Et ces gens-là donnent des leçons de démocratie et de républicanisme à longueur de journée. En réalité, la gauche est intolérante. Carole Delga avait été condamnée en 2019 (voir ici) pour discrimination envers le maire Rassemblement national (RN) de Beaucaire (Gard), Julien Sanchez, pour « discrimination fondée sur des opinions politiques » et « entrave à l’exercice d’une activité économique ». Elle s’était notamment opposée à la construction d’un lycée. Les enfants pris en otage par la politique partisane ! La cour de cassation vient de confirmer définitivement sa condamnation :
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Rien n'est plus actuel que les traités de 1920
Les anniversaires pleuvent en cette année 2020 et on doit s'interroger : pourquoi telle date et pas telle autre ?
C'est ainsi, curieusement, le président français qui se rend à Beyrouth. Il enjoint aux Libanais d'abolir leur désastreux statut politico-confessionnel. Hélas, c'est bien notre troisième république, pourtant furieusement laïciste chez elle, qui l'avait institué, il y a exactement 100 ans. Elle agissait au nom du mandat, reçu des traités de la première guerre mondiale. En 1943, le fondateur des quatrième et cinquième républiques décidait d'abandonner sans guère s'en préoccuper aussi bien le Liban que la Syrie, elle même déchirée par un découpage de même nature. C'est largement ce qui a produit dans le premier pays la guerre civile de 1973 et la paralysie institutionnelle qui aujourd'hui encore le rend tributaire de la pression du Hezbollah ; quant au pouvoir contesté depuis 2011 des alaouites à Damas, il a été engendré par l'éclatement si mal géré de ce mandat. Qu'on relise les Mémoires de Guerre de l'illustre général et la phrase fameuse où "vers l'Orient complique, il s'envolait avec des idées simples" pour comprendre combien cette inadvertance, et cette irresponsabilité de nos dirigeants a produit de conséquences.
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LES BBR 2020 REPORTÉS, ROLAND HÉLIE S'ADRESSE AUX LECTEURS DE SYNTHÈSE NATIONALE :
Chers lecteurs, chers amis,
Certaines décisions sont dures à prendre et dures à annoncer à ceux qui vous font confiance, vous suivent et comptent à vos yeux. Aussi irai-je droit au but : en accord avec nos partenaires et nos invités, j’ai décidé de reporter (et non d’annuler) le « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge » organisé par Synthèse nationale qui devait se tenir le samedi 10 et le dimanche 11 octobre prochains à Rungis, près de Paris.
Soyez-en certains, cette décision me fend le cœur.
Depuis 14 ans, à la rentrée, les nationalistes et les identitaires ont pris l’habitude de se retrouver toujours plus nombreux aux journées de Synthèse nationale. L’année dernière, nous étions près de 3 000.
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LES "STÉRÉOTYPES DE GENRE" SCIENTIFIQUEMENT PROUVÉS !
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L’accueil des clandestins, toujours insuffisant pour les médias de grand chemin
Il y a deux ans, nous soulignions dans un article que de nombreux médias de grand chemin avaient repris à leur compte la thèse des immigrationnistes selon laquelle il n’y a pas de crise des migrants en France, mais une crise de l’accueil des migrants. En dépit d’un effort budgétaire considérable, la situation s’est-elle améliorée en particulier dans la capitale française ? Nous avons tenté de le savoir dans les médias de grand chemin.
Un effort budgétaire et matériel considérable
En juillet 2017, la maire de Paris Anne Hidalgo s’exprimait dans les colonnes de Ouest-France. Elle proposait une loi « clef en main » sur l’accueil des « migrants ». Celle-ci prévoyait notamment une forte augmentation du nombre de places en centres d’accueil des demandeurs d’asile et une répartition administrée des migrants sur tout le territoire.
Le gouvernement Philippe semble avoir été plus qu’attentif aux propositions de la maire de Paris. A l’occasion du débat sur la loi asile et immigration, Le Figaro reprenait le 7 octobre 2019 les déclarations du délégué général LREM et député Stanislas Guérini :
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Vers l'émergence d'un catholicisme identitaire
Les classes populaires rurales françaises trouvent dans le catholicisme un marqueur civilationnel.
Comme le décrit bien le sociologue laïciste de gauche Laurent Bouvet (L'insécurité culturelle Fayard, 2015) nous sommes entrés dans un « âge identitaire ». Au-delà des questions de Foi, la religion peut elle-même devenir un réflexe identitaire. C'est le cas en France du judaïsme ou de l'islam, religions ritualistes. Ce pourrait bien le devenir également pour le christianisme en général et le catholicisme en particulier. Cela s’observe dans certains pays qui ont connu le joug communiste et où le christianisme fait figure de rempart identitaire contre le matérialisme et l'islamisme. C'est ainsi le cas en Hongrie où la faible pratique religieuse, inférieure même à celle que nous connaissons en France, va de pair avec un étendard chrétien brandi par Viktor Orban, premier ministre protestant issu de l'opposition démocrate-chrétienne aux communistes hongrois dans les années 1980. Ce petit pays de 10 millions d'habitants s’oppose farouchement dans les faits à toute entrée de réfugiés politiques ou économiques d’origine musulmane. N'oublions pas qu’aux XVIe et XVIIe siècles ce pays fut le lieu de la confrontation armée entre les Habsbourg et les Ottomans, entre la chrétienté occidentale et le califat. En Hongrie et chez certains de ses voisins, le christianisme est plus vécu comme un héritage civilisationnel que comme une foi vivante. C'est une réaction qui procède d'un questionnement historique, d'un appel aux racines plus que d'une démarche évangélique. Que le lecteur n'y voit aucun jugement moral cette situation est somme toute logique dans notre monde post-moderne.
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Djihadisme. Six attentats déjoués et plus de 8 000 fichés pour « radicalisation à caractère terroriste » en France
Breizh Info – La menace terroriste est toujours bien présente dans l’Hexagone. En l’espace de quelques mois, plusieurs attentats auraient ainsi été déjoués dans le pays tandis que les libérations de détenus islamistes inquiètent.
(…) Entre la rentrée masquée pour cause de Covid-19 et les turbulences médiatiques de ces derniers jours dans le sillage de l’affaire Danièle Obono, on en oublierait presque la menace terroriste pesant sur la France. Une menace, élevée, que s’est chargé de rappeler le procureur de la République antiterroriste Jean-François Ricard, à la tête du Parquet national antiterroriste (Pnat), au micro de franceinfo le 31 août.
L’homme a indiqué que « plusieurs attentats ont été déjoués, une demi-douzaine au moins » en France au cours des derniers mois. Et avance notamment une explication : « Nous savons, sans pouvoir vous donner plus de détails, qu’un certain nombre de ressortissants français sont, d’abord, libres, encore en Syrie et peuvent agir, soit ont passé la frontière entre la Syrie et la Turquie ».
(…) Dans ce contexte anxiogène quant au risque terroriste, un autre chiffre a été communiqué le 31 août, cette fois par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lors d’un déplacement au siège de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) : 8 132 individus sont inscrits au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).
Lire l’article complet sur Breizh Info
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LR et RN débattent de la transition écologique et du localisme
Le sénateur LR Sébastien Meurant ne craint pas de s’afficher dans un colloque organisé par la Fondation Identité et démocratie, présidée par Hervé Juvin (député RN au Parlement européen), au cours duquel interviendront notamment le député européen RN Jérôme Rivière et Andrea Kotarac, candidat RN aux élections à la présidence de la Métropole de Lyon de mars 2020.
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Cette pensée obligatoire, qui nous vient d'Amérique (2019)
Mathieu Bock-Côté est ce journaliste québécois qui écrit dans le Figaro et vient faire trembler les plateaux de télé parisiens après avoir travaillé sur le multiculturalisme, il nous propose une réflexion sur l’empire du politiquement correcte : un livre qui pourrait être banal s’il n’était souvent profond.
Droit au but l'empire du Politiquement correct, c'est l'Occident tout entier (et non pas telle ou telle nation occidentale), en proie à ce que Bock-Côté appelle l'idéologie et le régime diversitaire, cette ouverture inconditionnelle à la Diversité des populations du monde. Je cite la définition qu'il propose : « Le politiquement correct est un dispositif inhibiteur ayant pour vocation d'étouffer, de refouler, de diaboliser les critiques, du régime diversitaire et plus largement d'exclure de l'espace public ceux qui transgresseraient cette interdiction ». La question que pose ce dispositif est celle de « la respectabilité politico-médiatique ». Quiconque accepte les termes de la Political correctness se doit de refuser avec énergie les faits ou les discours, mais aussi et surtout les personnes qui la contredisent ou qui semblent seulement la contredire. Political correctness : j'utilise la langue anglaise, parce qu'il faut bien comprendre que ce dispositif a commencé d'exister aux États-Unis et qu'encore aujourd'hui ce sont les campus américains, imprégnés de « french theory » (les penseurs de la pensée 68), mal sortis de ce que l'on appelle là-bas les radical sixties, les délirantes années 60, qui continuent à diffuser une pensée mondiale de la non-discrimination, débouchant d'ailleurs sur la fameuse discrimination positive, c'est-à-dire sur le droit et le devoir de discriminer les blancs parce qu'ils sont plus nombreux et dominants.
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Selon un sondage, « l’islam est incompatible avec les valeurs de la société française »
Selon un sondage IFOP, 74% des musulmans de moins de 25 ans font passer leurs convictions religieuses avant la République. Mais ce n’est pas ce qui est choquant dans ce sondage. En effet, tous les catholiques devraient faire passer leurs convictions religieuses avant tout pouvoir. Comme Thomas More face à Henry VIII, Stauffenberg face à Hitler. Ou aujourd’hui face à l’avortement…
Ce sondage IFOP, réalisé à l’occasion de l’ouverture du procès des attentats de janvier 2015, révèle surtout, et c’est là qu’il convient de s’indigner, que :
- 10% des musulmans « condamnent [les frères Kouachi] mais partagent certaines de leurs motivations » et 5% déclarent qu’ils « ne les condamnent pas ».
- Un quart des jeunes musulmans (26%) de moins de 25 ans ne condamnent pas explicitement les auteurs des attentats du 7 janvier 2015 et 12% les condamnent tout en admettant partager certaines de leurs motivations
- l’idée selon laquelle « l’islam est incompatible avec les valeurs de la société française » est loin d’être approuvé que par la population non-musulmane : 61% des Français partageant cette idée d’après un récent sondage de l’Ifop pour le JDD (octobre 2019). Si l’enquête montre que ce sentiment recueille l’approbation de 29% des musulmans, il est aussi partagé par près d’un jeune musulman sur deux (45%).