On s’y attendait. La censure, en date de ce 7 août, de la loi Duplomb, verdict rendu par le petit aréopage appelé conseil constitutionnel, ne surprend personne. La décision était connue d’avance, ou du moins prévisible, depuis le 25 juillet, dès lors que l’on a su la date à laquelle elle serait prononcée.
Le pouvoir macronien en effet, dont Richard Ferrand reste un des plus fidèles soutiens, s’est arrangé pour en fixer l’échéance à une date où, en général il ne se passe rien dans la sphère politicienne.