
C’est ce qu’on appelle une erreur de casting. Alors que le président de la République a entamé lundi une visite d'Etat de trois jours au Maroc dans le but de pacifier nos rapports avec le royaume chérifien et d’ouvrir un nouveau chapitre dans cette relation stratégique, un invité d’Emmanuel Macron sème le trouble dans la communication élyséenne et accapare toute l’attention médiatique : il s’agit de Yassine Belattar. La polémique est d’autant plus grande que cet « humoriste » auquel on reproche des accointances avec la mouvance islamiste ne figurait pas dans la délégation officielle communiquée en amont du voyage par l’entourage du président. Le pot aux roses a été révélé par deux journalistes, l’un de CNews, l’autre d’Europe 1. « Comment ce prétendu humoriste, condamné pour menaces de mort, proche des antisémites du CCIF (collectif contre l’islamophobie en France, NDLR), peut-il être présent à un voyage de cette importance en compagnie du président de la République ? », a dénoncé le président du RN Jordan Bardella sur X.