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  • Le Qatar soutient l'islamisation des banlieues françaises

    Le Qatar, avec le feu vert du gouvernement français, a créé un fond pour investir massivement dans les banlieues française. Ou comment assurer l’implantation islamiste dans ces dernières :

  • Quel ordre ? :

    Le système transforme « les chefs d’entreprises en serviteurs zélés, voir en esclaves dorés des actionnaires » (J. Peyrelevade).

    Cela représente bien l’archétype des hommes qui constatent des dégâts d’un système sans pouvoir y apporter le moindre remède ni chercher les racines du mal. Pour connaître les solutions et avoir le courage de les envisager, il faut observer la vie de nos aïeux et comprendre. Il faut faire un choix de société :
    - le Libéralisme anglo-saxon ou la société communautaire protectrice, des structures professionnelles qui garantissent la qualité des produits et la défense de ses producteurs/consommateurs.
    - Choisir entre la société mercantile des cadences infernales ou la France humaniste des Corps de métiers. Jusqu’à la Révolution de 1789, grâce à la volonté de ses rois, le travail de qualité fut préservé dans le respect de l’être humain.
    Lisez l’histoire et découvrez comment maintes fois furent maintenues les règles de vie chrétiennes, les fêtes chômées, les privilèges spéciaux, les horaires de travail et le respect des femmes et des enfants dans la France Capétienne.Louis XV en son temps entendit les plaintes des femmes et des enfants du peuple anglais soumis à l’esclavage industriel des puissances d’argent.Cet esclavage vint en France grâce à la Révolution , dans les valises des « philosophes éclairés » et inonda notre pauvre pays exsangue des excès révolutionnaires.

    Edmund Burke avait dit : « Les français se sont faits connaître comme les plus habiles architectes de destruction qui aient jusqu’à présent existés dans le monde. Dans ce court espace de temps, ils ont complètement détruit jusqu’aux fondements de leur Monarchie, leur Eglise, leur Noblesse, leurs Lois, leurs Revenus publics, leur Armée, leur Marine, leur Commerce, leurs Arts et leurs Manufactures : ils ont faits pour nous, en qualité de rivaux, ce que n’auraient pas pu faire vingt batailles de Ramilies ou de Bleinheim. Eussions-nous conquis la France , fût-elle abattue à nos pieds, nous devrions rougir qu’une commission anglaise, envoyée pour son gouvernement, imposât aux Français des lois aussi dures, aussi destructrices de leur importance nationale, que celles qu’ils se sont imposées eux-mêmes »

    http://www.actionroyaliste.com

  • L’hommage à Chavez par un conservateur honnête (Paul Craig Roberts)…

    Hugo Chavez

    Par Dr. Paul Craig Roberts, le 12 Mars 2013

    url de l’article original:http://www.paulcraigroberts.org/2013/03/12/hugo-chavez-paul-craig-roberts-4/

     ~ Traduit de l’anglais par Résistsance 71 ~

    Le 5 Mars 2013, Hugo Chavez, président du Vénézuéla et leader mondial contre l’impérialisme, est décédé. Les impérialistes de Washington et leurs prostituées des médias et des think tanks ont exprimé un tonitruant soupir de soulagement, tout comme le fît la population américaine soumis à un lavage de cerveau permanent. “Un ennemi de l’Amérique” s’en est allé.

    Chavez n’était pas un ennemi de l’Amérique. Il était un ennemi de l’hégémonie de Washington sur d’autres pays, un ennemi de l’alliance de Washington avec la clique d’une élite dirigeante qui vole les peuples, qu’elle meule et refuse assistance. Il était un ennemi de l’injustice de Washington, de la politique étrangère de Washington basée sur des mensonges et sur l’agression militaire, les bombardements et les invasions.

    Washington n’est pas l’Amérique. Washington est la demeure de Satan.

    Chavez était un ami de la vérité et de la justice, et cela l’a rendu impopulaire dans le monde occidental où chaque politicien regarde la vérité et la justice comme de graves menaces.

    Chavez était un leader de ce monde. A l’encontre des politiciens américains, Chavez était respecté à travers le monde non-occidental. Il fut le récipiendaire de doctorats honoraires en Chine, en Russie, au Brésil et dans d’autres pays, mais pas de Havard, Yale, Cambridge ou Oxford.

    Chavez fut un miracle. Il fut un miracle parce qu’il ne s’est pas vendu aux Etats-Unis et aux élites vénézuéliennes. S’il l’avait fait, il serait devenu très riche avec les revenus du pétrole, comme la famille royale saoudienne et il aurait été honoré par les Etats-Unis de la même manière que Washington honore ses marionnettes: avec une belle visite à la Maison Blanche. Il aurait pu devenir un dictateur à vie aussi loin qu’il serve Washington.

    Chaque marrionnette de Washington, de l’Asie a l’Europe en passant par le Moyen-Orient, attend anxieusement l’invitation qui dénote l’appréciation de Washington pour sa servitude au pouvoir impérialiste qui occupe toujours le Japon et l’Allemagne 68 ans après la fin de la seconde guerre mondiale et la Corée du Sud, 60 ans après la fin de la guerre de Corée et a placé ses troupes et bases militaires dans un grand nombre d’autres pays “souverains”.

    Il aurait été politiquement facile pour Chavez de se vendre. Tout ce qu’il avait à faire était de continuer une réthorique populiste, de promouvoir ses alliés dans l’armée, de balancer plus de bénéfices à la sous-classe que ses membres aient jamais expérimenté auparavant et de diviser le reste des revenus du pétrole avec les élites corrompues vénézuéliennes.

    Mais Chavez était une véritable personne, comme Rafael Correa, le président élu pour trois termes de l’Equateur, qui a resisté aux Etats-Unis et a accordé l’asile politique à un Julian Assange persécuté et Evo Moralès, premier président indigène de Bolivie depuis la conquête espagnole. La grande majorité des Vénézuéliens avaient compris que Chavez était une véritable personne, Ils l’ont élu quatre fois comme président et auraient continué à l’élire aussi longtemps qu’il aurait vécu. Ce que Washington déteste le plus au monde est une vraie personne qui ne peut pas être achetée.

    Plus les politiciens occidentaux  et les prostitués des médias diabolisaient Chavez et plus le peuple vénézuélien l’adorait. Celui-ci avait parfaitement compris que quiconque est damné par Washington est un cadeau de Dieu pour le monde.

    Il en coûte de se dresser contre Washington. Tous ceux qui ont le courage de le faire sont diabolisés, ils risquent d’être assassinés et d’être renversés par un coup d’état organisé par la CIA, comme le fut Chavez en 2002. Lorsque les élites vénézuéliennes instruites par la CIA, lancèrent leur coup et kidnappèrent Chavez, le coup fut mis en échec par le peuple vénézuélien qui prit la rue et par des éléments de l’armée, et ce avant que Chavez ne puisse être liquidé par les élites vénézuéliennes contrôlées par la CIA, qui eux eurent leur vie vénale sauve, parce que Chavez, contrairement à eux, était un humanitaire. Le peuple vénézuélien s’est soulevé instantanément en une défense publique massive de Chavez et exposa la mensonge clâmé par la Maison Blanche de Bush que Chavez était un dictateur.

    Révélant son niveau de corruption sordide, le New York Times prit parti pour le coup anti-démocratique d’une poignée d’élitistes contre un Chavez démocratiquement élu et déclara que la mise à l’écart de Chavez par un petit groupe de riches et d’agents de la CIA voulait dire que “La démocratie vénézuélienne n’était plus mise en danger par un dictateur en devenir.”

    Les mensonges et la diabolisation continuent avec la mort de Chavez. On ne lui pardonnera jamais de s’être rangé du côté de la justice. On ne pardonnera pas non plus à Correa et Moralès qui sont eux aussi sans nul doute sur une liste d’attente pour être assassinés.

    Des commentateurs de CounterPunch, de Fairness & Accuracy in Reporting ont réuni des exemples de condoléances venimeuses que la pressetituée a écrit pour Chavez, qui ne furent essentielleemnt que des célébrations pour la mort qui a réduit au silence la voix la plus courageuse sur terre: http://www.counterpunch.org/2013/03/08/obituaries-for-hugo-chavez/http://fair.org/take-action/media-advisories/in-death-as-in-life-chavez-target-of-media-scorn/

    Peut-être le plus absurde de tout fut le jugement de la journaliste d’affaire de l’agence Associated Press Pamela Sampson qui dit que Chavez gaspilla la richesse issue du pétrole vénézuélien en “des programmes sociaux incluant des marchés gérés par l’état, des avantages financiers pour les familles pauvres, des cliniques et hôpitaux gratuits et des programmes éducatifs”, une mauvaise utilisation de l’argent qui aurait pu être utilisé pour bâtir des grattes-ciel comme “le plus grand building du monde de Dubaï et des branches des musées du Louvre et de Guggenheim à Abu Dhabi”: http://www.fair.org/blog/2013/03/06/ap-chavez-wasted-his-money-on-healthcare-when-he-could-have-built-gigantic-skyscrapers/

    Parmi les dizaines de millions de victimes de Washington dans le monde,  les peuples d’Afghanistan, d’Irak, de Libye, du Soudan, du Pakistan, du Yémen, de Somalie, de Syrie, de Palestine, du Liban, du Mali,, avec l’Iran, la Russie, la Chine et l’Amérique du Sud en attente de sanctions, de déstabilisation, de conquête ou de reconquête, le discours à l’assemblée générale de l’ONU de Chavez le 30 Septembre 2006, durant le régime Bush, restera comme le plus grand discours fait en ce début de XXIème siècle.

    Chavez affronta le lion, ou plutôt Satan, sur son terrain:

    “Hier, le diable lui-même se tenait ici, à ce pupitre, parlant comme si le monde lui appartenait, Vous pouvez toujours sentir le soufre…

    Nous devrions appeler un psychiâtre pour analyser la déclaration faite ici-même hier, par le président des Etats-Unis. En tant que porte-parole de l’impérialisme, il est venu partager ses recettes éculées pour essayer de préserver la forme actuelle de domination, d’exploitation et de pillage des peuples du monde. Un film d’Alfred Hitchcock pourrait l’utiliser comme scenario. Je proposerai même un titre: “La recette du diable”. “

    L’assemblée générale de l’ONU n’avait jamais entendu de tels propos, même pas du temps de la puissante URSS. Des sourires apparurent en signe d’approbation, mais personne n’osa applaudir. Trop d’argent des Etats-Unis pour le pays était en jeu. (un lecteur fit remarquer que bien que le discours de Chavez ne fut pas interromlu par des applaudissements, il reçut beaucoup d’applaudissements à la fin).

    Les délégations américaines et britanniques fuirent la place, comme des vampires confrontés par de l’aïl et des crucifix ou des loups-garous confrontés par des balles en argent. Chavez parla de la fausse démocratie des élites qui est imposée par la force et à d’autres par la force des “armes et des bombes”. Chavez demanda: “Quel type de démocratie imposez-vous avec des fusilliers marins et des bombes ?”

    Chavez dit: “Où que ce soit que Bush regarde, il voit des extrémistes et toi, mon frère, il regarde ta couleur et il dit Oh voilà un extrémiste. Evo Moralès le valeureux président de la Bolivie ressemble à un extrémiste pour lui. Les impérialistes voient des extrémistes partout. Ce n’est pas en fait que nous sommes des extrémistes, c’est en fait que le monde se réveille. Il se réveille de partout et les peuples se lèvent.”

    En deux courtes phrases totalisant vingt mots (NdT: En anglais…), Chavez définit alors et pour toujours le Washington du début du XXIème siècle: “L’empire a peur de la vérité, peur des voix de l’indépendance. Il nous appelle extrémistes, alors que ce sont eux les extrémistes.

    A travers l’Amérique du Sud et le monde non-occidental, la mort de Chavez est blâmée sur Washington. Les Américains du sud sont au courant des auditions du congrès dans les années 1970 lorsque la commission Church mit en lumière les plans variés de la CIA pour empoisonner Fidel Castro.

    Le document officiel présenté au président Kennedy par le chef d’état-major des armées et connu sous le nom de Projet Northwoods, est maintenant connu du monde entier et est consultable en ligne. Le projet Northwoods consistait en une attaque faux-drapeau sur des citoyens américains afin de blâmer Cuba et de créer une acceptation du public américain et du monde pour un changement de régime imposé par les Etats-Unis à Cuba. Le président J F Kennedy rejeta le projet comme étant inconsistant avec la morale et un gouvernement responsable.

    http://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Northwoods

    La croyance est déjà en marche en Amérique du Sud que Washington a utilisé ses technologies hideuses de mort pour infecter Chavez avec un cancer afin de le retirer comme obstacle à l’hégémonie de Washington sur l’Amérique du Sud.

    Cette croyance ne mourra jamais: Chavez, le plus grand Américain du Sud depuis Simon Bolivar, a été assassiné par Washington. Vrai ou faux, la croyance est gravée dans la pierre. Alors que Washington et le mondialisme détruisent toujours plus de pays, les vies des élites deviennent de plus en plus précaires.

    Le président Franklin Delano Roosevelt avait compris que la sécurité des riches requérait une sécurité économique pour les classes du bas. Roosevelt a donc établi une forme faible de démocratie sociale aux Etats-Unis, forme que les politiciens européens avaient déjà comprise comme étant nécessaire pour une cohésion sociale et une stabilité politique et économique.

    Les régimes Clinton, Bush et Obama se sont mis en tête d’ébranler la stabilité que Roosevelt avait fourni, tout comme Thatcher, Major, Blair et l’actuel premier ministre britannique ont miné l’accord social entre les classes au Royaume-Uni. Les politiciens au Canada, en Australie et en Nouvell-Zélande ont aussi fait l’erreur de donner le pouvoir à des élites privées aux dépends sde la stabilité économique et sociale.

    Gerald Celente prédit que les élites ne survivront pas à la haine et la colère qu’ils ont amenées sur eux-mêmes. Je suspecte qu’il a raison. La classe moyenne américaine est en train d’être détruite. La classe laborieuse est redevenu un prolétariat et le système des acquis sociaux est en train d’être détruit afin de réduire les déficits budgétaires causés par le manque de revenus fiscaux des boulots délocalisés, des dépenses de guerres, de la maintenance des bases militaires à l’étranger et des packages de sauvetages financiers. Le peuple américain est forcé de souffrir afin que les élites puissent continuer avec leurs agendas.

    Les élites américaines savent parfaitement bien ce qui va arriver. C’est pourquoi elles ont créé un minisère de l’intérieur de style nazi appelé Department of Homeland Security ou “Département de la Sécurité de la Patrie” (NdT: DHS ou la stasi/securitate de l’empire du goulag levant, autrefois connu sous le nom d’etats-Unis d’Amérique…), qui s’est armé et a acheté suffisamment de munitions pour tuer chaque Américain cinq fois ainsi que des chars et blindés pour neutraliser le second amendement de la constitution américaine (NdT: celui qui réfère à la détention et le port des armes).

    http://www.informationclearinghouse.info/article34259.htmhttp://www.forbes.com/sites/ralphbenko/2013/03/11/1-6-billion-rounds-of-ammo-for-homeland-security-its-time-for-a-national-conversation/

    Pistolets et fusils sont inutiles devant des chars d’assaut, comme la Branche Davidians a pu le constater à Waco, Texas. La protection d’une petite poignée de l’élite des citoyens américains qu’elle opprime, est aussi une des raisons pour laquelle la police est militarisée, est ramenée sous le contrôle de Washington et armée de drones qui peuvent assassiner les véritables leaders du peuple américain, qui ne seront pas dans les chambres législatives, exécutrices ou judiciaires du pouvoir, mais dans les rues.

    http://www.globalresearch.ca/the-militarization-of-law-enforcement-in-america-use-of-military-technology-and-tactics-by-local-level-police/5326303

    Des camps d’internement aux Etats-Unis apparaissent être bien réels et non pas une “théorie du complot”: http://www.youtube.com/watch?v=FfkZ1yri26shttp://info.publicintelligence.net/USArmy-InternmentResettlement.pdf

    La menace que le gouvernement américain pose à ses propres citoyens a été reconnue le 7 Mars 2013 par deux sénateurs des Etats-Unis, Ted Cruz (Républicain, Texas) et Rand Paul (républicain, Kentucky), qui ont inroduits un projet de loi pour empêcher le gouvernement américain d’assassiner ses propres citoyens: “Le gouvernement fédéral ne peut pas utiliser un drone pour tuer un citoyen des Etats-Unis, localisé sur le territoire des Etats-Unis, à moins que la personne ne pose un danger de mort ou de blessures graves à autrui de manière claire et imminente. Rien dans cette section ne pourra être retenu pour suggérer que la constitution autoriserait autrement le meurtre d’un citoyen des Etats-Unis sur le sol des Etats-Unis sans autre forme de procès et d’action légale.”

    http://www.cruz.senate.gov/record.cfm?id=339952

    Les “gens indispensables” avec leurs présidents Bush et Obama ont commencé le XXIème siècle avec la mort et la violence. Cela demeure leur seul héritage. La mort et la violence que Washington a déchaînées va revenir sur Washington ainsi que sur les “élites” corrompues de partout. Comme le dit si bien Gerald Celente, la première grande guerre du XXIème siècle a commencé.

    http://resistance71.wordpress.com/

  • La réforme Peillon, pour "arracher l’élève à tous les déterminismes", sauf celui de l'Etat

     Pendant que nous nous battons contre le projet de loi dénaturant le mariage, d’autres projets gouvernementaux avancent dans l’indifférence alors qu’ils auront des conséquences sans doute aussi néfastes pour nos enfants. Il en est ainsi du projet de réforme des rythmes scolaires lancé par Vincent Peillon. Derrière la redéfinition cosmétique des temps scolaires du primaire et de la maternelle par l’obligation de la semaine de 4 jours et demi (classe le mercredi matin), sont introduits des « Temps d’Activités Périscolaires » (TAP) pour les enfants.

    Les communes vont devoir assumer la charge financière de ces nouvelles activités périscolaires mais, ayant peu de moyens, elles seront contraintes de faire appel aux programmes conçus avec par des associations subventionnées agréées par le ministère de l’Éducation Nationale, dont certaines sont ouvertement engagées dans la promotion de l’avortement, l’euthanasie, la théorie du genre et les « sexualités alternatives »… Ces « assoces » vont par exemple venir expliquer à nos enfants qu’ils doivent choisir leur sexualité… bref, tout ceci n’est pas anodin et va dans le même sens que le projet Taubira.

    Si vous avez des enfants dans l’enseignement public ou privé sous contrat, il est important que vous sachiez quelles activités vont leur être proposées et mieux, que vous en définissiez le contenu avec votre municipalité. Mais il faut faire vite. Prenez le temps de parcourir le guide pratique de cette réforme édité par le ministère où sont explicités les tenants et aboutissants du projet :

    La lecture du guide amène beaucoup de questions :

    • Votre école et votre mairie ont-elles la volonté de proposer un projet spécifique ? Ces séances seront dispensées par des intervenants extérieurs à la charge de la commune, ajoutant ainsi un surcoût financier à la collectivité. Comment seront-elles financées ? (par une énième augmentation d’impôts ?) A-t-on chiffré ce que cela va représenter annuellement ? Le fond d’amorçage de 50€ par élève prévu la première année ne permettra pas d’aller bien loin…
    • Est-ce que la commune aura la maitrise de son PEDT ou sera-t-il préempté par la communauté de commune le cas échéant ?
    • La fin des cours avant 16h30 augmentera la durée de la garderie du soir pour les enfants concernés et la charge financière que cela représente pour les parents qui ne peuvent pas se libérer avant 18h…
    • Avec les contraintes budgétaires, ces activités auront lieu dans les locaux de l’école, ce qui limite les possibilités pour les sports ou les arts. Il faut donc proposer des activités intéressantes pour que ça ne finisse pas en séances d’abrutissement devant la TV ou de garderie surveillée.
    • Les plannings étant propres à chaque commune, cela va sans doute amener des parents à changer leurs enfants d’établissement pour que les horaires correspondent à leur organisation familiale. Cela sera d’autant plus marqué que les écoles privées ne sont pas contraintes d’adopter ce nouveau rythme scolaire. Le texte prévoit d’ailleurs une harmonisation des temps scolaires entre les écoles d’une même commune.

    Parents, il vous revient d’élucider ces points et de veiller à ce que le contenu de ces TAP vous soit communiqué au préalable, afin que vous puissiez choisir si vos enfants y assisteront (puisqu’ils sont facultatifs). Il sera sons doute aussi préférable de placer les TAP en fin de journée pour privilégier les temps d’enseignements fondamentaux. En effet, l’attention des enfants étant amoindrie en fin de journée, il est préférable de réserver ce moment aux TAP dont le contenu sera plus ludique. Voici le planning type mais d’autres organisations sont possibles :

    EVos enfants ont dans doute déjà des activités le mercredi matin (cours de musique, catéchisme, sport…). Supprimer cette matinée va nécessiter la réorganisation de vos plannings et nuire aux associations qui les dispensent. Mais peut-être est-ce le but ? Cela va en effet dans le sens d’une soustraction progressive de l’enfant à ses parents au profit d’éducateurs d’Etat, comme voulue et clairement revendiquée par le ministre de l’éducation. Cet idéologue veut en effet « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » afin de « s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités ». On comprend mieux maintenant le sens de ce remue-ménage…

    L’idée de diminuer la durée des journées d’école et d’augmenter le nombre de jours de classe, sur le modèle anglo-saxon, est potentiellement bonne mais devrait s’accompagner d’une modification globale des habitudes de travail, comme dans ces pays-là, où les journées de travail des adultes sont aussi moins longues et plus nombreuses. Enfants et parents ont ainsi un rythme de vie similaire compatible avec l’organisation que cela implique (trajets, vie de famille…). Il aurait fallu une réflexion de fond avant de pousser cette réforme sans concertation. Mais cela n’enrayera en rien le déclin de l’école française qui justifierait une réforme. Les causes sont plutôt à chercher dans les méthodes employées, le contexte social et les contenus imposés. Mais cela remettrait en question trop de dogmes…

    Pragmatiquement, tout ce qui sera mis en place en 2013 sera redéfini avec la prochaine réformette du prochain ministre… c’est pourquoi il peut être intéressant de reporter la mise en place du projet de votre école à la rentrée 2014. Cela vous donnera de surcroit du recul en observant les conséquences sur les autres écoles. Le cas échéant, votre maire devra en faire la demande avant le 31 mars 2013 (voir page 20). Il ne faut donc pas tarder ! En conclusion, nous ne saurions que trop vous encourager à vous impliquer dans la constitution de ce projet, en vous investissant par exemple dans les associations de parents d’élèves, les commissions municipales dédiées… Ne laissons plus l’éducation à la gauche idéologique.

    Lu sur le salon beige  http://www.lacropole.info

  • Oligarques en péril

    La défaite cuisante subie par Mario Monti lors des élections italiennes n’a pas fait dévier d’un pouce la ligne fixée par les oligarques à Berlin, à Bruxelles, à Paris. L’austérité sera maintenue, au besoin renforcée, dans le parfait mépris des peuples qui la subissent.

    Ecoutons la rumeur médiatique : les foules qui apportent leurs suffrages à Beppe Grillo ou à Silvio Berlusconi, nous dit-on, ne sont pas dignes de la moindre considération. Le premier n’est-il pas un humoriste ? Le second n’est-il pas perdu de réputation ?

    En haut lieu, on se rassure à bon compte en personnalisant à l’excès les enjeux. Quel que soit le pays, la protestation populaire se fixe sur les tribuns tels qu’ils se présentent, de droite ou de gauche, vulgaires ou distingués, intelligents ou obtus. C’est sans doute regrettable mais on n’arrêtera pas le mouvement en plaçant des millions d’électeurs dans la catégorie infamante du populisme. Pour les citoyens révoltés, ce n’est qu’une humiliation supplémentaire. Pour ceux qui, parmi eux, cherchent une issue positive à la crise générale, c’est une nouvelle source de confusions et de disputes stériles. Le populisme, aujourd’hui, englobe l’extrême droite, l’extrême gauche, les adversaires de l’euro, les ennemis de l’élite, les classiques démagogues. C’est trop. Trop de simplifications et trop d’amalgames qui ne sont d’aucune aide quand on essaie de penser, tâche difficile, la catastrophe en cours. Les mouvements populaires qui sont en train de se manifester dans les rues espagnoles et portugaises ou qui s’expriment dans les urnes grecques et italiennes sont la conséquence de trois phénomènes : [...]

    La suite sur le blogue de Bertrand Renouvin

    http://www.actionfrancaise.net

  • Philippe Villin : “Sortir de l’euro, non ! Le faire exploser, oui !”

    Entretien avec Philippe Villin, ancien inspecteur des finances et ex-directeur du Figaro devenu banquier d’affaires, à propos du résultat du scrutin italien qui signe l’échec de la politique de Mario Monti et un refus de l’euro.

    NB: La Rédaction de Fortune tient à préciser qu’elle ne partage pas les vues ultra-libérales du banquier d’affaires Philippe Villin, “l’éminence gay des grands patrons” selon Le Monde et par ailleurs partisan du mariage “pour tous”.

    Pour retrouver une compétitivité face à une Allemagne toute-puissante et s’engager sur la voie de la croissance, dit Philippe Villin, les pays de l’Europe du Sud, y compris la France, doivent initier de profondes réformes structurelles et surtout sortir du carcan de l’euro en le faisant exploser. Démonstration.

    Comme interprétez-vous le résultat des élections italiennes ?

    Il montre un rejet de Mario Monti et de sa politique déflationniste. Les élites européennes le considéraient pourtant comme porteur de la quintessence du bonheur en Europe et leur sauveur face à l’échec pourtant patent de l’euro… Je l’ai toujours considéré au contraire comme un technocrate, aux ordres de madame Merkel et de monsieur Trichet. Je suis donc ravi que les Italiens l’aient désavoué : sa politique et son incapacité à rendre l’Italie compétitive rapidement ne pouvaient conduire qu’à sa ruine [...] Mario Monti a plongé son pays dans la récession- déflation entraînant une explosion du chômage.

    En Diafoirus de la médecine allemande, il avait prodigué à son pays le même traitement diabolique que celui appliqué à la Grèce, au Portugal, à l’Espagne et maintenant à la France, c’est-à-dire une augmentation massive des impôts et une tentative de baisser les salaires. Il aurait dû faire des réformes structurelles, n’augmenter les impôts qu’à la marge et surtout dévaluer.

    Mais il eût fallu bien sûr pour cela que l’euro explose. En effet, l’euro est devenu intolérable pour les Italiens comme pour les Français tandis qu’il fait “crever la gueule ouverte” la Grèce et le Portugal et mourir à petit feu l’Espagne. Car il est à la fois trop fort vis-à-vis du reste du monde et, à l’intérieur de la zone euro, le taux de change unique qu’il impose rend impossible toute dévaluation vis-à-vis de la zone rhénane, la zone la plus productive d’Europe.

    L’Italie aurait ainsi besoin d’une dévaluation externe d’au moins 30 % par rapport au dollar et encore bien supérieure par rapport à l’Allemagne.

    Comment jugez-vous la classe politique française face à l’euro ?

    Qu’elle soit de droite ou de gauche, je regrette son aveuglement : nous avons affaire à des représentants de la pensée unique, sortis pour la plupart de l’Ena et nourris à un “delorisme” médiocre. Que ce soit le gouvernement de François Fillon pendant cinq ans ou celui de Jean-Marc Ayrault depuis bientôt un an, tous deux appliquent la même politique, avec simplement un peu plus de professeurs et un peu plus de médiocrité pour le second.

    Parce qu’il n’y a pas de réformes structurelles, ni de chasse aux dépenses publiques inutiles, et que le credo européen — l’euro doit exister même s’il nous tue — est inlassablement répété. La croissance française est cassée. Car elle ne peut re poser que sur une compétitivité re trouvée par une monnaie nationale correspondant à notre niveau de productivité et une bien meilleure gestion du secteur public.

    Que préconisez-vous ?

    Il ne s’agit pas de sortir de l’euro mais de le faire exploser ! Ainsi notre capacité à exporter hors de l’Europe serait retrouvée. Car, le “nouveau nouveau franc” vaudrait probablement 105 à 115 cents le dollar. Une dévaluation externe modérée mais efficace. L’impact serait immédiat, à la différence de la dévaluation interne par la baisse des salaires qu’on tente de nous imposer.

    Mais l’effet principal incroyablement efficace serait vis-à-vis de l’Allemagne. Car le mark vaudrait probablement 160 à 170 cents le dollar. Nos produits se revendraient là-bas tout de suite et nous importerions moins d’outre-Rhin

    Imaginons que l’éclatement de l’euro se fasse plutôt par une sortie de l’Allemagne…

    Ce serait une solution bancale. On aurait un euro trop faible pour la France. Il vaudrait probablement 90 cents face au dollar, ce qui est trop bas pour nous et trop haut pour l’Europe du Sud.

    D’où viendra l’élément déclencheur de l’explosion de l’euro ?

    Faudra-t-il un jour qu’un dirigeant d’Europe du Sud soit assassiné par un chômeur ou un entrepreneur ruiné pour que les autres se rendent compte qu’ils conduisent l’Europe vers l’abîme ? Faudra-t-il que le taux de chômage des jeunes en Espagne atteigne 80 % pour que la population comprenne que monsieur Rajoy l’emmène à sa perte ?

    Je pense en fait que le craquement viendra de la France : le gouvernement Ayrault est en situation d’échec dans tous les domaines. Le président de la République perd peu à peu la confiance de la quasi-totalité de la population. D’ici quelques mois, le pouvoir ne sera soutenu que par la fonction publique, qui sait que le gouvernement sert ses intérêts, comme nous l’avons constaté avec la suppression scandaleuse du jour de carence.

    Que craignez-vous ?

    La pire des solutions serait de remplacer Ayrault par un clone français de Monti : Pascal Lamy, par exemple, dont certains susurrent au président de la République qu’il serait le seul capable de faire les réformes dont la France a besoin. Or, à l’OMC, il a d’abord servi les intérêts des concurrents de l’Europe.

    L’idée d’un Lamy, sorte de père la rigueur bien pensant, protégeant l’euro, est cauchemardesque. Monsieur Hollande, choisissez Pascal Lamy, vous mettrez la France en feu ! C’est simple, si l’on continue avec l’euro, l’économie française poursuivra son effondrement. Je prends le triste pari qu’avant la fin du quinquennat, nous aurons plus de cinq millions de demandeurs d’emploi.

    Comment rétablir la croissance ?

    L’idée largement répandue que la reprise économique est au coin de la rue n’est que pure illusion. Dans les pays où elle est appliquée, la médecine Trichet-Merkel entraîne ce que j’appelle la “merkelite”, c’est-à-dire une baisse continue du PIB, sans redressement du commerce extérieur, faute de dévaluation. Il est donc impossible de faire disparaître les déficits malgré des impôts sans cesse augmentés, puisque le PIB diminue…

    C’est pourquoi, pour faire repartir l’économie européenne, il n’y a pas d’autre solution que de faire exploser l’euro. Chaque économie européenne retrouverait une monnaie qui correspond à ses capacités productives.

    La disparition de l’euro sera-t-elle suffisante pour ramener la croissance ?

    Non. Le nouveau gouvernement devra engager des réformes structurelles importantes en réduisant fortement à terme les dépenses publiques. Il devra aussi reprendre du pouvoir d’achat à la fonction publique nationale et territoriale trop bien payée compte tenu de la sécurité de l’emploi dont elle bénéficie. Il faudra aussi réformer le marché du travail.

    Lire la suite de l’entretien sur  Valeurs Actuelles

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  • Les aléas de l'adoption en France

    Plus de 20 000 familles sont en attente d'un enfant, souvent depuis plusieurs années. Mais seulement 726 enfants ont été adoptés en France en 2008. Un rapport de l'Académie de médecine rendu public ce 22 février pointe toutes les difficultés que rencontrent les futurs parents pour adopter un enfant.
    Entre 1985 et 2008, le nombre  d'adoptions nationales a chuté de 1 749 à 726, tandis que, dans le même temps, l'adoption internationale passait de 960 à 3 160, avec un pic de 4 136 en 2005. Pourquoi ? Pas moins de 5 lois ont été votées autour de cette question ces dernières années : 1996, 1998, 2002, 2005 et 2007. Au total, quatre ministères sont impliqués (Famille, Relations sociales, Justice, Finances) et la procédure qui concerne les enfants dits « en danger » (132 adoptés sur 726, les autres étant orphelins, abandonnés ou « nés sous X ») est extrêmement lourde. Schématiquement, un signalement est effectué auprès du Service d'Aide sociale à l'enfance (ASE) qui aboutit, selon les cas, à un classement sans suite, au placement de l'enfant ou à son maintien dans sa famille avec Aide éducative en milieu ouvert (AEMO).
    Dans les cas les plus graves, le Procureur de la République est alerté et, au besoin, le président du conseil général peut demander la mise de l'enfant sous tutelle de l'État, voire une déclaration judiciaire d'abandon des parents. Mais, entre la multiplicité des acteurs judiciaires (juge des Enfants, des tutelles, des affaires familiales, du tribunal de grande instance...), le cloisonnement des services et l'hétérogénéité des systèmes selon les régions, la procédure prend, en moyenne, 5 ou 6 ans.
    Officiellement, près de 20 000 enfants sont signalés en moyenne chaque année pour des cas de maltraitante présumés (physique, psychologique, sexuelle...). Dans la réalité, ils sont sans doute beaucoup plus mais les médecins, pourtant en première ligne, hésitent à faire de tels signalements : 3 % seulement d'entre eux émanent effectivement du corps médical. L'Académie de médecine regrette, à ce propos, qu'un tel signalement ne soit toujours pas rendu obligatoire et que les praticiens s'abritent derrière le code de déontologie avec son « secret » alors que le Code pénal considère qu'il n'y a pas violation du secret professionnel lorsqu'il s'agit de sévices commis sur un mineur.
    L'adoption internationale en France (numériquement plus importante), après une forte baisse de 20 % observée entre 2006 et 2007, a connu en revanche un léger mieux en 2008, avec 104 enfants adoptés de plus (+3 %), selon les chiffres officiels du Quai d'Orsay. Parmi les entants étrangers dont le visa a été accordé pour une adoption en France, les petits Haïtiens étaient majoritaires devant les Ethiopiens, la Russie, la Colombie, le Vietnam...
    Le nombre d'adoptions individuelles a légèrement baissé, représentant 37,1 % des adoptions en 2008 contre 38 % en 2007. Les 42 organismes agréés pour l'adoption (OAA) ont mené 42,9 % des adoptions contre 42 % en 2007. Enfin, le nombre des adoptions accompagnées par l'Agence française de l'adoption (AFA) a baissé de près de 3 % (17,8 % en 2008 contre 19 % l'année précédente). Le total n'atteint pas 100 % car il faut ajouter les adoptions réalisées par des résidents français dans les pays où ils séjournent. L'AFA avait été mis en place en 2005 pour simplifier précisément la tâche des quelque 25 000 à 30 000 familles en attente d'enfants (avec agréments en cours) et doubler le nombre d'adoptions dans les plus brefs délais ! L'AFA devait leur fournir une information complète, une aide concrète et un accompagnement personnalisé. Elle devait offrir une troisième voie pour les adoptants, à côté des démarches individuelles et des OAA. Quoi qu'il en soit, l'adoption internationale plus prisée aujourd'hui est une aventure qui n'est pas sans poser d'autres problèmes, soulevés notamment par le livre à contre-courant de Christian Demortier : L'adoption et sa face cachée (éditions du Jubilé).
    Rappelons qu'en 1980, seuls 935 enfants étrangers étaient adoptés en France. C'est à partir des années 1980 que les Français ont commence à adopter plus et davantage d'enfants étrangers que d'enfants nés en France métropolitaine. À cause des lenteurs de la procédure française et des obstacles administratifs de la DASS. Mais aussi parce qu'il n'y a pas assez d'enfants français susceptibles d'être adoptés (400 pupilles de l'État en 2004). Cruel paradoxe quand, chaque année, plus de 200 000 enfants à naître sont légalement assassinés dans notre pays. Plutôt que de favoriser ce massacre des innocents, un État digne de ce nom ne pourrait-il pas proposer des procédures d'adoption prénatale ? Ainsi les couples stériles pourraient accueillir la vie qui leur est biologiquement refusée et l'État dissuaderait d'avorter, comme il le doit, par ce moyen supplémentaire.
    Rémi Fontaine Présent du 25 février 2011