Les « Amap » - association pour le maintien d’une agriculture paysanne - sont un mode de production et de consommation alternatif. Le producteur vend directement ses fruits et légumes au consommateur, en général un citadin, sans recourir à la grande distribution. C'est meilleur moins cher plus sûr et contribue au maintien de agriculture familiale.
Des obstétriciens français ont détecté plus de vingt traces de pesticides distincts dans le cor don ombilical de nouveau-nés tandis qu'un rapport de l'OMS « Stratégie mondiale pour l'alimentation, l'exercice physique et la santé » estime que 60 % des 56 millions de décès annuels viennent de maladies chroniques (cardio-vasculaires, diabètes, cancers, hypertension…) engendrées plus ou moins directement par une alimentation dégradée.
C'est peut-être en ayant le pressentiment de ces effroyables catastrophes sanitaires, que, dès les années 60, au moment du basculement de l'agriculture traditionnelle dans la course folle au productivisme pétrochimique, des mères de familles japonaises, soucieuses de la santé de leurs enfants, se sont regroupées pour initier une relation directe et solidaire avec des fermiers locaux.