Depuis des mois, la liste des villes où le candidat LR, nouveau ou maire sortant, est soutenu par LREM ne cesse de s’allonger : des grandes villes, comme Toulouse, jusqu’à une multitude de petites villes, comme la mienne, ici, à Villeneuve-sur-Lot. « En même temps », puisque tel est le langage obligé entre gens bien élevés, le parti de Christian Jacob coupe les têtes qui ont le malheur de regarder sur leur droite et vers cette union des droites que promeut Robert Ménard avec le succès que l’on sait. Hier encore, dans le Vaucluse, où la formule a pourtant le vent en poupe, le sénateur Alain Milon, président de la fédération LR, a sorti la guillotine sur la place du village : « Toutes les personnes qui se présenteront sur des listes “d’Union des droites locales” ne pourront en aucun cas se prétendre être membres des Républicains, et encourent des sanctions de la part du Comité départemental des Républicains allant jusqu’à une exclusion définitive. »
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Le siècle des révolutions (I/III) : le laboratoire anglais (1660-1750)
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Retraites : La grève ou la trêve ? par Christian Vanneste
Paris est devenu un enfer, sauf pour la garde verte d’Hidalgo. Des foules compactes de piétons se bousculent sur les trottoirs, ou guettent avec angoisse la surprise d’un vélo ou d’une trottinette qui slaloment à toute vitesse et dans tous les sens, et bien sûr ne s’arrêtent pas aux feux rouges. Le passage d’une rive à l’autre est une aventure, soit parce que les voitures, et plus encore les motos, tentent d’échapper aux embouteillages, soit parce que le flux étant figé, il faut passer entre deux voitures en zigzagant et en évitant les deux roues qui font la même chose, mais en sens inverse
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Colonisation : Macron le repentant, par Paul Vermeulen
Depuis Abidjan, Emmanuel Macron a indiqué samedi 21 décembre que la colonisation a été « une faute de la République ». En février 2017 déjà, en pleine campagne électorale, il présentait sur une chaîne de télévision algérienne la colonisation comme « un crime contre l’humanité ». Selon lui, la France devait présenter ses « excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels elle a commis ces gestes de barbarie ». Le lendemain de l’entretien accordé à la chaîne de télévision algérienne, celui qui était alors député LR, Gérald Darmanin, avait tweeté pour fortement critiquer cette prise de position. Le vent a tourné, le tweet le plus rapide est cette fois venu de Benalla : « Non, la colonisation n’a pas été une mauvaise chose : infrastructures éducatives, de transports, de communication, de santé, augmentation de l’espérance de vie, elle a été une chance pour les pays colonisés. » Il a raison sur le fond, le comique étant que cela vienne de lui. Il faut en effet avoir l’esprit formaté pour ne pas voir combien la France a apporté à ses colonies.
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La Nouvelle réalité : répression & laxisme
Bernard Plouvier
En 1943, au pire moment d’incertitude, un politicien écarté de toute fonction publique, le député-affairiste Anatole de Monzie (en médaillon) a écrit (in La saison des juges) : « La répression ne saurait se manifester que par crises : l’alternance de la poigne et du pardon constitue la norme des sociétés ».
Quelle sublime stupidité, à la mesure du personnage vénal et ambigu, qui, durant sa période de gloire, dans les années trente, flirtait avec Mussolini et avec des agents du PCF stalinien ! Car il peut coexister répression et laxisme aussi abjects l’une que l’autre. Et cette dualité définit les périodes de décadence.
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Le martyr des Chrétiens d’Orient se poursuit – Journal du mardi 24 décembre 2019
Le martyr des Chrétiens d’Orient se poursuit
A quelques heures de célébrer Noël en famille, les Chrétiens d’Orient vivent souvent au jour le jour. De l’Irak à la Syrie en passant par la Terre sainte, de nombreux chrétiens sont toujours contraints de fuir leur foyer ou de vivre dans la peur.
L’araméen : une langue en voie de disparition ?
Autrefois largement utilisé au Moyen-Orient, l’araméen n’est aujourd’hui parlé que par une poignée de spécialiste. A tel point que la langue du Christ est à présent menacée de disparition.
Laponie : l’essor de la région du père Noël
Elle est la région du Père Noël et attire de plus en plus de touristes. La Laponie voit son industrie du tourisme exploser… Une mutation non sans désagrément.
L’actualité en bref
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Le Cercle Richelieu - Entretien : Pierre Hillard
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Les errements de la repentance
« Le colonialisme a été une erreur profonde, une faute de la République ». Cette affirmation du chef de l’Etat est discutable à plus d’un titre. La République n’est pas la première ni la principale responsable du colonialisme français. Celui-ci a commencé sous la monarchie, au XVIe et au XVIIe siècle (Canada, Indes, Antilles, Floride, la Réunion). La conquête de l’Algérie a débuté sous Charles X et le Second Empire de Napoléon III lui a donné une forte impulsion. De même c’est le Second Empire, et non la République, qui a amorcé les grands courants de colonisation française de l’Afrique subsaharienne (Sénégal) et de l’Asie (Cambodge). La colonisation ne peut évidemment pas se limiter à la France: l’Espagne et le Portugal, en Amérique du Sud, le Portugal en Asie et en Afrique, le Royaume-Uni dans le monde entier, furent d’autres grandes puissances colonisatrices, pour ne parler que de l’Europe.
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Alors, par Benallix, la colonisation romaine, c’est du lard ou du sanglier ?
La joute a tout de l’antique et Twitter s’est transformé, le temps d’une polémique, en amphithéâtre romain. Tout est parti d’une salve d’Alexandre Benalla, qui surgit toujours dans des lieux inattendus avec des uniformes encore plus inattendus. Je ne sais si c’est la place de la Contrescarpe qui l’a rendu sensible à cette archéologie souterraine sur laquelle nous déambulons tous les jours.
« La “Gaule”, ancêtre de la France, était composée de tribus qui passaient leur temps à s’affronter, jusqu’à l’arrivée de la colonisation ROMAINE, qui nous a dotés d’infrastructures, d’une langue, … La France ne serait pas la France si elle n’avait pas été colonisée ! »
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« Cette jonction naturelle entre le patriotisme et la vraie foi »
Actuellement au service du diocèse de Toulon, Julien Langeila embrasse avec fougue ces deux adjectifs, si souvent réputés contradictoires : catholique et identitaire. Il vient de publier chez DMM, un livre sous ce titre★.
Dialogue avec Julien Langeila
Julien Langeila, vous avez trente ans. Le titre de votre premier livre : Catholiques et identitaires, claque comme une bannière. Quel est votre parcours personnel ?
Ce sujet me tient particulièrement à cœur parce que je suis un jeune converti. J'ai reçu le sacrement de confirmation en 2013. Je peux dire en grossissant un peu le trait que je me suis converti au catholicisme grâce à un pasteur protestant parlant provençal et célébrant la messe dans la forme extraordinaire (de fait, ce brave monsieur avait inventé sa propre religion) Même si je savais que l'Église n'était pas qu'une ONG pro-clandestins, et qu'il y avait encore des amoureux du Beau et du Vrai en son sein, son allure extérieure - bourgeoise, économiquement libérale ou « mili-pêchu-mytho » - me rebutait assez. Je ne viens pas de ce milieu : j’étais entré en politique sept ans auparavant, à l'Action française puis aux Identitaires, dans une démarche radicale (traiter les problèmes à la « racine » comme le dit bien l’étymologie latine et esthétique.