéraient voir des sentinelles faire des quenelles...
Les CRS en arrivant ont hésité à nous encercler et nous expulser face au nombre d'appareils et de caméras (entendu à la radio), ils se sont donc contentés de s'interposer entre le ministère et nous".