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  • La forte mobilisation policière de ces derniers jours : un coût important pour le gouvernement

    La forte mobilisation policière de ces derniers jours : un coût important pour le gouvernement

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Ces derniers mois, les forces répressives de police ont été fortement mises à contribution. Face à ce mois de mai traditionnellement lourd en manifestations sociales et face à celles qui se profilent, les forces mobiles seront‑elles capables de gérer ce flot de contestations ?

    Pas si sûr car pour assurer leur service, des congés ont dû être ajournés et des effectifs de province mobilisés. De plus, un député du Sud‑Est confie « que la gendarmerie mobile serait en proie à des difficultés budgétaires » pour payer les indemnités de déplacements.

    Du côté des CRS, Bruno Beschizza, élu régional UMP de Seine‑Saint‑Denis, déclare « que l’argent n’étant pas suffisamment provisionné, si les manifs continuent à ce rythme le système de déplacement de la mobile va connaître une sérieuse panne budgétaire ».

    Crédit photo : Traroth via Wikipédia (cc)

    http://fr.novopress.info

  • Entretien avec Bernd Lucke, économiste et cofondateur du parti Alternative pour l’Allemagne

    Entretien avec Bernd Lucke, économiste et cofondateur du parti Alternative pour l’Allemagne (source magazine La Croix)

    « Dissoudre l’euro de manière graduelle »

    Le parti anti-euro allemand tient ce dimanche son premier congrès. Son cofondateur explique son programme.
    Vous fondez un parti anti-euro. Peut-il trouver sa place en Allemagne, où l’eurosepticisme n’a jamais connu de succès électoral ?

    B L : Les élections législatives de septembre auront lieu dans un contexte nouveau. Ce sera le premier scrutin général de l’ »après-Mai 2010 », date de déclenchement de la crise de l’Euro. Ces trois dernières années, nous avons appris que cette crise n’est pas sous contrôle du gouvernment, alors que cela nous coûte des sommes considérables.

    Que proposez-vous ?

    B L : De dissoudre l’euro de manière contrôlée et graduelle. D’abord, en laissant les pays du sud de l’Europe quitter la zone, puis casser le reste de la zone en réintroduisant les monnaies nationales. Nous demandons aussi de mettre fin aux boucliers financiers créés depuis 2010 5NDLR : par exemple, le mécanisme européen de stabilité, destiné notamment à secourir un pays au bord de la faillite).

    Et la France ?

    B L : L’euro pose aussi des problèmes de compétitivité à la France, qui souffre, de ce fait, d’une désindustrialisation depuis plusieurs années. Cela coûte à votre pays un grand nombre d’emplois détruits. Par conséquent, vous auriez probablement intérêt à quitter la zone et renouer avec votre propre monnaie.

    L’euro n’a-t-il pas créé des occasions pour l’économie allemande ?

    B L : Pendant ses premières années, il a profité aux pays d’Europe du Sud car beaucoup de capitaux se sont mis à y affluer, privant l’Allemagne de ressources pour investir. Du coup, elle a enregistré le taux de croissance le plus bas de la zone entre 2001 et 2007. Depuis le déclenchement de la crise, les capitaux reviennent en Allemagne. Nous en profitons. L’inconvénient, c’est que nous prenons en charge le fardeau des pays de l’Europe du Sud, victimes de l’euro. Nous devrions nous battre pour le bien de tous, plutôt que de trouver des solutions profitant à un certain nombre de pays –dont l’Allemagne-, pendant que d’autres en souffrent.

    Que répondez-vous à ceux qui affirment que la disparition de la zone euro aurait des conséquences catastrophiques pour tous ?

    B L : Il existe des moyens de procéder par étapes, afin de laisser aux peuples et aux Etats le temps de s’ajuster. L’économie européenne est dans un état désastreux avec un chômage des jeunes très élevé et inquiétant en Grèce, en Italie et en Espagne. C’est lié au fait que ces pays ne peuvent pas être compétitifs avec une monnaie commune du niveau de l’euro (NDLR : puisqu’ils ne peuvent pas procéder à une dévaluation pour regagner des parts de marché). Il faut faire quelque chose. On ne peut pas ignorer les problèmes et se contenter de dire que l’euro est là pour toujours.

    La fin de l’euro signerait-elle la mort de l’Europe ?

    B L : Je ne pense pas. Ce n’est pas la première fois qu’un projet européen échoue –regardez l’Europe de la défense, dans les années 1950- et pourtant la construction européenne s’est poursuivie. L’UE se trouve engagée dans un processus de désintégration parce que le Sud stagne, voire recule, pendant que le Nord s’en sort plutôt bien. Du coup, les régions de l’Europe divergent et ce n’est sain pour personne.

    Vos propositions ne sonnent-elles pas la fin de la solidarité européenne ?

    B L : Non. Je suis attaché au principe d’entraide entre les peuples. Le problème, c’est que nous ne disposons pas pour le moment de critères objectifs pour organiser un système rationnel de transferts. On se contente de donner de l’argent à ceux qui ont accumulé le plus de dettes, et non pas aux plus pauvres. Si nous voulons vraiment construire une solidarité, nous devons identifier ceux qui ont le revenu par habitant le plus faible, le plus fort taux de chômage et le moins d’infrastructures. A partir du moment où ces critères seront définis, nous aurons la volonté de payer. C’est cela, la solidarité.

    http://www.fn-alsace.com

  • Boston : un attentat sur commande ?

    « Un certain nombre de sites américains libertariens (partisans d’une limitation du rôle de l’Etat fédéral) ou socialistes (tel le très sérieux WSWS) considèrent depuis quelques heures que l’attentat de Boston avait été très largement organisé par des factions de « faucons » installés au cœur de l’Etat. » Exacte ou inexacte, cette information relayée par Jean-Paul Baquiast, auteur de l’article ci-après, montre bien la tendance qui se répand à la tête des Etats occidentaux à constituer des oligarchies politique et financière. L’une allant rarement sans l’autre, elles gouvernent autoritairement loin du peuple ou carrément sans lui. Les Français viennent de vivre, heureusement d’une façon moins tragique, tout récemment avec « Le mariage pour tous » imposé au nom de l’idéologie mondialo-socialiste, une première expérience de cette gouvernance new-look. (*)
    Polémia

    Dans quels buts [cet attentat organisé par des factions de « faucons » intallés au cœur de l’Etat] ? Moins comme on le considère souvent chez les partisans d’Obama pour déconsidérer celui-ci (il se déconsidère assez tout seul) que pour servir de répétition à l’instauration généralisée d’un gouvernement autoritaire, militaro-sécuritaire, qui prendrait le pouvoir en réponse à des insurrections populaires du type « Occupy Wall Street » se généralisant dans la suite d’une aggravation prévisible de la crise économique et du chômage. Le risque couru par les oligarchies dominantes serait tel alors que celles ci n’hésiteraient pas à un recours à la dictature.

    Les deux frères Tsarnaev, dans cette hypothèse, ont bien été les auteurs d’un attentat meurtrier à la cocotte-minute. Nul ne le nie. Mais ils auraient été depuis longtemps repérés, instrumentalisés et aidés par des agences fédérales pour qui leur passage à l’acte était la condition indispensable à la réalisation d’un scénario de coup d’état à l’échelle d’une grande ville. Il fallait non seulement expérimenter une coopération efficace des différents services sécuritaires, indispensable pour ce faire, mais habituer les citoyens à la nécessité d’abandonner leurs droits civils les plus élémentaires pour répondre à une urgence présentée comme mettant en cause la sécurité nationale toute entière.

    Des commentateurs américains ou russes, cités notamment par Philippe Grasset ce matin (« Notes sur le déchainement de la matière à Boston ») font valoir que les évènements de Boston ont plutôt mis en lumière le désordre et finalement l’inefficacité des différents services ou agences privées étant intervenues pour contrôler voire exploiter l’attentat. La confusion et les contradictions dans les discours officiels paraissent contredire en effet l’hypothèse d’une opération bien montée et de très haut. Mais on peut penser que la confusion dans la réalisation n’est pas nécessairement incompatible avec la détermination dans la décision initiale. De toutes façons, le résultat recherché serait atteint: habituer les citoyens, tant aux Etats-Unis que par répercussion médiatique en Europe, à la nécessité, en cas d’urgence dite « nationale » d’abandonner leurs droits civiques aux mains d’autorités de police publiques et privées intervenant en dehors de toutes règles.

    On devine sans peine le danger que représente pour les démocraties occidentales la conjonction en leur sein d’activistes dormants prêts à fomenter des attentats pour des raisons religieuses et d’oppositions politiques radicales visant à déstabiliser les gouvernements légitimes en créant des situations de type insurrectionnel. Les uns et les autres finissent par se rencontrer et s’appuyer, volontairement ou non, afin de provoquer des changements de régime. L’Europe et notamment la France ne sont pas à l’abri de tels risques. Les citoyens et partis politiques se réclamant de la démocratie seraient coupables de ne pas y penser et tenter de s’en prémunir.

    Jean Paul Baquiast
    Europe Solidaire
    23/04/2013
    http://www.polemia.com
    Note de la rédaction :
    (*) Voir « Feu la démocratie, la post-démocratie est bien là  », article de Michel Geoffroy dont les premières lignes sont : « Les Français ne vivent plus en démocratie mais en « post-démocratie » , comme de plus en plus d’Européens, d’ailleurs. La « post-démocratie » emprunte les mots de la démocratie : on parle toujours d’élections, de Parlement et de République française. Mais la « post-démocratie » prend le contrepied de la démocratie car elle programme la disparition de la souveraineté du peuple au profit d’un système oligarchique, qui vise à l’instauration d’un gouvernement mondial utopique. Depuis la fin de l’URSS et l’accession des Etats-Unis au rang de surpuissance mondiale, cette vieille utopie a libre cours car elle ne rencontre plus d’obstacles doctrinaux ; et aussi parce qu’elle sert les intérêts stratégiques américains (notamment pousser les pays à s’ouvrir au commerce international, empêcher l’Europe Puissance, contenir la Russie, etc.).

  • Jeanne d’Arc contre le nouvel ordre mondial

    Sainte Jeanne d’Arc est célébrée en France, chaque 1er mai, comme la libératrice d’Orléans ayant bouté les Anglais hors de France. Si ce rappel historique est juste, il masque la véritable mission de Jeanne. En effet, on se garde bien d’expliquer la cause profonde poussant une jeune fille de 17 ans à secourir le dauphin Charles et la France prêts à succomber sous les coups de l’Angleterre.

    L’âme de la France, sa civilisation et les caractéristiques propres de son peuple sont dus à un fait majeur : le baptême de Clovis dans la nuit de Noël 496. Cet événement capital permit de jeter les fondements du premier royaume catholique après la chute de l’Empire romain. Alors que l’hérésie arienne (du nom du théologien Arius mettant à mal, sous l’influence de la gnose, le principe de la Trinité) fait des ravages en Europe occidentale et en Orient, le pouvoir politique franc s’associe aux représentants de l’Église restés fidèles à l’orthodoxie de la foi fixée d’une manière définitive par le concile de Nicée (325). Ainsi, l’évêque saint Remi put baptiser et oindre par la « sainte Ampoule » Clovis selon la célèbre formule « Courbe la tête, fier Sicambre, adore ce que tu as brûlé et brûle ce que tu as adoré. » [...]

    Pierre Hillard - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Drapeaux français interdits à Paris? On ne lâche rien

    J'ai reçu ce témoignage :

     

    "Jusqu’où ?

    Jusqu’où ira-t-on dans la stupidité et le ridicule ? Jusqu’où avons-nous le droit d’être Français ?...  Je parle aux noms de mes quatre camardes qui étaient avec moi.

    Cette après-midi du 01 mai 2013, deux d’entre nous, des étudiants parisiens, faisons visiter en vélo les grands tracés de Paris à nos trois amis. Un de nous, bien malheureusement semble-t-il, arbore le drapeau Français accroché à son sac… Nous avons donc, déjà, franchi un pas vers une « incitation à une manifestation ». Nous passons donc devant l’Elysée et là, surprise au bout de la route trois gendarmes nous stoppent : obligation d’enrouler le drapeau, de donner un descriptif complet de notre itinéraire, de notre ville de résidence et de nos possibles intentions quant à la suite de notre trajet.

    uite à ça arrive un camion de police, descend un officier gradé d’une épaule à l’autre, et voici ses premiers mots : ‘’Enfin ! Ca fait un bout de temps qu’on vous cherche !!‘’ Vous me direz c’est normal après tout, on sort d’un meeting du Front National, on est donc clairement et ouvertement des terroristes fascistes d’extrême droite liés à une organisation nuisible au gouvernement. Enfin, face à ça, je prends la liberté de dire aux gendarmes que pour Mohamed Merah la localisation a pris sensiblement plus de temps : mais là encore vous soulignerez que Mohamed était sans aucun doute fiché comme bien moins dangereux que nous…

    Je vous passe les détails sur le contrôle d’identité, les renforts de police qui débarquent, et l’interdiction de continuer plus en avant sur la route, qui apparemment est une zone sensible. En tout, une grosse dizaine d’individus des forces de l’ordre nous encerclent pendant que monte en nous une indignation grandissante : comment peut-on, en France, être interdit de porter le drapeau national !? Comment peut-on arrêter cinq bons gars en vélo pour le simple fait qu’ils sont fiers de leurs couleurs !? Face à ça les gendarmes font la moue, il paraitrait, en effet, qu’eux aussi sont exaspérés.

    Là-dessus je conclurai que si vous souhaitez être le bon Français intégré aux normes du gouvernement, restez comme vous êtes... Surtout ne bougez pas, balancez vos valeurs républicaines à la poubelle, rangez vos trois couleurs, fermez-la à tout jamais et sortez nous ces beaux drapeaux rouges et noirs que l'on voit si souvent pendant les manifestations de la CGT..."

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Valls gaze et matraque, Taubira organise les procès : la répression contre les défenseurs de la famille est rôdée

    INFO RMC - Manif pour tous : 34 personnes jugées en juin

    Depuis fin mars, 120 manifestants contre le mariage pour tous ont été placés en garde à vue. Parmi eux, 34 seront jugés en juin.

    Chiffres que nous vous révélons ce jeudi matin en exclusivité sur RMC. Etudiants, mères de famille… ils s’estiment victimes d’une justice « à deux vitesse », trop rapide. Témoignages.

    Les chefs d’accusation : participation à une manifestation non déclarée et violence à l’encontre des forces de l’ordre. La plupart des 34 manifestants contre le mariage homosexuel qui seront jugés en juin, sont des étudiants et des mères de famille qui se sont rassemblés au mauvais endroit, au mauvais moment. Tous contestent le manque de temps pour constituer leur défense, ils s’estiment victimes d’une justice « à deux vitesse », trop rapide. Et les prochaines manifestations des "anti", prévues les 5 et 26 mai prochains, risquent de grossir le chiffre de justiciables.

    « On a voulu me faire porter le chapeau de ce que je n’ai pas commis »

    Reconnu coupable de violences sur des fonctionnaires de police lors de la dernière grande manifestation, Guillaume, 26 ans, est le premier manifestant à avoir été condamné. Le 26 avril dernier, il a écopé de 4 mois de prison avec sursis, et il ne digère pas sa condamnation : « Je trouve ça tout à fait scandaleux. Deux CRS ont témoigné. L’un d’eux a dit, à l’audience, que je me suis débattu lors de mon arrestation, et l’autre non. On me reproche aussi des violences volontaires envers les forces de l’ordre, en étant porteur d’une arme par destination. L’arme en question, c’est une malheureuse canette de bière vide, et la peine au final c’est 4 mois de prison avec sursis, 70 heures de travaux d’intérêt général et 800 euros de dommages et intérêts, soit 400 euros par CRS. On a l’impression que l’Etat les incite à toucher leur prime de cette manière-là. On a voulu me faire porter le chapeau du reste, de ce que je n’ai pas commis ». [...]

    La suite sur RMC   http://www.actionfrancaise.net

  • Le grain de sel de Scipion : Gay, gay, mariez-les !

    Le lobby homo s’apprête à fêter à grand renfort de tam-tam le 1er mariage entre hommes qui aura lieu à Montpellier dès la mise en application de la loi. Le maire de Montpellier a reçu les deux candidats-époux (honneur qui n’est pas fait aux vulgaires couples hétéros) et a déjà préparé les bans. Mieux encore, Mme le ministre Vallaud-Belkacem a dores et déjà annoncé qu’elle serait présente à la cérémonie. La porte parole multicarte, du gouvernement et de LGBT, tiendra donc la chandelle. Mais tant Vallaud à la cruche qu’à la fin elle se brise et les Français penseront sans doute à ce spectacle que trop c’est trop. Car il s’agit bien là de spectacle et si ce mariage est présenté comme le 1er du genre c’est pour monter une campagne de com avec pour acteurs une marieuse PS bon teint qui fait oublier le vilain Frêche banni du parti et deux fiancés bien sous tous rapports puisque engagés dans une association ad hoc.

    Tout cela avec le soutien actif de la presse, déjà sur le scoop. Et vous savez que les médias sont presque entièrement à gauche, donc prêts à faire avaler à l’opinion la pilule du mariage prétendu « gay », tout comme ils ont fait l’élection de François Hollande.

    Et dans ce spectacle de carnaval, tous les moyens sont bons pour tenter de nous convaincre : interviews larmoyantes de pauvres victimes de l’homophopie des méchants Français de l’extrême droite intégriste, feuilletons télévisés montrant la « normalité » de l’homosexualité, diffusion des « éléments de langage préparés avec les responsables du lobby, etc. Décidément, la dictature en pantoufles se porte bien.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • Croatie: les pédophiles de Soros imposent leurs manuels d’éducation sexuelle !

    [Article de Laurent Glauzy en exclusivité pour Contre-info]

    En Croatie, l’introduction dans les programmes scolaires d’un module sur la sexualité a été imposée en janvier 2013 par le gouvernement de Centre-gauche, en exercice depuis le 23 décembre 2011. La république dalmate qui, de manière superficielle, évoque la méthode Kinsey, cache à sa population que ces manuels sont rédigés par des pédophiles.
    Judith Reisman, scientifique de 78 ans d’origine juive, ancienne conseillère du FBI, du parlement et de plusieurs ministères américains, qui s’est rendue en Croatie le 29 janvier sur l’invitation de parlementaires de droite, a dénoncé les liens de cette initiative avec la richissime Soros Foundation, arguant que l’« éducation sexuelle et les droits des homosexuels cachent un programme de destruction de la famille et de défense de la pédophilie ».

    Elle a enquêté sur les travaux du Kinsey Institute fondé en 1947 et a démontré les effets néfastes des théories d’Alfred Kinsey (1894-1956), auteur de deux importantes études sur le comportement sexuel de l’homme et de la femme. Il était aussi rédacteur dans l’éminent journal médical britannique The Lancet. Le Dr Reisman prend le cas d’une fillette de dix ans qui a été abusée par un violeur récidiviste âgé de trente ans et de plus est lecteur obsessionnel de Playboy. Alfred Kinsey justifie qu’elle est certainement consentante puisque les enfants sont des êtres sexuels, et seraient à ce titre demandeurs de relations sexuelles depuis leur naissance. Reisman ajoute qu’après la Seconde Guerre mondiale, ces théories nauséabondes ont encouragé la diffusion exponentielle de la pornographie et de la pédophilie.

    Après ce compte-rendu, Judith Reisman a fait l’objet d’une vague d’insultes. Elle a été fustigée par les médias croates de gauche qui défendent les intérêts maçonniques du gouvernement. Elle fut traitée de négationniste, alors qu’une partie de sa famille disparut dans les camps de travail.

    Dans le plus grand cinéma moderne de Zagreb, un « problème technique » a interrompu la projection du documentaire réalisé par le journaliste britannique Timothy Tate, collaborateur du Dr Reisman, qui traitait alors de la face cachée de Kinsey. Face aux 800 spectateurs, Timothy Tate n’a donc pas pu soumettre ses critiques contre ce programme d’éducation sexuelle initié par des pédophiles. Le même scénario s’est reproduit lors d’un exposé improvisé dans le cinéma. Ces boycotts successifs ont d’ailleurs suscité la colère de la section croate du Comité Helsinki, chargé de la surveillance du respect des Droits de l’homme.

    À la fin d’une conférence tenue près de la faculté de Sciences politiques de la capitale croate, le Dr Reisman a été attaquée verbalement par Nenad Zakošek, président de la même école. Des mouvements politiques de gauche liés au gouvernement ont même tenté d’empêcher la conférence du Dr Reisman au parlement de Zagreb. Le Dr Reisman a étonné son auditoire en déclarant qu’Alfred Kinsey était « le pédophile qui a changé le monde » et un « psychotique sexuel qui a contaminé nos familles, notre culture et nos lois ». Cette scientifique démontrait ainsi l’influence de ce criminel derrière les programmes d’éducation sexuelle imposés à la Croatie, pays où, aujourd’hui, sur 2 000 grossesses d’adolescentes, 400 avortements sont recensés (AFP).

    En outre, le débat prévu à la faculté de philosophie entre le Dr Reisman et le professeur Aleksandar Štulhofer, un disciple de Kinsey et l’initiateur du programme d’éducation sexuelle pour les enfants croates, a été suspendu sous prétexte de désordre public : des groupes homosexuels avaient fait irruption dans la salle. Le Pr Štulhofer ne voulait pas que le Dr Reisman s’exprime. Et pour cause. Au parlement, la scientifique américaine avait révélé la participation du Pr Štulhofer à l’écriture d’un livre avec le pédophile déclaré et néerlandais Theo Sandford, professeur à la Columbia University et également attaché au Département des Études gay et lesbiennes de l’Université d’Utrecht, aux Pays-Bas.

    Sandford est cofondateur et rédacteur de la revue mensuelle néerlandaise en langue anglaise des pédophiles Paidika (sous-titrée Journal of Paedophilia) parue de 1987 à 1995, ainsi que l’auteur de l’étude Boys on their contacts with men : a study of sexually expressed friendships (Les garçons au contact des hommes adultes : une étude sur les amitiés exprimées sexuellement). Ce perverti ne se limite pas, dans son torchon pseudo-scientifique, à une enquête sur la pédophilie, mais exprime une évaluation positive de cette décadence sexuelle et criminelle. Un autre collaborateur de Štulhofer, le sexologue « allemand » Gunther Schmidt, a rédigé la préface du livre de Sandford, Male Intergenerational Intimacy (Intimité intergénérationnelle entre hommes), en ces termes : « Le fait que tous les actes de pédophilie soient plus difficilement punis par la loi serait une action digne d’une société civile ».

    Dans une conférence de presse, Timothy Tate a ensuite repris une citation de Paidika du même degré de sadisme : « Le point de départ de Paidika est nécessairement la conscience de notre être pédophile. Nous considérons la pédophilie comme un rapport sexuel consentant entre personnes de générations différentes ». Lors d’un entretien accordé en 1978 à la revue pornographique américaine Hustler, le sexologue « allemand » Erwin J. Haeberle, qui avait contribué à la fondation de Paidika, avait souligné qu’« il est tout à fait normal d’avoir des rapports sexuels avec des enfants, lesquels devraient avoir libre accès aux revues [pornographiques] pour adultes et être libres de choisir leurs propres partenaires sexuels, y compris des adultes ». Ce pédophile a été membre, de 1977 à 1988, de l’Institute for Advanced Study of Human Sexuality de San Francisco qui, dans le monde entier, a rédigé la majeure partie des programmes d’éducation sexuelle pour les enfants. Timothy Tate a aussi montré des photographies d’enfants offerts aux pages de Paidika.

    En 2001, Štulhofer et plusieurs de ses collègues pédophiles liés à la sphère de Paidika, ont participé au congrès international des sexologues, dans le port croate de Dubrovnik, subventionné par… le financier juif Soros, toujours par le biais de sa fondation.

    Judith Reisman a maintes fois rappelé que le programme d’éducation sexuelle imposé à la Croatie était une tentative de perversion des enfants, pour livrer de la chair fraiche à la volonté malsaine d’obsédés et pour dédouaner l’homosexualité. Elle a ajouté que ce procédé avait pour objectif de rendre les jeunes générations dépendantes du sexe et de l’industrie de la pornographie. Commentant dans ce sens l’initiative du Ministère de l’Éducation croate, Anna Maria Grünfelder, « théologienne féministe », a affirmé : « La sexualité est un énorme pouvoir, celui qui la contrôle, contrôle la société ».

    La présence du Dr Reisman en Croatie a engendré un fort séisme, qui a fait vaciller les palais de la démocratie et a obligé le gouvernement, à la solde de la haute finance apatride, à trouver une issue diplomatique. D’après les sources de la curie romaine [reprise par le site d’information italien Dietro il sipario], l’ambassadeur croate auprès du saint Siège, Filip Vučak, aurait rencontré Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les relations avec les États, dans le but d’assouplir la position de l’Église sur la question de l’éducation sexuelle. L’évêque, ordonné prêtre dans le diocèse d’Ajaccio en 1981, n’a donné aucune suite favorable à cette requête de détraqué digne d’une exécution en place publique.

    Dans un pays démocratique, la présentation des preuves irréfutables des liens étroits entre l’initiateur d’un programme aussi honteux et des circulaires pédophiles soutenues par le grand capital, en dehors des conséquences pénales pour l’intéressé, aurait dû provoquer la démission immédiate du salaud Štulhofer et de tous les fonctionnaires criminels du Ministère de l’Instruction ayant collaboré à l’élaboration de ce programme, dont le ministre de l’Éducation en personne, Željko Jovanović, grand défenseur d’origine « serbe » de la Shoah. Mais cela ne se passe pas ainsi dans l’actuelle Croatie de l’après Franjo Tudman (1er président de la république croate décédé en 1999 et ennemi de Soros), qui s’apprête à entrer dans l’Union européenne. Il est vrai que la classe politique de ce pays offre des arguments pour convaincre les euro-technocrates maçons.

    Après le départ du Dr Reisman, les médias du régime social-démocrate croate ont repris leur travail de désinformation. Pour cela, l’ignoble Štulhofer, le chien des capitalistes criminels et détraqués, est venu en personne à la télévision appeler à pontifier sur les questions de sexualité, spécialement infantiles, pendant que dans les écoles élémentaires, sont proposés à des enfants de dix ans des thèmes de langue croate présentant des situations explicitement sexuelles.

    Le cas de la Croatie, qui n’a pas du tout été médiatisé, lève le voile sur les perspectives qui se dessinent en filigrane, dans notre pays, derrière le « mariage pour tous » et la place de l’enfant, ultime victime impuissante de la culture de mort sacrifiée à Baal.

    Laurent Glauzy http://www.contre-info.com

  • Chypre : Retour sur la crise

    Charles-André Ramuz, professeur de macro-économie et de finances publiques à l’Université de Lausanne, nous éclaire sur les tenants et aboutissants de la crise chypriote.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Une aventure intellectuelle : la Jeune Droite

     

    L’ouvrage est volumineux, les références sérieuses et l’étude argumentée. Jeune historien des idées politiques, Nicolas Kessler analyse la Jeune Droite de ses origines à sa disparition. Aile droitière des « non-conformistes des années 1930 », cette galaxie qui s’anime autour de nombreuses revues n’avait jamais fait l’objet d’une enquête approfondie. C’est aujourd’hui chose faite.

     

    Si la Jeune Droite s’intitule ainsi, c’est parce que les jeunes gens qui la constituent ont reçu l’influence et l’héritage du maurrassisme. Cependant, elle doit sa cristallisation au rôle fécond de deux compagnons de route de l’Action française : Henri Massis et Jacques Maritain. L’importance de ces deux écrivains dans la formation des futurs plumes de la Jeune Droite explique la place prépondérante du catholicisme dans leurs écrits.

     

    Dans la continuité d’Antimoderne de Maritain et de La Défense de l’Occident de Massis, les premières publications de la Jeune Droite – les Cahiers de Jean-Pierre Maxence et Réaction de Jean de Fabrègues – s’intéressent aux arts et aux lettres tout en célébrant la Chrétienté, le Moyen Âge et les croisades. Le ton se rapproche plus du catholicisme social « intransigeant » d’un Pie X que du nationalisme intégral de Maurras. À l’individualisme et au matérialisme d’une société sans charmes, ils exaltent les valeurs humanistes et chrétiennes. Ils saluent Bernanos comme leur frère aîné et voient en Charles Péguy un maître. Enfin, le thomisme, alors en plein essor sous l’impulsion de Maritain, les subjugue.

     

    Cette Jeune Droite n’en reste pas moins hétérogène : Maxence et Fabrègues ne s’apprécient guère. Et puis, il y a les ruptures. En 1927, la condamnation de l’Action française par le Pape les déchire, mais ils demeurent fidèles à Maurras. Plus tard, Fabrègues rompt “ politiquement ” avec le chef du royalisme français tout en lui gardant son estime et son admiration.

     

    Avec les répercussions économiques et sociales de la crise de 1929 dans la France du début des années trente, la Jeune Droite s’investit dans des créneaux naguère délaissés tels que l’économie ou le syndicalisme. Aux problèmes récurrents du capitalisme qu’ils détestent et à la fausse solution de la planification, soviétique ou « dirigiste », ils apportent avec Louis Salleron les principes revus et corrigés du corporatisme d’un René de La Tour du Pin et de la doctrine sociale de l’Église de Léon XIII. La crise doit permettre l’instauration d’un « ordre social chrétien » en France.

     

    En liaison avec leurs amis de L’Ordre nouveau (Arnaud Dandieu, Robert Aron, Denis de Rougemont, Alexandre Marc), ils élaborent un personnalisme « de droite ». En dépit d’une méfiance réciproque et sous le patronage de L’Ordre nouveau, la Jeune Droite cherche même à se rapprocher d’Emmanuel Mounier et de son groupe Esprit. Mais les basses manœuvres et les arrières pensées des uns et des autres font échouer l’entente esquissée, ce qui met un terme à la possibilité d’un Front commun de la jeunesse française et européenne de sensibilité non-conformiste.

     

    La Jeune Droite a beau célébrer la catholicité et la mission de la France, elle n’est pas cocardière et encore moins chauvine. Au nationalisme maurrassien qu’elle juge un peu trop positiviste, elle préfère un nationalisme orienté vers l’humanisme et l’universel. Cependant, il serait réducteur de la considérer comme une simple expression d’une pensée catholique néo-réactionnaire, car elle accueille en son sein des agnostiques qui, très vite, démontrent des talents éblouissants. Il s’agit, entre autres, de Maurice Blanchot, Claude Roy et, évidemment, de Thierry Maulnier rencontré par Maxence à la Revue française vers 1930. Partisan des valeurs classiques du « Grand Siècle » et du génie français, et fort proche de Maurras, Maulnier tient un raisonnement néo-nationaliste qui va contribuer à modifier le discours de la Jeune Droite à partir du 6 février 1934.

     

    En attente d’un sursaut spirituel qui s’exprimerait par une révolution personnaliste, communautaire, anticommuniste et anticapitaliste, une « révolution de l’Ordre », la Jeune Droite – qui s’organise autour de la Revue du Siècle devenue plus tard la Revue du XXe Siècle, en Groupe XXe Siècle – décèle dans l’émeute sanglante de la place de la Concorde le signal d’une révolte prochaine. Elle place alors tous ses espoirs dans le peuple et dans ses ligues. C’est l’époque où Jean-Pierre Maxence adhère à la Solidarité française parce qu’elle comprend une proportion sensible d’ouvriers et de paysans et que Maulnier se sent attirer par le Parti populaire français de Doriot. Tous ont le secret dessein de devenir les conseillers du Prince, de trouver une tribune publique plus large que le cercle restreint de leurs abonnés et d’influencer la droite politique.

     

    Cette recherche de diversification des supports d’expression explique aussi la participation des ténors de la Jeune Droite au Courrier royal, le bulletin mensuel du fils du Prétendant, le jeune comte de Paris. Par leur présence, ils contribuent à rénover le royalisme et à lui faire redécouvrir sa dimension sociale. Quand les relations se détériorent entre le comte de Paris et Maurras, la Jeune Droite rompt encore par fidélité au vieux Provençal avec Henri d’Orléans. Le chapitre consacré au Courrier royal est un des plus aboutis du livre. Il éclaire un épisode fort méconnu du royalisme contemporain mais qui imprégnera durablement le chef de la Maison de France.

     

    La rupture, accrue par l’arrivée du Front populaire au pouvoir, radicalise Maulnier et ses camarades du Groupe XXe Siècle, exaspérés par l’apathie des Français. C’est la période du mensuel Combat (1936 – 1938), puis pendant moins d’un an, de son équivalent polémique, L’Insurgé (janvier – octobre 1937). Contre l’esprit bourgeois et le triomphe des masses, Maulnier, Maxence, Blanchot font feu de tout bois. Le titre des articles dans l’un ou l’autre organe est explicite : « La France intoxiquée par la politique » (René Vincent), « Le terrorisme, méthode de salut public » (Maurice Blanchot), « À bas la culture bourgeoise ! », « Une France qui nous dégoûte », « Sortirons-nous de l’abjection française ? », « Désobéissance aux lois » ou « Nous voulons des agitateurs » (Thierry Maulnier). À l’instar de Maulnier qui préfaça Le Troisième Empire d’Arthur Mœller van den Bruck, le groupe lit les penseurs de la révolution conservatrice d’outre-Rhin (Ernst van Salomon, par exemple), élabore un nationalisme révolutionnaire et social, se mue en droite révolutionnaire. Faut-il pour autant parler d’une « dérive » ou d’une « tentation » fasciste comme l’ont fait Zeev Sternhell et Pierre Milza ? Avec honnêteté et en comparant les itinéraires parallèles de la Jeune Droite et de l’équipe de Je Suis Partout, Nicolas Kessler ne le croît pas, car la Jeune Droite s’est toujours montrée méfiante envers l’expérience italienne. Le corporatisme mussolinien, l’État totalitaire répugnent ces adeptes de la libre personne, enracinée dans ses communautés naturelles et protégée par ses corps intermédiaires. Quant au nazisme, les jeunes maurrassiens y voient, certes, l’éternel esprit de l’Allemagne, « romantique et barbare », mais aussi un système qui mêle massification complète et administration totale. Anecdote éclairante, Nicolas Kessler signale en outre que les articles de Lucien Rebatet seront systématiquement refusés par Combat et L’Insurgé !

     

    À partir de 1938 avec la montée des périls en Europe, la Jeune Droite prend conscience de l’imminence du danger nazi. Récusant ses positions des derniers mois, elle en appelle au redressement de la France, à son réarmement militaire et moral. Dans le même temps, Jean de Fabrègues, quelque peu marginalisé par le caractère polémique, politicien et nationaliste des dernières publications, lance une nouvelle revue, Civilisation, d’orientation explicitement philosophique et catholique.

     

    La soudaine défaite de mai-juin 1940 meurtrit profondément les intellectuels de la Jeune Droite. Tout ce qu’ils avaient prévu et dénoncé se réalise ! Seule note d’espoir dans ce crépuscule : le régime honni laisse la place à la Révolution nationale et à son chef, le Maréchal Pétain. Certains de ses éléments se mettent au service de Vichy soit pour redonner une forme à la jeunesse française et à sa culture avec Jeune France (où la confrontation entre Mounier et Fabrègues y est paroxystique), soit avec la revue Idées conduite par René Vincent. Pourtant, toujours lucide, la Jeune Droite n’hésite pas à critiquer les travers bureaucratiques de l’État français.

     

    La Libération et l’Épuration mettent-elles un terme à la Jeune Droite ? Bien sûr, c’est la fin des revues et d’une aventure; ceux qui y on participé se dispersent. Néanmoins, dès les années 1950, au marxisme dominant, Jacques Laurent qui a collaboré étroitement, avant-guerre, à Combat (en compagnie de Kléber Haedens) célèbre une littérature désengagée que les critiques qualifient vite de « hussarde ». Dans sa conclusion, il est à déplorer que Nicolas Kessler suive l’opinion générale sur l’« embourgeoisement » de Thierry Maulnier. Il ignore que l’ancien co-directeur de Combat et de L’Insurgé, celui qui fut l’une des vedettes de la Jeune Droite, participa activement, à la fin des années 1960, avec Dominique Venner à l’Institut d’Études Occidentales, une des matrices intellectuelles d’où allait sortir quelques années plus tard la « Nouvelle Droite » !

     

    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com

     

    • Nicolas Kessler, Histoire politique de la Jeune Droite (1929 – 1942). Une révolution conservatrice à la française, L’Harmattan, Paris, 2001, 494 p., 38,11 €.