
Michel Festivi
La nomination scandaleuse de Najat Vallaud-Belkacem a provoqué légitimement un beau chahut, et Pierre Moscovici son président, a cru devoir s’expliquer et a multiplié les imprécations des plus douteuses, reprenant la thèse éculée du soi-disant racisme ou machisme des ses contradicteurs, alors que tous les commentateurs avisés, dont j’ai fait partie, ont mis en avant l’incompétence de la candidate en matière économique et financière et que le fait que la « commission », qui l’avait agréée était tout sauf indépendante, nonobstant les vaines explications du président Moscovici, qui comme tout argument spécieux, prétendait qu’il n’avait pas fait partie de la commission ad ’hoc qui l’avait recrutée, ou qu’il était sorti au moment des délibération, personne n’en a été dupe. Najat Vallaud-Belkacem n’a passé aucun concours, comme elle l’a claironnée, et elle a été cooptée par l’entre-soi pour de basses raisons politiciennes, tout le monde l’a bien compris.
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