La société du spectacle ne fait jamais relâche, elle fonctionne H24, sous tous fuseaux horaires, dans une orgie planétaire de divertissement. À peine les JO de Paris sont clôturés que ceux de Los Angeles s’ouvrent dans un jour qui n’en finit pas.
Jusque-là, il faut dire, les sportifs, focalisés chacun à leur manière sur leur discipline, avec tout ce que cela exige de rigueur et de concentration, n’avaient guère pu goûter l’immense partouze olympique organisée, depuis bientôt trois semaines, en leur honneur. Avec la cérémonie de clôture d’hier, c’est désormais chose faite ; le stade de France se sera transformé le temps d’un soir en un monstrueux terminal d’aéroport où sportifs, bénévoles et spectateurs en tout genre se seront entassés en musique ; et tout aura enfin été consommé.